Main Currents in Nineteenth Century Literature, Volume 5

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Macmillan Company, 1906

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Page 31 - Elle grandit, va, court, se mêle à toute chose, Se fait homme, saisit les cœurs, creuse un sillon; Maint roi la foule aux pieds ou lui met un bâillon; Mais qu'elle entre un matin à la diète, au conclave, Et tous les rois soudain verront l'idée esclave Sur leurs têtes de rois que ses pieds courberont Surgir, le globe en main ou la tiare au front.
Page 80 - Prends pitié de mon fils, de mon unique enfant ! Prends pitié de sa mère aux larmes condamnée, Qui ne vit que pour lui, qui meurt abandonnée, Qui n'a pas dû rester pour voir mourir son fils ! Dieu jeune, viens aider sa jeunesse. Assoupis, Assoupis dans son sein cette fièvre brûlante Qui dévore la fleur de sa vie innocente. Apollon! si jamais...
Page 80 - Sa démarche de crainte et d'âge chancelante. Elle arrive ; et bientôt revenant sur ses pas, Haletante, de loin : « Mon cher fils, tu vivras, Tu vivras. » Elle vient s'asseoir près de la couche : Le vieillard la suivait, le sourire à la bouche. La jeune belle aussi , rouge et le front baissé , Vient, jette sur le lit un coup d'œil.
Page 80 - Ma mère bien-aimée, ah ! viens à mon secours : Je meurs ; va la trouver : que tes traits, que ton âge, De sa mère à ses yeux offrent la sainte image. Tiens, prends cette corbeille et nos fruits les plus beaux, Prends notre Amour d'ivoire, honneur de ces hameaux ; Prends la coupe d'onyx à Corinthe ravie, Prends mes jeunes chevreaux, prends mon cœur, prends ma vie...
Page 92 - Dors-tu content, Voltaire, et ton hideux sourire Voltige-t-il encore sur tes os décharnés ? Ton siècle était, dit-on, trop jeune pour te lire ; Le nôtre doit te plaire et tes hommes sont nés.
Page 288 - In the youthfully violent preface to Mademoiselle de Maupin he bursts out, addressing the utilitarian critics : " Non, imbeciles, non, cretins et goitreux que vous etes, un livre ne fait pas de la soupe a la gelatine ; — un roman n'est pas une paire de bottes sans couture ; un sonnet une seringue a jet continu ; un drame n'est pas un chemin de fer, toutes choses essentiellement civilisantes.
Page 285 - Je suis jeune, la pourpre en mes veines abonde; Mes cheveux sont de jais et mes regards de feu, Et, sans gravier ni toux, ma poitrine profonde Aspire à pleins poumons l'air du ciel, l'air de Dieu. Aux vents capricieux qui soufflent de Bohême, Sans les compter je jette et mes nuits et mes jours, Et, parmi les flacons, souvent l'aube au teint blême M'a surpris dénouant un masque de velours.
Page 88 - Celui qui ne sait pas, quand la brise étouffée Soupire au fond des bois son tendre et long chagrin . Sortir seul, au hasard, chantant quelque refrain, Plus fou qu'Ophélia de romarin coiffée, Plus étourdi qu'un page amoureux d'une fée , Sur son chapeau cassé jouant du tambourin; XII.
Page 91 - Eh bien! qu'il soit permis d'en baiser la poussière Au moins crédule enfant de ce siècle sans foi, Et de pleurer, ô Christ! sur cette froide terre Qui vivait de ta mort, et qui mourra sans toi ! Oh!
Page 137 - Si vous ne rêvez pas militaire, si vous ne dévorez pas les livres et les plans de la guerre, si vous ne baisez pas les pas des vieux soldats, si vous ne pleurez pas au récit de leurs combats, si vous n'êtes pas...

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