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ourselves, and, even did we not, the minds of all are, nevertheless, resolved on the subject. This Treaty, the offspring of mutual friendship and good will, will for ever possess a force, which those Treaties dictated by policy and power never yet possessed.

Your Excellency will cause the contents of this Letter to be published, and I hope if there be one who is still undeceived, that he will no longer be so on perusing it. If, however, it should not have that effect, let that Man be considered as a disturber of the public tranquillity, who in any way manifests dissatisfaction or discontent.

I am informed that 400 Men or upwards, are coming from The Havannah to this Port, destined by the Captain General of that Island, to garrison this place. Circumstances have changed, and these Troops, far from being useful, would be most prejudicial, because amongst other evils, they would cause a doubt of my good faith, whilst so small a number of Soldiers, even if we were capable of defence, could not avail us. What Soldier can be ignorant of the defence which Vera Cruz could make even if garrisoned? and supposing the fortifications of the first order, what would be the result?-It must fall. But, if it could be preserved?-It would be of no use to Spain. This being granted, and referring to what I have already said, I warn your Excellency (and in case of inattention to the warning, I shall hold you responsible) not to permit the disembarkation of those Troops; but should they have already arrived, you will command them immediately to re-embark your Excellency will so dispose them, that they may return to the place from whence they set out, and, to this end, your Excellency may make use of any resources or funds, however privileged, apon the understanding that your Excellency will not escape reprehension if you do not fulfil my intention, as, for this purpose, I delegate to you all the authority which I possess myself. If, however, they have not arrived, let a small Vessel be immediately equipped, one best adapted to cruise in that part of the sea through which they must of necessity pass, to acquaint them with my determination, so that they return without entering the Port. Should sickness, want of provisions, or any other cause, oblige them to land before they can alter their course, let them make for Tampico or Campeachy; in which case, your Excellency will direct the Authorities to assist them, and you will inform me of the event, that I may issue the requisite orders.

This service is of the greatest importance, and I trust that it will be punctually performed: I confide in your Excellency's activity, and in the judgment with which you know how to make your arrangements. This Letter is conveyed by an Extraordinary Courier, and your Excellency will use the same means for returning me an answer, and will not fail to give me due notice of whatever may have occurred worthy of attention. May God preserve your Excellency many years. His Excellency the Governor of Vera Cruz.

JUAN O'DONOJU.

PAPERS relative to the change of Government in Piedmont.

March, April, 1821.

LIST OF PAPERS.

No.

1821.

Page.

1. Proclamation of the King of Sardinia, relative to the

proceedings of the Insurgents in Piedmont.... ..Turin,... 12th March. 1241 2. Act of Abdication of the King, Victor Emanuel,.. Turin,... 13th March. 1242 3. Decree of the Prince Regent, for the publication

of the Spanish Constitution ....

...... Turin,.....
... 13th March. 1243

4. Declaration of the Duke of Genoa, on his assumption of the Government ....

....Modena,.16th March. 1244

5. Ordinance of the Duke of Genoa, for the restoration of Order, &c.

.....

.... Modena,....3d April. 1245

6. Act confirmatory of the Abdication of the King, Victor Emanuel..

Nice......19th April. 1246

No. 1.-Proclamation of the King of Sardinia, relative to the Proceedings of the Insurgents in Piedmont.

(Traduction.)

Turin, le 12 Mars, 1821. VICTOR-EMMANUEL, par la Grace de Dieu, Roi de Sardaigne, de Chypre, et de Jérusalem, Duc de Savoie et de Gênes, Prince de Piémont, &c. &c.

Depuis le jour où il plu à Dieu de nous rappeler au Gouvernement de nos Etats du Continent, nous avons dans toutes les circonstances cherché à montrer à nos Sujets les effets de nos soins paternels.

Nous sommes particulièrement parvenu à maintenir dans tous les esprits l'union et la concorde, et à éloigner toutes les occasions de haine, de vengeance, ou d'esprit de parti.

Nos Sujets se sont conformés à nos sentimens. A leur gloire, à la nôtre et à l'admiration de l'Europe, au milieu de tant de troubles qui ont agité les Pays Etrangers, la tranquillité de nos fidèles Provinces n'a été nullement compromise.

Nous nous sommes encore, dès le principe, complu à distinguer par de singulières démonstrations d'affection, nos Sujets Militaires.

Nous avons reçu de cette partie de nos Sujets des preuves pures et non équivoques de valeur et de fidélité.

