Projet de paix perpétuelle. Polysynodie de l'abbé de Saint-Pierre. Contrat social. Considérations sur le gouvernement de PologneDeterville et Lefévre, 1817 |
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
abus acte affaires aisément ames assemblées avantages avoient avoit besoin centuries CHAPITRE chefs choses citoyens civil comices commun confédération conseil constitution contrat contrat social corps politique déja diéte diétines dire doit donner élections établir état étoient étoit faudroit foible force forme gouver gouvernement Grotius guerre Henri IV hommes intérêts j'ai jamais jugement l'abbé de Saint-Pierre l'autre l'état l'Europe l'intérêt laisser législation liberté licteurs logne lois Lycurgue magistrats maximes membres ment mieux mœurs monarchie moyen n'en n'étoit nation nement nonces paix perpétuelle palatinats parcequ'il parceque paroît particuliers patriciens patrie pays peuple Pologne Polonois polysynodie pourroit pouvoir premier prince projet public publique puissance exécutive puisse qu'un raison rapport république république de Venise reste rien rois roit Romains Rome s'il sauroit sénat sénateurs sera seroient seroit seul sitôt social sorte souverain Sparte suffrages sujets sur-tout systême tion toyens tribunat tribus veto visirat Voilà volonté générale voudrois
Fréquemment cités
Page 126 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 127 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
Page 134 - Du domaine réel. • membre de la communauté se donne à elle au moment qu'elle se forme, tel qu'il se trouve actuellement , lui et toutes ses forces , dont les biens qu'il possède font partie.
Page 237 - La souveraineté ne peut être représentée , par la même raison qu'elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale , et la volonté ne se représente point : elle est la même , ou elle est autre ; il n'ya point de milieu.
Page 140 - Le souverain peut bien dire, Je veux actuellement ce que veut un tel homme, ou du moins ce qu'il dit vouloir; mais il ne peut pas dire, Ce que cet homme voudra demain, je le voudrai encore...
Page 130 - ... il est contre la nature du corps politique que le souverain s'impose une loi qu'il ne puisse enfreindre. Ne pouvant se considérer que sous un seul et même rapport, il est alors dans le cas d'un particulier contractant avec soi-même ; par où l'on voit qu'il n'ya ni ne peut y avoir nulle espèce de loi fondamentale obligatoire pour le corps du peuple, pas même le contrat social.
Page 158 - Les lois ne sont proprement que les conditions de l'association civile. Le peuple , soumis aux lois , en doit être l'auteur ; il n'appartient qu'à ceux qui s'associent de régler les conditions de la société.
Page 255 - Quand on propose une loi dans l'assemblée du peuple , ce qu'on leur demande n'est pas précisément s'ils approuvent la proposition ou s'ils la rejettent, mais si elle est conforme, ou non, à la volonté générale , qui est la leur...
Page 159 - Les particuliers voient le bien qu'ils rejettent ; le public veut le bien qu'il ne voit pas. Tous ont également besoin de guides. Il faut obliger les uns à conformer leurs volontés à leur raison; il faut apprendre à l'autre à connaître ce qu'il veut.
Page 126 - Les clauses de ce contrat sont tellement déterminées par la nature de l'acte que la moindre modification les rendrait vaines et de nul effet ; en sorte que, bien qu'elles n'aient peut-être jamais été formellement énoncées, elles sont partout les mêmes, partout tacitement admises et reconnues...