Bibliotheque françoise: ou Histoire de la litterature françoise ... des livres, publiés en françois, depuis l'origine de l'imprimerie ...

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chez Pierre-Jean Mariette et Hippolyte-Louis Guérin, 1747
 

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Fréquemment cités

Page 30 - Entre Chapelle & La Chapelle ; Lis leurs vers, & dans le moment Tu verras que celui qui fait fi fottement Parler Catulle avec Lesbie, N'eft pas cet aimable Génie , Qui fit un voyage charmant, Mais quelqu'un de l'Académie.
Page 407 - Ce poète , dit-il , ne laisse rien à deviner , il exprime toujours plus qu'il ne peint : il offre une idée sous toutes les images dont : elle est susceptible, et ne la quitte qu'après avoir épuisé les images qui peuvent la re-
Page 66 - ... récit de son rêve poétique, il se peint plus au naturel lorsqu'il dit : Non que j'ignore et ne connaisse bien La pesanteur de ma plume, et combien Passant en l'air, j'ai le vol peu agile Pour égaler la trace de Virgile, Non pas que j'aye une arrogance telle Que de penser pouvoir à tire d'aile Environner tout ce grand univers, En y portant la gloire de mes vers.... Mais si je sens trop débile ma force, En ta grandeur je me fie et m'efforce, etc. » Cette épître se trouve dans la traduction...
Page i - FHiftoire &c. & où l'on rapporte les Jugement des Critiques fur les principaux Ouvrages en chaque genre , écrits- dans la même Langue. Par Mr. l'Abbé GOUJET, Chanoine de S.
Page 10 - ... étouffé dans tout le reste, où, loin d'y trouver un poète qui imite, qui peigne et qui remue, on entend toujo.urs un philosophe qui argumente et parle du même ton. Cette uniformité, si contraire...
Page 30 - Entre Chapelle et la Chapelle : Lis leurs vers, et dans le moment Tu verras que celui qui si maussadement Fit parler Catulle et Lesbie, N'est pas cet aimable génie, Qui fit ce voyage charmant, Mais quelqu'un de l'Académie.
Page 297 - Epiclete , & tout ce que le Portique » & l'ancienne Académie ont produit » de plus excellent en fait de mœurs ; » avec cette différence , que les- Plato30 niciens alloient à leur but par des dé...
Page 208 - C'est peut-être ce que celui-ci a fait de meilleur en traductions. Il a rendu cette pièce avec une naïveté qui plaît encore.
Page 131 - L'auteur a cru devoir en secouer le joug , intimidé et averti par le peu de succès de quelques traducteurs de différents poetes ; traducteurs craintifs et scrupuleux, qui n'ont eu d'autre mérite dans leur travail que celui de prouver au public qu'ils savoient expliquer mot pour mot leur auteur ; mérite de pédant ou d'écolier. Pour trop vouloir conserver l'air latin à leur original , ils l'ont souvent privé des beautés que la langue françoise devoit lui prêter.
Page 66 - ... au prince Charles de Lorraine, où, parlant plus sincèrement que dans le récit de son rêve poétique, il se peint plus au naturel lorsqu'il dit : Non que j'ignore et ne connaisse bien La pesanteur de ma plume, et combien Passant en l'air, j'ai le vol peu agile Pour égaler la trace de Virgile, Non pas que j'aye une arrogance telle Que de penser pouvoir à tire d'aile Environner tout ce grand univers, En y portant la gloire de mes vers.... Mais si je sens trop débile ma force, En ta grandeur...

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