Les sonnets de William Shakespeare

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M. L. Frères, 1857 - 263 pages
 

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Page 41 - Trahi de toutes parts, accablé d'injustices, Je vais sortir d'un gouffre où triomphent les vices, Et chercher sur la terre un endroit écarté Où d'être homme d'honneur on ait la liberté.
Page 23 - Inventa du sonnet les rigoureuses lois ; Voulut qu'en deux quatrains de mesure pareille, La rime avec deux sons frappât huit fois l'oreille ; Et qu'ensuite six vers artistement rangés Fussent en deux tercets par le sens partagés. Surtout de ce...
Page 126 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font. Je ne trouve partout que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie ; Je n'y puis plus tenir, j'enrage ; et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Page 238 - Where I to thee eternity shall give When nothing else remaineth of these days, And queens hereafter shall be glad to live Upon the alms of thy superfluous praise. Virgins and matrons reading these my rhymes Shall be so much delighted with thy story That they shall grieve they lived not in these times To have seen thee, their sex's only glory. So shalt thou fly above the vulgar throng, Still to survive in my immortal song.
Page 89 - Et je suis, quelque ardeur qu'elle m'ait pu donner, Le premier à les voir, comme à les condamner. Mais, avec tout cela, quoi que je puisse faire, Je confesse mon faible, elle a l'art de me plaire; J'ai beau voir ses défauts, et j'ai beau l'en blâmer, En dépit qu'on en ait, elle se fait aimer...
Page 6 - Grèce menteresse et y semez encore un coup la fameuse nation des GalloGrecs. Pillez-moi sans conscience les sacrés trésors de ce temple delphique , ainsi que vous avez fait autrefois , et ne craignez plus ce muet Apollon, ses faux oracles ni ses flèches rebouchées.
Page 6 - Donnez en cette Grèce menteresse, et y semez encore un coup la fameuse nation des Gallo-Grecs. Pillez-moi sans conscience les sacrés trésors de ce temple delphique, ainsi que vous avez fait autrefois, et ne craignez plus ce muet Apollon et ses faux oracles.
Page 90 - L'amour pour l'ordinaire est peu fait à ces lois, Et l'on voit les amants vanter toujours leur choix: Jamais leur passion n'y voit rien de blâmable, Et dans l'objet aimé tout leur devient aimable; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favorables noms. La pâle est...
Page 12 - Moi, qui plais à quelques-uns et qui éprouve tous les hommes, la joie des bons et la terreur des méchants; moi, qui fais et détruis l'erreur, je prends sur moi de déployer mes ailes. Ne me faites pas un crime si, dans mon vol rapide, je glisse par-dessus des années.
Page 27 - ... les exemplaires Grecs et Latins; puis me laisse toutes ces vieilles poésies françaises aux Jeux Floraux de Toulouse et au Puy de Rouen : comme rondeaux, ballades, virelais, chants royaux, chansons et autres telles épiceries, qui corrompent le goût de notre langue, et ne servent sinon à porter témoignage de notre ignorance.

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