Mémoires de Baber (Zahir-Ed-Din-Mohammed): tr. pour la première fois sur le texte djagataï, Volume 1

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Maisonneuve & cie, 1871
 

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Page 9 - B. 6. _y-«Jj— >b ij^j l'arbre appelé taboulgou se trouve dans les montagnes de Fergana, mais il ne se rencontre nulle part ailleurs. Son écorce est rouge. Avec son bois on fait des bâtons, des manches de fouet, des cages pour les oiseaux; on le taille aussi en flèches. C'est un très-bon bois; on le transporte au loin avec beaucoup de profit. o s'amler, frétiller. ~ . • Elle s'agite comme un oiseau à moitié mort; les angoisses de son cœur désolé ne font plus qu'un avec elle. s'agiter....
Page 106 - Chehr-i-Sebz (la ville verte) actuelle, son pays natal, « pour tenir ses audiences, un vaste portique, à la droite et à la gauche duquel il en fit faire deux plus petits, où siégeaient à leur tribunal ses commissaires et ses ministres. A l'un des côtés de cette salle du conseil, il construisit de petites arcades, où pouvaient s'asseoir ceux qui avaient des réclamations à faire valoir...
Page 101 - ... C'est à l'aide de cet observatoire qu'Ouloug-BegMirza a dressé les tables gourganiennes (0, dont l'usage à peu près exclusif est répandu dans le monde entier. Avant leur composition, on se servait des tables ilkhaniennes, œuvre de Khodja-Nacir-Touci, qui avait bâti un observatoire à Mérâga, du temps de Houlagou-Khan, auquel on donnait aussi le titre d'Ilkhan. Selon toute apparence, on n'a pas construit dans le monde entier plus de sept à huit observatoires. L'un d'eux a été bâti...
Page 325 - Nous fûmes témoins du fait en cette occasion : les rebelles vaincus arrivèrent à nous, ayant de l'herbe dans la bouche. Je fis mettre à mort ceux qu'on m'avait amenés vivants, et les têtes furent dressées en pyramide à l'endroit même où nous campâmes. Le lendemain nous continuâmes notre marche et vînmes camper à Hengou. Les Afgans de ce canton avaient fait un senguer d'une montagne isolée.
Page 98 - Bâber <») ce prince (Timour) a encore fondé une mosquée de pierre dont le travail est dû en grande partie à des tailleurs de pierre qu'il avait amenés de l'Hindoustân. L'inscription qui orne le frontispice de la mosquée et qui renferme en entier le verset (du Koran) * et alors Ibrahim éleva les fondements », est tracée en caractères d'une telle dimension qu'on peut les lire à une distance de i ou même de î ktirovh (* ou 4 milles).
Page 99 - L'inscription qui orne le frontispice de la mosquée et qui renferme en entier le verset « et alors Ibrahim éleva les fondements » est tracé en caractères d'une telle dimension qu'on peut les lire à une distance d'un ou même de deux Kurouh. C'est un monument gigantesque. On doit aussi à Timour-Beg la création de deux jardins à l'est de Samarkand.
Page 100 - Une autre fondation importante d'OuIoug-Beg, c'est l'observatoire bâti au pied du Keuhik pour servir à dresser les tables astronomiques. Il a trois étages. C'est à l'aide de cet observatoire qu'Ouloug-BegMirza a dressé les tables gourganiennes (0, dont l'usage à peu près exclusif est répandu dans le monde entier. Avant leur composition, on se servait des tables ilkhaniennes, œuvre de Khodja-Nacir-Touci, qui avait bâti un observatoire à Mérâga, du temps de Houlagou-Khan, auquel on donnait...
Page 259 - ... personnes, nues pour la plupart, n'ayant d'autres armes que des bâtons, les pieds grossièrement chaussés, le corps couvert de haillons. Notre misère était telle que nous ne possédions que deux tentes.

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