Journal literaire, Volume 13

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Chez T. Johnson, 1729
 

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Fréquemment cités

Page 69 - ... pense même que l'on m'auroit fait plaisir de me le dire, quoique je fusse très-éloignée d'en avoir l'âge. Je n'avois de satisfaction qu'à lire la vie de sainte Thérèse, et de parler ou d'entendre parler d'Allemagne ; il y avoit une telle réforme dans ma manière de vivre et de m'habiller , que vous ne vous étonnerez pas que cela n'ait pas continué. Ce qui m'abandonna le dernier fut ma pensée pour l'Allemagne. Monsieur en écrivit à M. le duc François de Lorraine qui étoit à Vienne,...
Page 4 - ... pas, qui ne s'étudient pas tant à trouver des « choses nouvelles qu'à bien examiner celles « qu'on prétend avoir trouvées, et à qui l'assu...
Page 396 - // a péri 100,000 hommes que l'on a immolés pour justifier la conduite de l'auteur : de ce nombre il y en a le dixième qui a fini par le feu, la corde ou la roue. La guerre des Albigeois n'a pas été plus tragique. Mais ce qui...
Page 69 - Ce n'étoit pas sans avoir quelque vanité de quitter le monde dans une pareille conjoncture, qui feroit dire que ce n'étoit que la connoissance parfaite que j'en avois qui me faisoit l'abandonner malgré l'espérance d'un établissement si considérable et dont j'étois satisfaite ; l'on ne pouvoit pas m'accuser d'avoir pris cette résolution par aucun dépit. Confirmée de jour à autre dans...
Page 74 - ... garde-robe du Roi , Rochefort me dit : « Attendez un moment. » Je vis qu'il faisoit entrer quelqu'un dans la chambre du Roi qu'il ne vouloit pas que je visse; après cela il me dit d'entrer. On ferma la porte sur moi. Je trouvai le Roi seul , qui me parut triste. Il me dit : « Je suis au désespoir de ce « que j'ai à vous dire. L'on a établi dans le monde, « me dit-il , que je vous sacrifiois pour faire la fortune « de M. de Lauzun ; cela me nuiroit dans les pays « étrangers : ainsi...
Page 355 - ... fur le penchant d'un précipice fi rapide. On ne rifque rien à fatisfaire la paflion d'une femme , que tous fes intérêts forcent au fecret; &, fi l'on réfifte, tout eft rifque, tout efl même perdu.
Page 95 - me, a renfermé cette efficace, qu'il com„ munique à l'âme en la créant, dans les „ bornes du corps organifé auquel il l'u„ nit. Ce Syfteme paroit raifonable à nôtre Auteur: il avoue pourtant, qu'il n'eft pas bien clair ; & ce qui lui paroit de plus embaraffant, c'eft comment le corps, qui eft un...
Page 348 - Recueil des plus folides recherches appliquées naturellement à la lettre;: mais on mettroit le corps des divines écrimtes dans l'état où elles doivent être , pour devenir le livre de toutes les conditions du monde , & l'occupation de toutes les familles Chrétiennes. Au milieu d'une abondance, dont elles ne peuvent profiter, elles manquent...
Page 7 - ... tems chaud & humide , il ne parut rien qui marquât aucune corruption extraordinaire , fon odeur étant moins forte que n'eft celle d'un Cerf, dont on fait la curée peu de tems après qu'il a été tué ; & un morceau de la langue enfermé dans du papier fe fécha pendant une nuit , & devint fort dur fans aucune odeur. Ce qui fit dire que fi le Lion eft fuiet à la fièvre, comme on dit qu'il l'a toute & vie, »• 18. f. ctm<i* »»• P- »7...
Page 181 - Il faut pour cela avoir, non feule- ^" >a "- -• ment des marques fuffifantes pour la diftinguer de toute autre , mais encore avoir une idée nette de ces marques elles-mêmes. Par exemple, l'idée de la couleur rouge eft claire. Je ne la confondrai jamais avec l'idée de la couleur verte. Mais ? je ne puis pourtant me faire une notion des marques qui font la différence de ces deux couleurs : Au lieu que dans les idées d'un triangle & d'un quarré, non feulement il ya de la clarté...

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