du 31 mars, les Cabinets ont cru toucher aux termes de leurs efforts patients. Nous avons donc appris avec regret que les conseillers du Sultan déclinaient cette transaction, qui ménageait cependant à la Turquie un moyen honorable de résoudre pacifiquement les difficultés au milieu desquelles elle se débat. Au lendemain de la Conférence de Constantinople, la Porte avait déclaré qu'elle était d'accord avec les Plénipotentiaires européens sur tous les points de leur programme, sauf deux. Dans sa circulaire du 25 janvier 1877, elle se flattait qu'un dis sentiment aussi restreint n'aurait pas pour résultat de lui aliéner les sympathies et la bienveillance de l'Europe, et elle indiquait ainsi d'une façon indirecte l'opportunité de délibérations ulté rieures qui achèveraient de lever les derniers obstacles à une entente complète. Le Protocole de Londres semblait devoir faciliter la réalisation de ce désir, car le texte, auquel nous avons donné notre assentiment, réduisait la substance des demandes et des conseils de l'Europe aux déclarations faites par les Délégués de la Turquie devant la Conférence de Constantinople et aux mesures intérieures plus récemment décrétées par le Sultan. Néanmoins une interprétation contraire a prévalu à Constantinople et elle a précipité les résolutions extrêmes qui viennent de fermer la voie à l'action diplomatique, dans le sens où elle s'exerçait depuis deux ans. Après tant d'efforts pour écarter ce dénouement, nous n'avons plus qu'à affirmer notre volonté bien arrêtée de demeurer étran ger aux complications qu'il peut déterminer. Veuillez donc le déclarer très haut, la politique de la France, c'est la neutralité la plus absolue, garantie par l'abstention la plus scrupuleuse. Le sentiment unanime du Pays et de ses Représentants, notre éloignement du théâtre de la lutte et enfin la nature de nos intérêts essentiels, tout contribue à nous commander une semblable attitude, et nous ne la modifierions que le jour où des circonstances nouvelles permettraient à l'action commune de l'Europe de préparer et de faciliter le retour de la paix. Signé: DECAZES. Agréez, etc. PAR ORDRE CHRONOLOGIQUE DES MATIÈRES Première Partie LE LIVRE BLEU CORRESPONDANCE DIPLOMATIQUE CONCERNANT LE RENOUVELLEMENT DES TRAITÉS DE COMMERCE ENTRE LA FRANCE ET LA GRANDE-BRETAGNE. Octobre. . 26 France · 1881 Grande-Bretagne. Conférences de Paris. Quatorzième séance (trentième de la Commission Mixte). Procès-verbal. Discussion des nouvelles propositions françaises (suite): tissus de coton écrus (suite). Dépositions contradictoires de M. Gustave Roy, expert francais, et de M. Lee, expert anglais. Tissus de coton blanchis. Tissus de coton teints propositions françaises. Tissus de coton imprimés dépositions contradictoires de MM. Roy et Lee - 28 France · Grande-Bretagne. Conférences de Paris. 29 France Grande-Bretagne. Conférences de Paris. Seizième séance (trente-deuxième de la Commission Mixte). Procès-verbal. Réponse du Gouvernement anglais aux dernières propositions françaises. Ordre de discussion. Propositions nouvelles du Gouverne. ment français 5 15 18 26 Octobre. 31 France - Grande-Bretagne. Conférences de Paris. Dix-septième séance, (trente-troisième de la Com- mission Mixte). Procès-verbal. Reprise de la discus- sion sur le régime des tissus de coton écrus et im- primés suite et fin du débat entre MM. Roy et Lee et de l'examen des échantillons. Velours et cords. Tissus fabriqués avec des fils teints: procédé de tarification proposée par M. Lee. Piqués, couver- tures et couvre-pieds en piqué et en reps. Basins, damassés et linge de table écrus: propositions fran- Annexe A.- Mode de tarification proposé par M. Lee Annexe B. Résultat de l'examen par M. Lee, des échantillons de tissus de coton présentés par M. Roy. 42 Novembre. 2 France - Grande-Bretagne. Conférences de Paris. Grande-Bretagne. Conférences de Paris. Dix-neuvième séance, (trente-cinquième de la Com- mission Mixte. Procès-verbaux. Observation de M. Tirard au sujet de la justesse des calculs de M. Roy. Suite des demandes anglaises: sel; huiles minérales; lainages de Bradford; tissus de coton mélangé. Bonneterie de laine: propositions fran- çaises. Tissus de laine mélangée : nouvelles propo- sitions françaises. Examen des échantillons de lai- nages présentés par M. Bousfield. Proposition de suspension des conférences. Remerciements adressés 23 Novembre. . 4 France Grande-Bretagne. Conférences de Paris. Vingtième-séance, (trente-sixième de la Commission Mixte). Procès-verbal. Communication de notes relatives 1° à l'égalisation éventuelle des droits entre le fer et l'acier; 2o au régime des fils de coton à coudre. Huiles minérales: ajournement. Clôture des conférences. 4 Grande-Bretagne. Les commissaires Royaux au comte de Granville. Rapport sur les travaux de la Commission Mixte. Question du Tarif à discuter. Décembre. 28 Grande-Bretagne. Lord Lyons au comte de Granville. Envoi d'un Mémorandum de Sir Ch. W. Dilke 28 Grande-Bretagne. Mémorandum de Sir Charles W. Dilke d'une conversation avec MM. Gambetta et Rouvier 28 Grande-Bretagne. Mémorandum sur une nouvelle 77 31 Grande-Bretagne. Lord Lyons au comte de Granville. 31 Grande-Bretagne. Les commissaires Royaux au comte 77 78 78 Deuxième partie LE LIVRE JAUNE NEGOCIATIONS COMMERCIALES ENTRE LA FRANCE ET LA GRANDE-BRETAGNE. (Les documents qui ne se trouvent pas dans la table du Livre Jaune ont été publiés dans le Livre Bleu.) M. Challemel-Lacour. Communication d'un Mémo- 81 Annexe à la précédente. Mémorandum au sujet des Deuxième pièce jointe au Mémorandum relatif au régime des huiles minérales britanniques et communiqué le 14 août 1880 à l'ambassadeur de France à Londres Janvier.. 18 Grande-Bretagne Mars. 1881 France. Note remise par lord Lyons à M. Barthélemy St-Hilaire au sujet du futur 2 France. M. Barthélemy St-Hilaire à M. Challemel- Avril... 30 France. Grande-Bretagne. M. Barthélemy St-Hi- 12 France. M. Challemel-Lacour à M. Barthélemy St- 10 Grande-Bretagne - ... France. Annexe à la précé- 14 France. M. de Choiseul à M. Challemel - Lacour. 17 France. M. Challemel-Lacour à M. Barthélemy St- 10 France. M. Challemel-Lacour à M. Barthélemy StHilaire. Discussion de la motion de M. Monk à la Chambre des Communes. 5 France. M. Challemel-Lacour à M. Barthélemy St- |