Mais aujourd'hui, tandis que le dévoûement de nos Provinces et de l'Armée est toujours le même, nous voyous persister dans une désobéissance ouverte quelques corps de Troupes, qui ont abandonné leurs Chefs, se sont renfermés dans la Citadelle d'Alexandrie, et qui n'ont point voulu renoncer à leurs coupables desseins sur la première invitation que dans notre amour nous leurs avons adressé.

Nous voyons avec une douleur inexprimable le péril auquel la

coupable obstination d'un petit nombre expose, non seulement la tranquillité, mais le sort même et l'Indépendance de la Patrie.

En conséquence, nous nous remettons nous-mêmes, et nous remettons notre Cause, à la Providence Divine; nous recommandons nous et notre Cause à la fermeté de nos Sujets fidèles. Mus par notre conscience et par notre affection paternelle, nous déclarons à tous généralement qu'une délibération très-récente, franche et unanime des grandes Puissances nos Alliées, a décidé que jamais dans aucun cas on ne verroit par aucune d'elles approuver, et encore moins sanctionner, des Actes qui tendent à la subversion de l'ordre légitime et politique qui existe en Europe.

Que les trois Puissances, l'Autriche, la Russie, et la Prusse,s'empresseront de venger à main armée tout attentat contraire à la conservation de cet ordre.

Dans ces circonstances, après une mûre délibération de notre part, et fermement résolus de ne permettre, reconnoître, ni encore moins autoriser par notre concours rien d'où puisse naître l'occasion d'une invasion étrangère; fermes dans notre dessein d'user de tous les moyens qui pourront épargner le sang de nos bien-aimés Sujets; nous exprimons ici la douleur qui oppresse notre cœur paternel, en faisant connoître à la face de l'Europe, qu'il faudra en réjeter la faute sur les infracteurs de l'ordre légitime, si une autre Armée que la nôtre vient à pénêtrer dans l'intérieur de nos Etats, ou si, dont nous pensons avec horreur, les discordes civiles venoient à tomber sur nos Peuples que nous avons toujours regardés, et que nous ne cesserons de regarder, comme la partie la plus chérie de notre famille.

Donné à Turin, le 12 Mars 1821.

VICTOR EMMANUEL.

No. 2.-Act of Abdication of Victor Emanuel, King of Sardinia. (Traduction.) Turin, le 13 Mars, 1821. VICTOR EMMANUEL, par la grâce de Dieu, Roi de Sardaigne, de Chypre et de Jérusalem, Duc de Savoie et de Gênes, Prince de Piémont,

etc. etc.

Au milieu des vicissitudes, qui ont agité une grande partie de notre vie passée, et qui ont insensiblement épuisé nos forces et notre santé, nous avons souvent songé à abdiquer la Couronne.

A cette idée, que nous avons toujours eu, s'est jointe encore la considération des difficultés sans cesse croissantes que nous offrent dans les temps présens les affaires publiques, notre constant désir ayant toujours été de faire tout ce qui peut contribuer au bonheur de nos Peuples chéris.

Décidé à accomplir aujourd'hui ce dessein, nous avons résolu, notre Conseil d'Etat entendu, de choisir et de nommer Régent de nos Etats

notre bien aimé cousin, le Prince Charles-Amédée Albert de Savoie, Prince de Carignan, lui conférant en conséquence toute notre Autorité. Et par ce même Acte de notre royale et libre volonté, notre Conseil entendu, nous déclarons:

Qu'à compter du 13 Mars courant, nous renonçons irrévocablement à la Couronne, et par-là-même à exercer nos droits de Souveraineté, tant sur les Pays que nous possédons actuellement, que sur ceux qui, par des Traités ou autrement, pourroient nous revenir par droit de succession.

Nous entendons toutefois que les réserves suivantes séront les conditions essentielles de notre abdication, savoir:

1. Que nous conserverons le titre et la dignité de Roi, et les honneurs dont nous avons joui jusqu'à présent;

2. Qu'il nous sera payé par quartier et d'avance une pension annuelle de 1,000,000 de livres de Piémont, nous reservant en outre la propriété et disponibilité de nos biens meubles et immeubles, propriétés allodiales et patrimoniales;

3. Que nous serons libres, nous et notre Famille, de choisir le lieu qu'il nous plaira pour notre résidence ;

4. Que nous serons libres de choisir les Personnes avec lesquelles nous voudrons vivre, et qu'il nous plaira d'admettre à notre service ou à celui de notre Famille;

5. Que tous les Actes passés en faveur de la Reine Marie ThérèseBéatrix Victoire, Duchesse de Modène; Marie-Thérèse FerdinandeFélicité, Princesse de Lucques; Marie-Anne-Richarda-Caroline et Marie-Christine-Caroline, nos bien aimées filles, conserveront leur plein effet et vigueur.

