Dom Garcie de Navarre. L'escole des maris. Les fascheux. L'escole desLibrairie des bibliophiles, 1882 |
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Page 93
... tousjours rencherir sur la mode , Et qui dans ses excés , dont ils sont amoureux , Seroient faschés qu'un autre eust esté plus loin qu'eux ; Mais je tiens qu'il est mal , sur quoy que l'on se fonde , De fuir obstinément ce que suit tout ...
... tousjours rencherir sur la mode , Et qui dans ses excés , dont ils sont amoureux , Seroient faschés qu'un autre eust esté plus loin qu'eux ; Mais je tiens qu'il est mal , sur quoy que l'on se fonde , De fuir obstinément ce que suit tout ...
Page 99
... tousjours consenty , Et je ne m'en suis point , grace au Ciel , repenty ; J'ay souffert qu'elle ait veu les belles compagnies , Les divertissemens , les bals , les comedies : Ce sont choses , pour moy , que je tiens de tout temps Fort ...
... tousjours consenty , Et je ne m'en suis point , grace au Ciel , repenty ; J'ay souffert qu'elle ait veu les belles compagnies , Les divertissemens , les bals , les comedies : Ce sont choses , pour moy , que je tiens de tout temps Fort ...
Page 102
... tousjours vivre ainsi que j'ay vescu . SGANARELLE . Que j'auray de plaisir si l'on le fait cocu ! ARISTE . J'ignore pour quel sort mon astre m'a fait naistre ; Mais je sçay que pour vous , si vous manquez de l'estre , On ne vous en doit ...
... tousjours vivre ainsi que j'ay vescu . SGANARELLE . Que j'auray de plaisir si l'on le fait cocu ! ARISTE . J'ignore pour quel sort mon astre m'a fait naistre ; Mais je sçay que pour vous , si vous manquez de l'estre , On ne vous en doit ...
Page 107
... tousjours du galand avancé les affaires . Je coquette fort peu , c'est mon moindre talent , Et de profession je ne suis point galant ; Mais j'en ay servy vingt de ces chercheurs de proye , Qui disoient fort souvent que leur plus grande ...
... tousjours du galand avancé les affaires . Je coquette fort peu , c'est mon moindre talent , Et de profession je ne suis point galant ; Mais j'en ay servy vingt de ces chercheurs de proye , Qui disoient fort souvent que leur plus grande ...
Page 108
... tousjours veu comme une ombre aprés elle , Et mes regards aux siens ont tâché chaque jour De pouvoir expliquer l'excés de mon amour . Mes yeux ont fort parlé ; mais qui me peut apprendre Si leur langage enfin a pû se faire entendre ...
... tousjours veu comme une ombre aprés elle , Et mes regards aux siens ont tâché chaque jour De pouvoir expliquer l'excés de mon amour . Mes yeux ont fort parlé ; mais qui me peut apprendre Si leur langage enfin a pû se faire entendre ...
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Dom Garcie de Navarre. L'escole des maris. Les fascheux. L'escole des Molière Aucun aperçu disponible - 1899 |
Expressions et termes fréquents
AGNÉS ALAIN ALVAR amant amour aprés ARISTE ARNOLPHE asseurément assez auray avez ayme belle CARITIDÉS chose CHRISALDE Ciel CLIMENE cœur comedie connoistre courroux crême croy d'estre desirs dessein Dieu dire donne DORANTE ELISE ELVIRE enfin ERASTE estat esté estes estonné estre fascheux feux FILINTE flâme GALOPIN GARCIE gens GEORGETTE godelureau grace honneste HORACE hymen IGNÉS ISABELLE j'aurois j'avois j'ay j'en jaloux jamais joüir joye l'ay L'ESCOLE DES FEMMES LEONOR LYSANDRE m'en Madame maniere MARQUIS Mauregat merite mesme Molière Monsieur Lysidas MONTAGNE n'ay nasardes NOTAIRE ORONTE ORPHISE Oüy parler paroistre pense peut-estre plaisir Pourquoy present pretend prince quoy rendre rien s'il vous plaist sçait sçauroit sçavez sçavoir sçay SCENE PREMIERE sceu secret Seigneur sentimens seroit SGANARELLE soins sort souffrir succés SYLVE theatre toûjours tousjours traistre trouver URANIE VALERE vanger veuë veux vœux voicy voila voudrois vray yeux
Fréquemment cités
Page 350 - Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune, accuser les destins, et dire des injures aux dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde.
Page 224 - Gros-Pierre , Qui , n'ayant pour tout bien qu'un seul quartier de terre , Y fit tout à l'entour faire un fossé bourbeux , Et de monsieur de l'Isle en prit le nom pompeux.
Page 6 - Mais que contre ses vœux on combat vainement. Et que la différence est connue aisément De toutes ces faveurs qu'on fait avec étude, A celles où du cœur fait pencher l'habitude ! Dans les unes toujours on paroît se forcer; Mais les autres, hélas ! se font sans y penser : Semblables à ces eaux si pures et si belles Qui coulent sans effort des sources naturelles.
Page 158 - De sorte que, pour ne point" rompre aussi le fil de la pièce par ces manières d'intermèdes, on s'avisa de les coudre au sujet du mieux que l'on put, et de ne faire qu'une seule chose du ballet et de la comédie...
Page 93 - De ces souliers mignons de rubans revêtus , Qui vous font ressembler à des pigeons pattus , Et de ces grands canons où , comme en des entraves, On met tous les matins ses deux jambes esclaves, Et par qui nous voyons ces messieurs les galants Marcher écarquillés ainsi que des volants?
Page 355 - Moquons-nous donc de cette chicane où ils veulent assujettir le goût du public, et ne consultons dans une comédie que l'effet qu'elle fait sur nous. Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de raisonnements pour nous empêcher d'avoir du plaisir.
Page 337 - ... ne fait rien du tout au bon goût; que debout et assis", on peut donner un mauvais jugement ; et qu'enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l'approbation du parterre, par la raison qu'entre ceux qui le composent, il y en a plusieurs qui sont capables de juger d'une pièce selon les règles...
Page 221 - Je prétends que la mienne en clartés peu sublime, Même ne sache pas ce que c'est qu'une rime, Et s'il faut qu'avec elle on joue au corbillon, Et qu'on vienne à lui dire, à son tour: qu'y met-on ? Je veux qu'elle réponde: une tarte à la crème...
Page 143 - Et les soins défiants, les verroux et les grilles Ne font pas la vertu des femmes ni des filles . C'est l'honneur qui les doit tenir dans le devoir, Non la sévérité que nous leur faisons voir.
Page 158 - D'abord que la toile fut levée, un des acteurs, comme vous pourriez dire moi, parut sur le théâtre en habit de ville, et s'adressant au roi avec le visage d'un homme surpris , fit des excuses en désordre sur ce qu'il se trouvait là seul, et manquait de temps et d'acteurs pour donner à Sa Majesté le divertissement qu'elle semblait attendre.