Plus n'est-il ce ruissel où l'été fraîches ondes Doucettement baignaient ses membres délicats : Un baiser à ce coup n'en charme point sa peine, Un chacun sur un bord, las! auront beau nous rendre ; A temps se tut Blanchette. Or passait là son père, Qu'avez, ma chère enfant? En bref par Silvanire Hymen les y fêta. Vint Amour en cachette, BERQUIN. L'ORAGE. LA campagne languissait, Aride, embrasée, Et Flore dépérissait Faute de rosée : D'Aurore les tendres pleurs Tout brûlait l'émail des fleurs, ́Enfin le ciel se couvrit : On reprit courage; C'était un orage: Déjà le vent déchaîné Fait frémir la terre; Dans le nuage entraîné Cache la lumière; Le voyageur tremblant fuit Sous une chaumière ; Mais la peur qui l'y conduit Entre la première. Plus n'est-il ce ruissel où l'été fraîches ondes Un baiser à ce coup n'en charme point sa peine, Un chacun sur un bord, las! auront beau nous rendre ; A temps se tut Blanchette. Or passait là son père, Qu'avez, ma chère enfant? En bref par Silvanire Hymen les y fêta. Vint Amour en cachette, BERQUIN. L'ORAGE. La campagne languissait, Aride, embrasée, Et Flore dépérissait Faute de rosée : D'Aurore les tendres pleurs Tout brûlait l'émail des fleurs, Enfin le ciel se couvrit : On reprit courage; C'était un orage: Fait frémir la terre; Dans le nuage entraîné Cache la lumière; Le voyageur tremblant fuit Sous une chaumière ; Mais la peur qui l'y conduit |