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bres législatives.

4 octobre.

5 octobre.

20 septembre. BAVIÈRE- Ouverture de la session des cham

27 septembre. ToSCANE. - Changement de ministère.

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21 octobre.

Creil à Compiègne, partie de la ligne de Creil
à Saint-Quentin.

254

389

496

515

485

4 novembre. SUISSE. — Déclaration de guerre de la diète fédérale contre la ligue des cantons séparatistes (sonderbund).

458

7 novembre. FRANCE.

10 novembre. FRANCE.

Banquet de Lille.

Adjudication à la maison Rots

child frères d'un emprunt de 250 millions.

13 novembre. Suisse. - Prise de Fribourg. 20 novembre. Hesse électORALE.

Mort de S. A. R. l'électeur Guillaume II, successeur, nominal du prince corégent Frédéric-Guillaume.

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22 novembre. SUISSE. Prise de Lucerne. 23 novembre. FRANCE. Algérie.

461

Reddition et soumis

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sion d'Abd-el-Kader.

23 novembre. GRANDE-BRETAGNE.- Ouverture de la session

extraordinaire du Parlement.

Clôture de la session des chambres législatives.

2 décembre. PRUSSE.

de Posen par le tribunal criminel de Berlin.

7 décembre. TOSCANE.

zano.

31 décembre. FRANCE.

Solution de la question de Fiviz

Mort de madame la princesse Adélaïde d'Orléans, sœur du Roi.

294

157

394

Jugement des Polonais insurgés

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HISTORIQUE UNIVERSEL

POUR 1847.

PREMIÈRE PARTIE.

HISTOIRE DE FRANCE.

CHAPITRE PREMIER.

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Discussion de l'Adresse à

Situation du pays. —Ouverture des Chambres.- Discours du Roi. - Discussion de l'Adresse à la Chambre des pairs. la Chambre des députés.

Peu d'années avaient été aussi gravement affectées que celle qui venait de finir. Inondations, pénurie des subsistances, embarras politiques, tout avait pesé sur elle: triste héritage pour l'année 1847! Ces funestes germes, fécondés de toutes parts, allaient se développer pour elle. La cherté toujours croissante des céréales commençait à nécessiter des importations extraordinaires soldées par l'or français; la raréfaction des capitaux se faisait déjà sentir, et la diminution de la réserve métallique à la banque de France était l'indice le plus alarmant de cette situation.

Les services publics étaient assurés, il est vrai, l'état du trésor ne devait inspirer aucune inquiétude; mais les embarras du commerce se manifestaient d'une manière évidente, les transactions étaient lourdes et pénibles.

Et cependant la marche générale de l'industrie n'avait pas Arn. hist. pour 1847.

1

cessé d'être satisfaisante; elle n'avait pas été signalée, comme dans d'autres pays, par des imprudences, par des exagérations funestes, excepté sur un seul point, la multiplicité des entreprises de chemins de fer.

De ce côté-là même, rien de trop n'eût été fait avec des circonstances plus favorables, et si aujourd'hui la plupart des grandes entreprises étaient en souffrance, si les compagnies réclamaient des avantages nouveaux, il fallait reconnaître que l'achèvement de toutes les lignes commencées était indispensable à la puissance et à la richesse future de la nation.

Sans doute, grâce à ses inépuisables ressources, la France sortirait victorieuse de cette crise; mais il n'en était pas moins vrai que les difficultés présentes devraient appeler l'attention la plus sérieuse et les efforts combinés du gouvernement et des pouvoirs législatifs.

A l'extérieur, la situation n'était pas plus rassurante. Le malaise ressenti par la France se traduisait, par les mêmes causes, en angoisses profondes pour d'autres nations de l'Europe. A la misère générale, étaient venus se joindre encore les embarras nés de deux questions nouvelles, les mariages espagnols et l'annexion de Cracovie. Si le coup d'État frappé par les trois puissances du Nord sur le dernier débris de la nationalité polonaise n'avait eu pour conséquence immédiate qu'une vaine protestation des deux grands gouvernements constitutionnels, peut-être préparait-il pour l'avenir les terribles soulèvements d'une révolution politique et sociale. Quant au mariage de M. le duc de Montpensier, il avait révélé, par les complications qui en avaient été la suite, tous les dangers d'une alliance exclusive, devenue depuis longtemps la base de notre politique. La susceptibilité britannique avait rompu brusquement cette chaîne en apparence si solide, qui réunissait, pour la paix du monde, les deux plus grandes nations de l'Europe. Lord Palmerston avait oublié en un instant les grands intérêts de la civilisation, et avait laissé s'ameuter contre la Frauce les haines et les défiances des puissances du Nord.

Désormais la France était isolée: situation dangereuse sans doute, mais moins peut-être qu'une alliance systématique, si elle savait se renfermer dans la réserve qui convient à sa force, et concilier la fermeté avec la prudence.

En Italie, en Allemagne, en Suisse, les justes impatiences ou les dangereuses exagérations de l'esprit de liberté pouvaient faire prévoir les événements les plus graves, là, si des obstacles étaient apportés au juste développement des nationalités et des franchises, ici, au contraire, si aucun frein n'était mis aux violences toujours croissantes de la démagogie.

La législature avait été rarement convoquée dans des circonstances plus graves que celles qui marquèrent l'ouverture de cette session. La Chambre des députés, soumise à la réélection dans la seconde partie de l'année précédente, était appelée pour la première fois à exercer son mandat. Elle comptait dans ses rangs plus de cent vingt députés nouveaux, parmi lesquels plusieurs, sans doute, tiendraient à signaler leur présence par d'utiles travaux; mais n'avait-on pas à redouter pour le pays l'inexpérience d'une Chambre nouvelle? La majorité même, cette majorité incontestée que le gouvernement allait rencontrer dans la Chambre élective, ne pouvait-elle pas devenir un obstacle à l'expédition des affaires? Les réformes matérielles si souvent demandées, si souvent promises, seraient-elles accordées enfin, ou les difficultés financières ne seraient-elles pas, auprès d'une majorité semblable, un prétexte suffisant pour ajourner encore les réformes de la poste, du timbre, du sel? Beaucoup attendaient avec impatience la réalisation des promesses de progrès contenues dans le discours de Lisieux. Aussi l'opposition, malgré sa récente défaite, se préparait-elle à renouveler plus vivement que jamais la lutte sur le terrain des réformes.

C'est dans ces circonstances que s'ouvrit, le 11 janvier, la session de 1847. Le discours d'ouverture fut prononcé par le Roi en personne.

Le premier paragraphe était un généreux appel fait aux Chambres législatives pour venir au secours des classes labo

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