Les poëtes de combat: Victor Hugo, Lamartine, Alfred de Musset, Béranger, Auguste Barbier, Hégésippe Mordau, Le poëte anonyme de la Pologne

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J. Hetzel, 1862 - 379 pages
 

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Page 55 - C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain, pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux : Ce qu'ils peuvent n'est rien ; ils sont comme nous sommes, Véritablement hommes, Et meurent comme nous.
Page 274 - J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté . Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré.
Page 157 - Le poète en des jours impies Vient préparer des jours meilleurs. Il est l'homme des utopies; Les pieds ici, les yeux ailleurs. C'est lui qui sur toutes les tètes, En tout temps, pareil aux prophètes, Dans sa main, où tout peut tenir, Doit, qu'on l'insulte ou qu'on le loue, Comme une torche qu'il secoue, Faire flamboyer l'avenir!
Page 179 - Ainsi quand le navire aux épaisses murailles, Qui porte un peuple entier bercé dans ses entrailles, Sillonne au point du jour l'océan sans chemin, L'astronome chargé d'orienter la voile Monte au sommet des mâts où palpite la toile, Et, promenant ses yeux de la vague à l'étoile, Se dit :
Page 287 - J'ai cru pendant longtemps que j'étais las du monde; J'ai dit que je niais, croyant avoir douté, Et j'ai pris, devant moi, pour une nuit profonde Mon ombre qui passait pleine de vanité.
Page 157 - C'est lui qui sur toutes les têtes, En tout temps, pareil aux prophètes, Dans sa main, où tout peut tenir, Doit, qu'on l'insulte ou qu'on le loue, Comme une torche qu'il secoue, Faire flamboyer l'avenir ! Il voit, quand les peuples végètent ! Ses rêves, toujours pleins d'amour, Sont faits des ombres que lui jettent Les choses qui seront un jour.
Page 366 - Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte, Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte, Et du premier consul déjà, par maint endroit, Le front de l'empereur brisait le masque étroit.
Page 366 - Alors, dans Besançon, vieille ville espagnole, Jeté comme la graine au gré de l'air' qui vole, Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix...
Page 302 - Ceux qui tournent autour de moi avec des yeux louches, comme autour d'une curiosité monstrueuse apportée d'Amérique, pourront satisfaire leur gosier et vider leur sac à paroles.
Page 243 - II meurt, et que la trompe a sonné la curée A toute la meute des chiens, Toute la meute, alors, comme une vague immense, Bondit ; alors chaque mâtin Hurle en signe de joie, et prépare d'avance Ses larges crocs pour le festin ; Et puis vient la cohue et les abois féroces Roulent de vallons en vallons ; Chiens courants et limiers, et dogues, et molosses, Tout...

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