Les œuvres de Mr. Gresset, Volume 4Chez Pellissari & Compagnie, 1746 - 579 pages |
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Page 21
... quitter ce féjour , Plus on lui trouve & d'efprit & de charmes ; Enfin , pourtant , il a paflé le Tour Du Monaftere , avec lui , fuit l'Amour . Pars , va , mon Fils , vole où l'honneur t'apelle , Reviens charmant , reviens toujours ...
... quitter ce féjour , Plus on lui trouve & d'efprit & de charmes ; Enfin , pourtant , il a paflé le Tour Du Monaftere , avec lui , fuit l'Amour . Pars , va , mon Fils , vole où l'honneur t'apelle , Reviens charmant , reviens toujours ...
Page 82
... , Et Phoebus n'eft point prêt encore A quitter les Nymphes des Mers . Aftre qui réglas ma naiflance , Pourquoi ta fuprême puiffance , En formant mes goûts & mon cœur " Y verfa - t'elle tant d'horreur Pour la monachale indolence LES OMBRES.
... , Et Phoebus n'eft point prêt encore A quitter les Nymphes des Mers . Aftre qui réglas ma naiflance , Pourquoi ta fuprême puiffance , En formant mes goûts & mon cœur " Y verfa - t'elle tant d'horreur Pour la monachale indolence LES OMBRES.
Page 91
... quitter les paifibles douceurs , Vole en ces lieux ; la voix de la Sageffe M'apelle ici loin du bruïant Permeffe , Loin du Vulgaire & des folles rumeurs . Parois fans crainte aux yeux d'une Déeffe Qui régle feule & ma lyre & mes mœurs ...
... quitter les paifibles douceurs , Vole en ces lieux ; la voix de la Sageffe M'apelle ici loin du bruïant Permeffe , Loin du Vulgaire & des folles rumeurs . Parois fans crainte aux yeux d'une Déeffe Qui régle feule & ma lyre & mes mœurs ...
Page 144
... quitter enfin leurs lugubres réduits . Obfervez - les tous deux dans une même fête : Cléon n'y paroitra que diftrait ou glacé ; Tout gliffe fur fes fens , nul plaifir ne s'arrête Au fond de fon cœur émouffé . Tout charmera Lifis ; cette ...
... quitter enfin leurs lugubres réduits . Obfervez - les tous deux dans une même fête : Cléon n'y paroitra que diftrait ou glacé ; Tout gliffe fur fes fens , nul plaifir ne s'arrête Au fond de fon cœur émouffé . Tout charmera Lifis ; cette ...
Page 14
... quitter ces beaux Vergers ; Aux champs François perdant mes charmes , Je fais fur des bords étrangers : Tu n'entens point dans ces prairies Les chants vantés des Bergeries , C'eft qu'il n'eft plus de vrais Bergers . Dès qu'une frivole ...
... quitter ces beaux Vergers ; Aux champs François perdant mes charmes , Je fais fur des bords étrangers : Tu n'entens point dans ces prairies Les chants vantés des Bergeries , C'eft qu'il n'eft plus de vrais Bergers . Dès qu'une frivole ...
Expressions et termes fréquents
afile aimable Ainfi airs ALZONDE amour ARONDE ARONDEL Arts auffi avoit beaux Berger Bergers bonheur brillant c'eft C'eſt champêtre chanter charmant cher Ciel Citoïen cœur crime DAMET Daphnis deferts defirs deftin déja Dieu Dieux douleur doux DUMONT EDOUARD efprit encens eſt étoit EUGENIE facrés fage faintes fans fçai fçait fçavez fecours fecret fein féjour fenfible fens fentimens fentiment feul fiécle filence fimple fleurs foibles foins foit folitaire fombre fonges font foupirs fous fouvent fuis fuit fujet funefte gloire goût Graces HAMILTON hautbois Héros heureux inftant j'ai jour l'amour l'efprit l'Harmonie l'hiftoire laiffe legere lieux loix long tems lumiere Lycoris malheurs MENAL Monfieur mortels Mufe Mufique n'eft n'étoit Nymphes Oifeau paffe penfer Perroquet plaifir plaifirs pleurs Poëfie premiere Printems raifon rapelle refte regrets rimes rivage SCENE SIDNE SIDNEI Sœurs Syrinx tendre tendreffe Tityre trifte VER-VERT vertu Virgile vois voix VOLFAX VORCESTRE yeux
Fréquemment cités
Page 17 - II nous vaut mieux vivre au sein de nos lares, Et conserver, paisibles casaniers, Notre vertu dans nos propres foyers, Que parcourir bords lointains et barbares : Sans quoi le cœur, victime des dangers, Revient chargé de vices étrangers. L'affreux destin du héros que je chante En éternise une preuve touchante : Tous les échos des parloirs de Nevers, Si l'on en doute, attesteront mes vers. A Nevers donc, chez les Visitandines...
Page 29 - D'un auteur, témoin oculaire, En sait-on "la réalité? J'ouvre les fastes : sur cet âge Partout je trouve des regrets; Tous ceux qui m'en offrent l'image Se plaignent d'être nés après. J'y lis que la terre fut teinte Du sang de son premier berger; Depuis ce jour, de maux atteinte, Elle s'arma pour le venger. Ce n'est donc qu'une belle fable ; N'envions rien à nos aïeux : En tout temps l'homme fut coupable, En tout temps il fut malheureux.
Page 23 - La nature sur chaque image Doit guider les traits du pinceau ; Tout doit y peindre un paysage , Des jeux, des fêtes sous l'ormeau: L'œil est choqué s'il voit reluire Les palais , l'or, et le porphyre , Où l'on ne doit voir qu'un hameau.
Page 23 - Affranchis l'églogue captive , Tire-la des chaînes de l'art ; Qu'elle soit tendre , mais naïve , Belle sans soin , vive sans fard ; Que dans des routes naturelles Elle cueille des fleurs nouvelles, Sans les chercher trop à l'écart. En industrieuse...
Page 73 - Vendre aux querelles du vulgaire Ma voix et ma tranquillité, Et, dans l'antre de la Chicane, Aux lois d'un tribunal profane Pliant la loi de l'Immortel, Par une éloquence anglicane Saper et le trône et l'autel?
Page 74 - D'une libre et sûre retraite Vit ignoré , content de peu , Et qui ne se voit point sans cesse Jouet de l'aveugle déesse...
Page 75 - II rencontre sur son passage Tous les jours des pays nouveaux , Tantôt un fertile rivage Bordé de coteaux fortunés , Tantôt une rive sauvage , Et des déserts abandonnés ; Parmi ces erreurs continues...
Page 20 - II est un art de donner d'heureux tours A l'étamine , à la plus simple toile. Souvent l'essaim des folâtres Amours , Essaim qui sait franchir grilles et tours , Donne aux bandeaux une grâce piquante , Un air galant à la guimpe flottante; Enfin , avant de paraître au parloir, On doit au moins deux coups d'œil au miroir ; Ceci soit dit entre nous, en silence.
Page 78 - Des divinités de vos bois. Parmi la foule trop habile Des beaux diseurs du nouveau style, Qui, par de bizarres détours, Quittant le ton de la nature, Répandent...
Page 68 - Sauvent du souffle de la mort Tantôt de l'azur d'un nuage Plus brillant que les plus beaux jours Je vois sortir l'ombre volage D'Anacréon , ce tendre sage , Le Nestor du galant rivage, Le patriarche des Amours. Épris de son doux badinage , Horace accourt à ses accens, Horace , l'ami du bon sens , Philosophe sans verbiage . Et poète sans fade encens. Autour de ces ombres...