Cours de littérature française, Volume 1

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Fréquemment cités

Page 78 - Pro Deo amur et pro Christian poblo et nostro commun salvament, d'ist di in avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fradre Karlo et in...
Page 78 - Karl ici présent , par aide et en toute « chose, comme il est juste qu'on soutienne son frère, « tant qu'il fera de même pour moi. Et jamais avec « Lother je ne ferai aucun accord qui de ma volonté « soit au détriment de mon frère.
Page 345 - ... de naissance, qui étaient venus enseigner à Paris la Dogmatique et la Scolastique; et il écrivait son livre intitulé le Trésor, compilation assez confuse : il l'écrivait en français, dans un style déjà fort intelligible pour nous. Il donne ainsi la raison de ce choix : Se aucuns demandoit pourquoi chis livres est écrit en roumans, pour chou que nous sommes Ytalien, je diroie que ch'est pour chou que nous sommes en France , et pour chou que la parleure en est plus délitable et plus...
Page 78 - Lodhuwigs sagrament, que son fradre Karlo jurat, conservat, et Karlus meos sendra de suo part non lo stanit, si io returnar non Tint pois, ne io ne neuls, cui eo returnar int pois, in nulla ajudha contra Lodhuwig nun li iuer.
Page 210 - Qui me donnera, disait saint Bernard, de voir, avant de mourir, l'Église de Dieu comme elle était dans les premiers jours? » Quand nous lisons ces paroles, et d'autres semblables que Bossuet a citées, nous devinons ce que la liberté des troubadours devait dire des vices du clergé ; et nous concevons aussi combien cette liberté devait nourrir de ressentiments et provoquer de cruelles représailles.
Page 332 - Ces aventures si sérieuses de laTerre sainte , il ne les raconte pas avec indifférence ; il en est ému, il en souffre : cependant son courage et sa gaieté se conservent, et font ressortir encore l'héroïsme du roi , dont il est le plus fidèle , le plus gai conseiller, le plus sincère historien. Il combattit souvent près de lui, et fut mêlé à tous les grands périls. A Damiette, il donna librement son avis, et contredit le roi. Il se tenait à l'écart, craignant de l'avoir offensé, lorsqu'il...
Page 346 - ... tenant était un étranger, jeune encore, d'une physionomie haute et grave ; il y avait quatorze champions attaquants ; chacun présentait sa question et sa difficulté avec tous les arguments que la science du temps pouvait fournir. Lorsque ces quartorze chevaliers scolastiques eurent passé, le tenant reproduisit lui-même toutes les questions ; puis il les reprit , et, avec une infinie variété d'arguments, terrassa chacun de ses quatorze adversaires...
Page 373 - ... pour le service desquels on écrivait ces choses dans ce bon temps, abandonnant (ô douleur!) la culture des arts libéraux aux plébéiens, je jetai alors cette faible lyre dont je m'étais d'abord chargé, et j'en accordai une autre plus appropriée à l'oreille des modernes ; car le pain qui est dur convient mal à la bouche des nouveau-nés. » Cela dit, il ajouta beaucoup de choses pleines d'une passion sublime.
Page 350 - Tout homme doué de quelque invention voulait être entendu au delà des murs de sa ville; il était tenté de choisir, non pas un de ces patois de l'Italie, mais une langue durable, vivace : il écrivait en langue latine. Ce n'est pas tout; lorsque le souffle du génie moderne commençait à dominer, lorsqu'il fallut bien se détacher de cette latinité morte , ou qui ne vivait plus que dans les églises et dans les greffes , les premiers hommes qui, en Italie, sentirent en eux quelque talent poétique,...
Page 217 - Rome, aux hommes niais tu ronges la chair et les os, et tu conduis les aveugles avec toi dans la fosse. Tu transgresses trop les commandements de Dieu; car ta convoitise est si grande que tu pardonnes les péchés pour argent; de trop forte endosse Home tu te charges Rome, tant est grande ta forfaiture, que tu méprises Dieu et ses saints!...

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