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SILVESTRE.

, je m'y trouve autant embarrassé que vous; rois bon befoin que l'on me conseillât moi

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le mon pere apprendra les chofes, je vais voir fur moi un orage foudain d'impétueuses réides.

SILVESTRE.

primandes ne font rien; & plût au ciel que ffe quitte à ce prix ! Mais j'ai bien la mine, loi, de payer plus cher vos folies, & je vois her, de loin, un nuage de coups de bâton, qui a fur mes

épaules.

CTAVE.

! Par où fortir de l'embarras où je me trouve?

SILVESTRE.

à quoi vous deviez fonger, avant que de vous

er.

OCTAV E.

Tu me fais mourir par tes leçons hors de saison. SILVESTRE.

me faites bien plus mourir par vos actions lies.

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dois-je faire? Quelle réfolution prendre? A reméde recourir?

Fome VII.

B

ACTEURS.

ARGANTE, pere d'Octave & de Zerbi

nette.

GERONTE, pere de Léandre & de Hiacinte.

OCTAVE, fils d'Argante, & amant de Hiacinte.

LEANDRE, fils de Géronte, & amant de Zerbinette.

ZERBINETTE, crue Egyptienne, & reconnue fille d'Argante, amante de Léandre. HIACINT E, fille de Géronte, & amante d'Octave.

SCAPIN, valet de Léandre.
SILVESTRE, valet d'Octave.

NERINE, nourice de Hiacinte.

CARLE, ami de Scapin.

DEUX PORTEURS.

La fcéne eft à Naples.

LES FOURBERIES

DE

SCAPIN,

COMÉDIE.

***************

ACTE PREMIER.

Oui.

SCENE PREMIERE.

OCTAVE, SILVESTRE.
OCTAV E.

H! Fâcheufes nouvelles pour un cœur
amoureux! Dures extrémités où je me
vois réduit! Tu viens, Silveftre, d'ap-
prendre au port, que mon pere re-
vient?

SILVESTRE.

OCTAV E.

Qu'il arrive ce matin même ?

SILVESTRE.

Ce matin même.

OCTAV E.

Et qu'il revient dans la réfolution de me marier?

Oui.

SILVESTRE.

OCTAV E.

Avec une fille du Seigneur Géronte?

SILVESTRE.

Du Seigneur Géronte.

OCTAV E.

Et que cette fille eft mandée de Tarente ici pour

cela?

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OCTA V E.

A qui mon pere les a mandées par une lettre ?
SILVESTRE.

Par une lettre.

OCTA V E.

Et cet oncle, dis-tu, fait toutes nos affaires ?

SILVESTRE.

Toutes nos affaires.

OCTAV E.

Ah! Parle fi tu veux, & ne te fais point, de la forte, arracher les mots de la bouche.

SILVESTRE.

Qu'ai-je à parler davantage? Vous n'oubliez aucune circonstance, & vous dites les choses tout justement comme elles font.

OCTAVE.

Confeille-moi, du moins ; & me dis ce que je dois faire dans ces cruelles conjonctures.

SILVESTRE.

SILVESTRE.

,je m'y trouve autant embarraffé que vous; rois bon befoin que l'on me confeillât moi

OCTAV E.

affaffiné par ce maudit retour.

SILVESTRE.

e fuis pas moins.

OCTAV E.

ie mon pere apprendra les chofes, je vais voir fur moi un orage foudain d'impétueufes réides.

SILVESTRE.

primandes ne font rien; & plût au ciel que fe quitte à ce prix ! Mais j'ai bien la mine, hoi, de payer plus cher vos folies, & je vois ner, de loin, un nuage de coups de bâton, qui ra fur mes épaules.

OCTAV E.

!! Par où fortir de l'embarras où je me trouve? SILVESTRE.

à quoi vous deviez fonger, avant que de vous

er.

OCTAV E.

Tu me fais mourir par tes leçons hors de faifon. SILVESTRE.

me faites bien plus mourir par vos actions lies.

OCTAV E.

dois-je faire? Quelle réfolution prendre? A reméde recourir?

Tome VII.

B

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