Histoire des doctrines morales et politiques des trois derniers siècles, Volume 3

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A. Cherbuliez, 1837
 

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Fréquemment cités

Page 202 - Sire, un grand, un prince n'est pas né pour lui seul ; il se doit à ses sujets : les peuples , en l'élevant, lui ont confié la puissance et l'autorité, et se sont réservé en échange ses soins, son temps, sa vigilance : ce n'est pas une idole qu'ils ont voulu se faire pour l'adorer ; c'est un surveillant qu'ils ont mis à leur tête pour les protéger et pour les défendre : ce n'est pas de ces divinités inutiles qui ont des yeux et...
Page 165 - ... ceux qui parviennent dans les monarchies ne sont le plus souvent que de petits brouillons, de petits fripons, de petits intrigants, à qui les petits talents qui font dans les cours parvenir aux grandes places ne servent qu'à montrer au public leur ineptie aussitôt qu'ils y sont parvenus.
Page 204 - Nos prêtres ne sont pas ce qu'un vain peuple pense ; Notre crédulité fait toute leur science.
Page 152 - La nation anglaise est la seule de la terre qui soit parvenue à régler le pouvoir des rois en leur résistant, et qui d'efforts en efforts ait enfin établi ce gouvernement sage où le prince, tout-puissant pour faire du bien, a les mains liées pour faire le mal; où les seigneurs sont grands sans insolence et sans vassaux, et où le peuple partage le gouvernement sans confusion.
Page 169 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 165 - J'appelle donc république tout État régi par des lois, sous quelque forme d'administration que ce puisse être : car alors seulement l'intérêt public gouverne , et la chose publique est quelque chose. Tout gouvernement légitime est républicain * : j'expliquerai ci-après ce que c'est que gouvernement.
Page 357 - Ce n'est ni pour caresser d'anciennes habitudes, ni par aucun sentiment superstitieux de royalisme, que je préfère la monarchie. Je la préfère , parce qu'il m'est démontré qu'il ya plus de liberté pour le citoyen dans la monarchie que dans la république. Tout autre motif de détermination me paraît puéril. Le meilleur régime social est , à mon avis, celui où...
Page 202 - TOUT CE QU'ILS SONT; c'est à eux à n'être ce qu'ils sont que pour les peuples. Oui, sire, c'est le CHOIX de la nation qui mit d'abord le sceptre entre les mains de vos ancêtres; c'est elle qui les éleva sur le bouclier militaire et les proclama souverains. Le royaume devint ensuite l'héritage de leurs successeurs, * Ecueils de la Piété des Grands.
Page 382 - Les entreprises contre la liberté d'un Peuple sont un attentat contre tous les autres. 16. Les ligues qui ont pour objet une guerre offensive, les traités ou alliances qui peuvent nuire à l'intérêt d'un Peuple sont un attentat contre la famille humaine.
Page 376 - Le principe de toute souveraineté réside dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut avoir une autorité qui n'en émane expressément. » Tout gouvernement a pour unique but le bien commun. Cet intérêt exige que les pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire, soient distincts et définis, et que leur organisation assure la représentation libre des citoyens, la responsabilité des agens et l'impartialité des juges.

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