Théåtre des auteurs du second ordre ...

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Fréquemment cités

Page 366 - Ayez donc sur vous-même un peu plus de pouvoir. Vous voyez quel doit être un jour votre partage. Il faut, au fond des cœurs, vous faire un héritage : Leur conquête n'est pas l'ouvrage d'un moment; On les gagne avec peine, on les perd aisément.
Page 263 - Mais que dites-vous à tout cela, Ariste? ARISTE. Franchement, je ne sais. Il me vient différentes idées qui se détruisent les unes les autres. Ce que je vois, ce que j'entends, semble se contredire, et... (au Marquis.} Mais ce ne peut être que vous qu'elle aime?
Page 63 - Et je les entends se dire les unes aux autres : « En vérité, ce n'est que pour ces gens-là que le bonheur est fait ; cette petite fille crève d'ambition. Épouser un homme de Cour ! qu'at-elle donc de si aimable ? Voyez ! — Bon, bon ! dira une autre, il est bien question d'être aimable ! Pensezvous que ce soit à sa beauté, à ses charmes que ce grand Seigneur se rend ? Vous êtes bien dupes.
Page 264 - Et elle s'exhale en reproches , parce que vous n'avez pas été assez prompt à la rassurer ? LE MARQUIS. Je lui ai pourtant répété cent fois que nous étions faits l'un pour l'autre : mais il ne faut pas que cela vous surprenne ; c'est le tourment d'un cœur bien épris de toujours douter de son bonheur.
Page 221 - J'ai remarqué ce trouble et cette émotion , Toujours avant-coureurs de quelque passion; Ce sentiment secret, qui, peint sur le visage , Trahit notre penchant, ou , du moins, le présage.
Page 350 - IL ne devine pas qu'on va le supplier De ne plus désormais penser à Rosalie. Ce que je viens de faire est un coup de partie Qui les sauve tous quatre, et moi-même avec eux. Car enfin il étoit pour moi bien douloureux D'être, sans y penser, le complice d'un crime Dont Mélanide alloit devenir la victime. Mais., en réparant tout, j'ai rempli mon devoir : Et comme enfin l'amour s'envole avec l'espoir, Le marquis, à présent, aura bien moins de peine A reprendre son cœur et sa première chaîne.
Page 39 - Eh ! bonjour, mon cher Chevalier. Où diable te fourres-tu donc ?Je viens de chez toi : il ya un siècle que je te cherche. Mais, à propos, comment se porte ma femme...
Page 374 - Vous-même montrez-moi que le m'étois trompé : Vous pouvez m'en donner la preuve la plus sûre; Je vOUS ai fait tantôt une assez grande injure'; En rival furieux je me suis égaré; Si vous ne m'êtes rien, je n'ai rien réparé. L'excuse n'a plus lieu. Votre honneur vous engage A laver dans mon sang un si sensible outrage. Osez donc me punir, puisque vous le devez.
Page 150 - Je suis assez payé lorsque je rends service ; Le plaisir d'obliger est mon droit de justice. Laissez-moi seulement envier le bonheur Dont vous allez jouir dans votre tendre ardeur. Quelle félicité , quelle douceur extrême Que celle de pouvoir posséder ce qu'on aime ! Votre contentement me cause ce transport : J'aime aussi bien que vous , et n'ai pas même sort. AGÉNOR. Vous ne méritez point une telle disgrace. ARISTE, voyant la fleuve. Ah ! ciel ! SCENE XIX. ARISTE, GERONTE, LA VEUVE, LISIDOR,...
Page 336 - Avec quelle malice elle se justifie ! La cruelle me brave encore et me défie! C'est un peu trop long-temps s'être laissé trahir : Pour ne vous plus aimer, il faudra vous haïr. Oui, je vous haïrai , je vous le certifie; C'est l'unique moyen de me sauver la vie. ROSALIE. Il ne falloit donc pas vous y prendre si tard.

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