Histoire de la Révolution française, Volume 9Furne et cie, 1839 |
Expressions et termes fréquents
18 fructidor agens allait Alpes Anglais armées assez Augereau Autrichiens avaient Bâle Barras Barthélemy Bernadotte Berne c'était Carnot cents chef cinq-cents Cisalpine Clichy clichyens club de Clichy Cobentzel congrès de Rastadt conseils constitution constitutionnels corps législatif déclara demander députés devait direc directeurs directoire division donner duché de Modène Égypte élections envoyé états états vénitiens eût événemens faction royaliste faisait fallait française général Bonaparte gloire gouvernement guerre Hoche Hollande Italie Italiens l'Adige l'Angleterre l'armée d'Italie l'Autriche l'Égypte l'empereur l'Empire l'état l'Europe l'Italie l'Izonzo laisser Larévellière Léoben Lombardie Madame de Staël Mantoue marche marine Masséna Mayence ment mille hommes millions ministre moyens n'avait n'était négociations nouvelle paix patriotes peuple Pichegru politique pouvait préliminaires de Léoben prince projet provinces puissance Ramel Rastadt rectoire répu républicains république république cisalpine reste réunir révolution révolutionnaires Rewbell Rhin s'était secret seul soldats Suisse sur-le-champ tion toire traité Tronçon-Ducoudray troupes vait Valteline Venise vénitiens voulait
Fréquemment cités
Page 221 - Soldats, je sais que vous êtes profondément affectés des malheurs qui menacent la patrie ; mais la patrie ne peut courir de dangers réels. Les mêmes hommes qui l'ont fait triompher de l'Europe coalisée sont là. Des montagnes nous séparent de la France; vous les franchiriez avec la rapidité de l'aigle, s'il le fallait, pour maintenir la Constitution, défendre la liberté, protéger le Gouvernement et les républicains.
Page 343 - Vous êtes parvenus à organiser la Grande Nation dont le vaste territoire n'est circonscrit que parce que la nature en a posé elle-même les limites. » Vous avez fait plus. » Les deux plus belles parties de l'Europe, jadis si célèbres par les arts, les sciences et les grands hommes dont elles furent le berceau, voient, avec les plus grandes espérances, le génie de la liberté sortir des tombeaux de leurs ancêtres.
Page 89 - ... entière et de vrai sauveur de l'Allemagne? Ne croyez pas, monsieur le général en chef, que j'entende par là qu'il ne vous soit pas possible de la sauver par la force des armes; mais, dans la supposition que les chances de la guerre vous deviennent favorables, l'Allemagne n'en sera pas moins ravagée. Quant à moi, monsieur le général en chef, si l'ouverture, que j'ai l'honneur de vous faire, peut sauver la vie à un seul homme, je m'estimerai plus fier de la couronne civique que je me trouverais...
Page 89 - Vous , Monsieur le Général en chef, qui, par votre naissance, approchez si près du trône et êtes au-dessus de toutes les petites passions qui animent souvent les ministres et les gouvernements , êtes-vous décidé à mériter le titre de bienfaiteur de l'humanité entière et de vrai sauveur de l'Allemagne ? Ne croyez...
Page 221 - France: vous les franchirez avec la rapidité de l'aigle, s'il le fallait, pour maintenir la Constitution, défendre la liberté, protéger le gouvernement et les républicains. Soldats ! le gouvernement veille sur le dépôt des lois qui lui est confié. Les royalistes, dès l'instant qu'ils se montreront, auront vécu. Soyez sans inquiétude, et jurons par les mânes des héros qui sont morts à côlé de nous pour la liberté , jurons sur nos nouveaux drapeaux : Guerre implacable aux ennemis de...
Page 343 - Pour obtenir une constitution fondée sur la raison, il avait dix-huit siècles de préjugés à vaincre. La Constitution de l'an III, et vous, vous avez triomphé de tous ces obstacles. La religion, la féodalité et le royalisme ont successivement, depuis vingt siècles, gouverné l'Europe; mais de la paix que vous venez de conclure, date l'ère des gouvernements représentatifs.
Page 289 - La légalité était une illusion à la suite d'une révolution comme la nôtre. Ce n'est pas à l'abri de la puissance légale que tous les partis pouvaient venir se soumettre et se reposer ; il fallait une puissance plus forte pour les réprimer, les rapprocher, les fondre, et pour les protéger tous contre l'Europe en armes : et cette puissance , c'était la puissance militaire.
Page 220 - devant vous les noms de nos compagnons d'armes « morts au champ d'honneur, pour la liberté de « la patrie. Ils vous ont donné l'exemple. Vous vous « devez tout entiers à la république ; vous vous de...
Page 337 - Divisés et pliés depuis tant d'années à la tyrannie, vous n'enssiez pas conquis votre liberté; mais sous peu d'années, fussiez-vous abandonnés à vous-mêmes , aucune puissance de la terre ne sera assez forte pour vous l'ôter. Jusqu'alors la grande nation vous protégera contre les attaques de vos voisins.
Page 408 - Angleterre ; que d'ailleurs elle était trop aver tie; que l'entreprise d'Égy p te, au contraire, étant tout-à-fait imprévue, ne rencontrerait pas d'obstacles; que quelques mois suffiraient pour l'établissement des Français; qu'il reviendrait de sa personne en automne pour exécuter la descente en Angleterre; que le temps serait alors favorable; que l'Angleterre aurait envoyé dans l'Inde une partie de ses flottes , et qu'on rencontrerait bien moins d'obstacles pour aborder sur ses rivages.