Collection des mémoires relatifs à la Révolution française, Volume 1

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Page 72 - Caumartin porte en son cerveau De son temps l'histoire vivante ; Caumartin est toujours nouveau A mon oreille qu'il enchante ; Car dans sa tête sont écrits Et tous les faits et tous les dits Des grands hommes, des beaux esprits; Mille charmantes bagatelles, Des chansons vieilles et nouvelles, Et les annales immortelles Des ridicules de Paris.
Page 244 - La façon dont le Cardinal de Retz parle de lui-même, la franchise avec laquelle il découvre son caractère, avoue ses fautes, et nous instruit du mauvais succès qu'ont eu ses démarches imprudentes, n'encouragera personne à l'imiter : au contraire, ses malheurs sont une leçon pour les brouillons et les étourdis. On ne conçoit pas pourquoi cet homme a laissé sa confession générale par écrit. Si on l'a fait imprimer dans l'espérance que sa franchise lui vaudrait son absolution de la part...
Page 209 - La conversation du cardinal est également brillante et instructive. Il sait de tout , et rend avec clarté et grâce tout ce qu'il sait ; il parle sur les sciences et sur les objets d'érudition, comme Fontenelle a écrit ses Mondes , en mettant les matières les plus abstraites et les plus arides à la portée des gens du monde et des femmes , et les rendant dans des termes avec lesquels la bonne compagnie est accoutumée à traiter les objets de ses conversations les plus ordinaires. Personne...
Page 383 - Gera d'Adda rasé), et la partie du Mantouan qui est entre l'Oglio et le Pô ; celle par delà, à la république de Venise ; et ce qui est à la rive droite du Pô, au duc de Modène, avec l'éventualité du duché de Guastalla; et aux Génois la principauté d'Oneille avec Finale et le chàteau de Serravalle.
Page 19 - Après cela, pour vous dire le mal comme le bien, j'ai remarqué une habitude, trop tôt acquise, de voir tranquillement sur le champ de bataille des morts nus, des ennemis agonisants, des plaies fumantes. Pour moi, j'avouerai que le cœur me manqua et que j'eus besoin d'un flacon.
Page 18 - Français, humiliés devant cette fermeté anglaise, leur feu roulant qui ressemblait à l'enfer, que j'avoue qui rend stupides les spectateurs les plus oisifs. Alors on désespéra de la république. Quelques-uns de nos généraux, qui ont plus de courage de cœur que d'esprit, donnèrent des conseils fort prudents.
Page 154 - Je suis obligé de convenir que les mœurs secrètes de mon père n'étaient pas parfaitement pures, et je l'ai vu de trop près pour croire qu'il ait été dévot ; mais il faisait respecter la décence et la religion, et en...
Page 194 - Les yeux en devenaient humides de tendresse pour ce pauvre petit prince, échappé à tant de dangers dans sa jeunesse, seul rejeton d'une famille nombreuse, qui tout entière avait péri, non sans soupçon d'empoisonnement.
Page 279 - Duchesse , afin d'empêcher son fils de faire une telle sottise, et la sottise n'eut effectivement pas lieu. Que l'on juge de la délicatesse d'une telle manœuvre. Il est certain que Moncrif, rentrant un soir chez son prince , trouva chez le suisse un ordre formel de ne plus approcher de la maison. Ce qui a confirmé dans la pensée que l'énigme devait s'expliquer comme j'ai dit, c'est que depuis ce moment madame la Duchesse accueillit Moncrif chez elle, et qu'il a présentement dans cette maison...
Page 454 - Voltaire vous serait, je crois, infiniment obligé si vous vouliez bien conserver cette entreprise au sieur Marchand. Mais si vous croyez que le sieur de Vallat vous serve mieux, les sieurs Marchand et Devin vous supplient du moins d'exiger du sieur de Vallat qu'il prenne les mêmes fournitures au prix qu'elles leur ont coûté, en montrant leur facture, ce qui me paraît selon toute justice, puisque sans cela ils se trouveraient ruinés. Je crois que m. de Voltaire ne pourra pas sitôt vous recommander...

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