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ORDRE DE LA

CONFIRMATION

OU DE L'IMPOSITION DES MAINS SUR CEUX QUI ONT ÉTÉ BAPTISÉS, ET QUI ONT ATTEINT L'ÂGE DE DISCRETION.

Au jour assigné, tous ceux qui doivent être alors confirmés étant placés et rangés debout devant l'Evêque, celui-ci, ou quelque autre Ministre à qui il en aura donné la charge, lira la Préface qui suit:

AF

FIN que la Confirmation soit administrée avec une plus grande édification pour ceux qui doivent la recevoir, il a semblé bon à l'Eglise d'ordonner que personne ne sera confirmé avant de savoir dire le Symbole, l'Orai son Dominicale et les Dix Commandements, et répondre aux autres questions qui sont contenues dans le petit Catéchisme. Et il est fort à propos d'observer cet ordre, afin que les enfants qui sont parvenus à l'âge de discrétion, ayant appris ce que leurs Parrains et leurs Marraines ont promis pour eux, au Baptême, puissent, de leur propre mouvement et de leur propre bouche, le ratifier et le confirmer publiquement, en présence de l'Eglise; et promettre aussi qu'avec la grâce de Dieu, ils tâcheront eux-mêmes, durant tout le cours de leur vie, de garder fidèlement les choses auxquelles ils auront acquiescé, de leur propre aveu.

¶ Puis l'Evêque dira:

RENOUVELEZ-vous ici, en la présence de Dieu et de cette congrégation, la promesse et le vœu solennels que vous avez faits, ou qui ont été faits en votre nom, à votre Baptême; les ratifiant et les confirmant; et vous reconnaissant obligés de croire et de faire tout ce à quoi vous vous êtes engagés, ou à quoi vos Répondants se sont engagés pour vous ?

¶ Et chacun répondra, à haute voix:

Oui.

L'Evêque.

NOTRE aide est au Nom de l'Eternel;
Réponse. Qui a fait les cieux et la terre.
L'Evêque. Que le Nom de l'Eternel soit béni;
Réponse. Dès maintenant et à toujours.
L'Evé que. Eternel, écoute notre requête;
Réponse. Et que notre cri vienne jusqu'à toi.

L'Evêque. Prions Dieu.

IEU éternel et tout-puissant, qui as daigné régénérer d'eau et du Saint-Esprit tes serviteurs ici présents, et qui leur as accordé la rémission de tous leurs péchés; nous te supplions, ô Seigneur, de les fortifier, par le SaintEsprit, le Consolateur, et d'augmenter en eux, de jour en jour, les divers dons de ta grâce: l'esprit de sagesse et d'intelligence, l'esprit de conseil et de force spirituelle, l'esprit de science et de vraie piété; et remplis-les, Seigneur, de l'esprit de ta sainte crainte, dès maintenant et à toujours. Amen.

T Alors ils s'agenouilleront tous en ordre devant l'Evêque, qui mettra ses mains sur la tête de chacun, l'un après l'autre, disant:

PROTÈGE, & Seigneur, ton enfant (ou ton serviteur) par

ta grâce céleste, afin qu'il soit toujours du nombre des tiens, et qu'il croisse, chaque jour, de plus en plus dans ton Saint-Esprit, jusqu'à ce qu'il parvienne à ton royaume

éternel. Amen.

¶ Puis l'Evêque dira:

Le Seigneur soit avec vous.
Réponse. Et avec ton esprit.

Et tous so mettant à genoux, l'Evêque ajoutera:

Prions Dieu.

NOTRE Père qui es aux cieux, Ton Nom soit sanctifié ;

Ton Règne vienne; Ta Volonté soit faite sur la terre, comme au ciel; Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien; Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; Et ne nous abandonne point à la tentation, mais délivre-nous du malin. Amen.

DIE

Et ces Collectes.

IEU éternel et tout-puissant, qui nous donnes de vouloir et d'exécuter les choses qui sont bonnes, et agréables à ta divine Majesté; nous te présentons nos humbles supplications pour tes serviteurs ici présents, sur qui, suivant l'exemple de tes saints Apôtres, nous venons d'imposer nos mains, pour les assurer, par ce signe, de ta faveur et de ta tendre bonté envers eux. Nous te supplions que ta main paternelle les couvre en tout temps; que ton SaintEsprit soit toujours avec eux; et que tu les conduises tellement dans la connaissance et dans l'obéissance de ta Parole, qu'à la fin, ils puissent obtenir la vie éternelle; par notre Seigneur Jésus-Christ, qui, avec toi et avec le Saint-Esprit, vit et règne, un seul Dieu, aux siècles des siècles. Amen.