Fait à Turin, le 13 Mars, 1821.

VICTOR EMMANUEL.

No. 3.-Decree of The Prince Regent, for the publication of the Spanish Constitution.--Turin, 13th March, 1821. (Traduction.) CHARLES ALBERT de Savoie, Prince de Carignan, Régent.

L'urgence des circonstances dans lesquelles Sa Majesté le Roi Victor Emmanuel nous a nommé Régent du Royaume, quoique le droit d'y succéder ne nous appartient pas, le désir si manifesté par le Peuple d'une Constitution conforme à celle qui régit l'Espagne, nous mettent à même de satisfaire autant qu'il peut dépendre de nous, à ce que le salut du Royaume exige évidemment aujourd'hui, et d'adhérer aux désirs communs exprimés avec une ardeur indicible.

Dans un moment aussi difficile, il ne nous a pas été possible de consulter exactement les bornes ordinaires de l'Autorité d'un Régent. Notre respect et notre soumission à Sa Majesté Charles-Felix, auquel est dévolu le Trône, nous auroient engagé à n'apporter aucun

changement aux Lois fondamentales du Royaume, ou du moins à attendre que les intentions du nouveau Souverain nous fussent connues. Mais comme l'exigence des circonstances est manifeste, comme il importe surtout de rendre au nouveau Roi un Peuple sain et sauf, heureux et non pas déchiré par les factions et la guerre civile; ayant pesé mûrement toutes ces raisons et de l'avis de notre Conseil d'Etat, persuadé d'ailleurs que Sa Majesté le Roi, mû par la même considération révêtira cette délibération de son approbation souveraine, nous avons résolu ce qui suit:

La Constitution d'Espagne sera promulguée et observée comme Loi de l'Etat, avec les modifications qui seront délibérées par la Représentation Nationale, d'accord avec Sa Majesté le Roi.

Donné à Turin, le 13 Mars, 1821.

CHARLES ALBERT.

No. 4.-Declaration of The Duke of Genoa, on his assumption of the Government.-Modena, 16th March, 1821. (Traduction.)

Nous, Charles-Félix de Savoie, Duc de Gènes, etc. etc.

Déclarons par la présente, qu'en vertu de l'Acte d'Abdication de la Couronne, émané, en date du 13 Mars, 1821, de Sa Majesté le Roi Victor-Emmanuel de Sardaigne, notre bien-aimé Frère, et qu'il nous a communiqué, nous avons pris l'exercice de toute l'autorité et de tout le pouvoir royal, qui nous appartient légitimement dans les circonstances actuelles, mais que nous differons de prendre le titre de Roi jusqu'à ce que Sa Majesté notre bien aimé Frère, placé dans une situation parfaitement libre, nous fasse connoître que telle est sa volonté.

Déclarons en outre que, bien loin de consentir à quelque changement que ce soit dans la forme du Gouvernement préexistant à la dite Abdication du Roi, notre bien aimé Frère, nous regarderons toujours comme rebelles tous ceux des Sujets du Roi qui se seroient permis ou se permettroient, soit de proclamer une Constitution, soit de faire quelque autre innovation contraire à la plénitude de l'Autorité Royale; déclarons nul tout Acte de compétence Souveraine qui pourroit avoir été fait ou être fait depuis la dite Abdication du Roi, notre bien aimé Frère, lequel Acte n'émaneroit pas de nous ou n'auroit pas été expressément sanctionné par nous.

En même temps nous engageons tous les Sujets du Roi, soit qu'ils appartiennent à l'Armée ou à toute autre classe, et qui sont restés fidèles, à persévérer dans leurs sentimens de fidélité et à s'opposer avec énergie au petit nombre de rebelles, à se tenir prêts à obéir à tous nos ordres, et à tout appel pour rétablir l'ordre légitime, tandis que nous mettrons tout en œuvre pour les secourir le plus promptement possible.

Plein de confiance dans la grâce et l'assistance de Dieu, qui tou

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