Oeuvres complètes de Voltaire, Volume 7chez Thomine et Fortic, 1821 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 178 - Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'aurai pas le plaisir d'être témoin. Les Français arrivent tard à tout, mais enfin ils arrivent. La lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera à la première occasion; et alors ce sera un beau tapage. Les jeunes gens sont bien heureux; ils verront de belles choses.
Page 102 - Malheureusement il m'a fourré là très mal à propos. Il dit au conseil que j'ai fait le Sermon des cinquante. Ah, Jean-Jacques! cela n'est pas d'un philosophe : il est infame d'être délateur ; il est abominable de dénoncer son confrère, et de le calomnier aussi injustement.
Page 470 - Calas, et celle d'Élie, et tant d'autres ; nous versions des larmes d'attendrissement le petit Calas et moi. Mes vieux yeux en fournissaient autant que les siens; nous étouffions, mes chers anges.
Page 41 - Cependant cette raison tant persécutée gagne tous les jours du terrain. On a beau faire, il arrivera en France, chez les honnêtes gens, ce qui est arrivé en Angleterre. Nous avons pris des Anglais les annuités, les rentes tournantes, les fonds d'amortissement, la construction et la manœuvre des vaisseaux, l'attraction, le calcul différentiel, les sept couleurs primitives, l'inoculation; nous prenons insensiblement leur noble liberté de penser, et leur profond mépris pour les fadaises de...
Page 41 - Énégu (i); et quand il disait que, s'ilavait la main pleine de vérités, il n'en lâcherait aucune , c'était parce qu'il en avait lâché, et qu'on lui avait donné sur les doigts. Cependant cette raison tant persécutée gagne tous les jours du terrain.
Page 513 - C'est à mon gré le plus grand service qu'on puisse rendre au genre humain, de séparer le sot peuple des honnêtes gens pour jamais ; et il me semble que la chose est assez avancée. On ne saurait souffrir l'absurde insolence de ceux qui vous disent : Je veux que vous pensiez comme votre tailleur et votre blanchisseuse.
Page 96 - M. d'Alembert? non seulement il a beaucoup d'esprit, mais il l'a très décidé, et c'est beaucoup ; car le monde est plein de gens d'esprit qui ne savent comment ils doivent penser. Adieu, madame; songez, je vous prie, que vous me devez quelque respect ; car si dans le royaume des aveugles les borgnes sonl rois , je suis assurément plus que borgne ; mais que ce respect ne diminue rien de vos bontés. 11 ya long-temps que je suis privé du bonheur de vous voir et de vous entendre ; je mourrai probablement...
Page 431 - Boufflers est une des singulières créatures qui soient au monde; il peint en pastel fort joliment ; tantôt il monte à cheval tout seul à cinq heures du matin, et s'en va peindre des femmes à Lausanne; il exploite ses...
Page 632 - Je vous assure que dans peu il n'y aura que la canaille sous les étendards de nos ennemis, et nous ne voulons de cette canaille ni pour partisans, ni pour adversaires. Nous sommes un corps de braves chevaliers, défenseurs de la vérité, qui n'admettons parmi nous que des gens bien élevés. Allons brave Diderot, intrépide d'Alembert, joignez-vous à mon cher Damilaville, courez...
Page 607 - Il est absolument nécessaire que vous et vos amis vous répandiez dans le public que les citoyens ont raison contre les magistrats; car il est certain que le peuple ne veut que la liberté, et que la magistrature ambitionne une puissance absolue. Y at-il rien de plus tyrannique, par exemple, que d'ôter la liberté de la presse? et comment un peuple peut-il se dire libre, quand il ne lui est pas permis de penser par écrit?