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SEIGNEUR tout-puissant, Dieu éternel, daigne, nous t'en supplions, diriger, sanctifier et conduire nos ames et nos corps dans les sentiers de ta loi, et dans l'obéissance à tes commandements; afin que, par ta toute-puissante protection, ici-bas et dans l'éternité, nous soyons préservés à jamais, en corps et en ame; par Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur. Amen.

¶ Alors l'Evêque les bénira, disant:

A bénédiction de Dieu Tout-Puissant, le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, soit sur vous, et demeure en vous éternellement. Amen.

¶ Et personne ne sera admis à la Sainte Cène avant d'être confirmé, ou d'être prêt et disposé à l'être.

FORME DE LA

CÉLÉBRATION DU MARIAGE.

Les lois concernant le Mariage, soit par publication de bans dans les Eglises, soit par Licence, étant différentes dans les divers Etats, chaque Ministre, dans tout ce qui regarde le contrat civil entre les parties, est soumis à ces lois.

¶ Et quand il y aura des Annonces, elles seront publiées comme suit:

et N. de

Je publie les bans de Mariage entre M. de Si quel qu'un de vous connaît quelque cause ou quelque juste empéchement pour quoi ces deux personnes ne sauraient être unies ensemble dans le saint Mariage, il est prié de le déclarer. C'est ici la première (la seconde, ou la troisième,)

annonce.

Au jour et au temps marqué pour la célébration du Mariage, ceux qui veulent se marier, viendront dans la nef de l'Eglise, ou seront prêts dans quelque maison convenable, avec leurs amis et leurs voisins. Et là, étant l'un auprès de l'autre, l'homme à la droite, et la femme à la gauche, le Ministre dira:

MES

ES bien-aimés, nous sommes réunis ici, en la présence de Dieu et de cette assemblée, pour unir ensemble cet homme et cette femme dans le saint Mariage, que Saint Paul recommande comme étant honorable entre tous. C'est pourquoi, l'on ne doit pas s'y engager avec imprudence ou légèreté; mais avec respect, avec discrétion, avec prudence, et après mûre délibération, dans la crainte de Dieu. Ces deux personnes ici présentes sont venues pour être unies dans ce saint état. Si quelqu'un peut prouver qu'il y a quelque juste empêchement à ce qu'elles puissent être légitimement mariées ensemble, qu'il le dise à présent, ou qu'à l'avenir, il s'en taise à jamais.

JE

¶ Puis, s'adressant aux personnes qui doivent être mariées, il leur dira: E vous somme et vous adjure tous deux, comme vous en devez répondre, au jour terrible du jugement, où les secrets de tous les cœurs seront manifestés, si l'un ou l'autre de vous connaît quelque empêchement à ce que vous puis

siez être légitimement mariés ensemble, de le déclarer présentement. Car soyez assurés que tous ceux qui sont unis ensemble autrement que la Parole de Dieu ne le per met, leur mariage n'est point légitime.

Au cas que le Ministre ait quelque doute au sujet de la légitimité du Mariage proposé, il peut demander une caution suffisante pour son indemnite; mais si nul empêchement n'est allégué, ou soupçonné, le Ministre dira à l'homme:

M.

VEUX-tu avoir cette femme pour ton épouse, et vivre

état de Mariage? Veux-tu l'aimer, la chérir, l'honorer, et la garder, en temps de maladie et en temps de santé; et, renonçant à toute autre femme, veux-tu t'attacher à elle seule, tant que vous vivrez tous deux ?

N.

¶ L'Homme répondra:

Oui.

¶ Puis le Ministre dira à la Femme :

VEUX-tu avoir cet homme pour ton mari, et vivre avec lui, selon l'ordonnance de Dieu, dans le saint état de Mariage? Veux-tu lui obéir, le servir, l'aimer, l'honorer, et le garder, en temps de maladie et en temps de santé; et, renonçant à tout autre homme, veux-tu t'attacher à lui seul, tant que vous vivrez tous deux?

T Et la Femme répondra:

Oui.

¶ Puis le Ministre dira:

UI est-ce qui donne cette femme en mariage à cet homme?

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¶ Puis ils se donneront la foi l'un à l'autre, de cette manière: Le Ministre, recevant la Femme de la main de son Père ou de son ami, la fera prendre à l'Homme par la main droite, et fera dire après lui à ce dernier ce qui suit:

JE

M. te prends N. pour ma femme et épouse, pour t'avoir et te garder dès ce jour et à l'avenir, que tu sois meilleure ou pire, plus riche ou plus pauvre, en maladie ou en santé; pour t'aimer et te chérir, jusqu'à ce que la mort nous sépare, selon la sainte ordonnance de Dieu; et sur cela je t'engage ma foi.

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