Le maréchal Lannes

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C. Lévy, 1891 - 388 pages
 

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Fréquemment cités

Page 146 - Je ne désire rien tant au monde que d'être sûr que Votre Majesté sache que je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour sa gloire. J'ai fait part à mon corps d'armée de ce que Votre Majesté a bien voulu me dire pour lui.
Page 19 - Il fut un instant , aux champs d'Arcole, où la victoire incertaine eut besoin de l'audace des chefs. Plein de sang et couvert de trois blessures, vous quittâtes l'ambulance, résolu de mourir ou de vaincre. Je vous vis constamment dans cette journée au premier rang des braves. C'est vous également qui, le premier, à la tête de la colonne infernale, arrivâtes à Dego, passâtes le Pô et l'Adda. C'est à vous à être le dépositaire de cet honorable drapeau, qui couvre de gloire les grenadiers...
Page 345 - Il fallait, dit-il, que dans cette journée mon cœur fût frappé par un coup aussi sensible, pour que je pusse m'abandonner à d'autres soins qu'à ceux de mon armée.
Page 316 - ... la guerre; il s'était trouvé dans cinquante combats isolés , et à cent batailles plus ou moins importantes. C'était un homme d'une bravoure extraordinaire : calme au milieu du feu , il possédait un coup d'œil sûr et pénétrant, prompt à profiter de toutes les occasions qui se présentaient, violent et emporté dans ses expressions, quelquefois même en ma présence.
Page 19 - C'est vous également qui, à la tête de la colonne infernale , arrivâtes le premier à Dego, passâtes le Pô et l'Adda. C'est à vous à être le dépositaire de cet honorable drapeau, qui couvre de gloire les grenadiers que vous avez constamment commandés. Vous ne le déploierez désormais que lorsque tout mouvement en arrière sera inutile, et que la victoire consistera à rester maître du champ de bataille.
Page 301 - Ma cousine, le maréchal est mort, ce matin, des blessures qu'il a reçues au champ d'honneur. Ma peine égale la vôtre. Je perds le général le plus distingué de mes armées, mon compagnon d'armes depuis seize ans, celui que je considérais comme mon meilleur ami. Sa famille et ses enfants auront toujours des droits particuliers à ma protection. C'est pour vous en donner l'assurance que j'ai voulu vous écrire cette lellre, car je sens que rien ne peut alléger la juste douleur que vous éprouverez...
Page 300 - Comtesse, que j'ai l'honneur de vous faire agréer l'hommage de mon respect avec lequel j'ai l'honneur d'être votre très humble et très obéissant serviteur.
Page 153 - D'après tout ce que je vois et les renseignements qui me sont parvenus, la Pologne est composée de deux classes d'habitants : la première est très-riche et par intérêt ne peut se séparer du roi de Prusse; la seconde, et c'est la plus nombreuse, tient le milieu entre l'homme et la brute ; ce sont des êtres sans aucune espèce d'énergie. Je prie Votre Majesté de croire avec confiance aux renseignements que je lui donne sur cette nation.
Page 301 - Et la présente n'étant à autre fin , je prie Dieu qu'il vous ait, mons le garde-des-sceaux, en sa sainte et digne garde.
Page 19 - L'armée d'Italie, réduite à une poignée de monde, est épuisée. Les héros de Lodi , de Millesimo , de Castiglione et de Bassano sont morts pour leur patrie ou sont -à l'hôpital ; il ne reste plus aux corps que leur réputation et leur orgueil. Joubert, Lannes, Lanusse, Victor, Murat, Chariot, Dupuis, Rampon , Pigeon , Menard, Chabran, sont blessés; nous sommes abandonnés au fond de l'Italie.

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