Les Classiques français du Moyen Age, Volume 9

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Librarie Honoré Champion, 1927
 

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Page 30 - Lo coms de Peitieus si fo uns dels majors cortes del mon e dels majors trichadors de dompnas e bons cavaliers d'armas e larcs de dompnejar, e saup ben trobar e cantar. Et anet lonc temps per lo mon per enganar las domnas.
Page 24 - Ab la dolchor del temps novel Foillo li bosc, e li aucel Chanton chascus en lor lati Segon lo vers del novel chan ; Adonc esta ben c'om s'aisi D'acho don hom a plus talan.
Page 23 - ... —Par la joie qui vient d'elle, elle peut guérir le malade, et par sa colère elle peut tuer le plus sain ; par elle le plus sage peut tomber dans la folie, le plus beau perdre sa beauté, le plus courtois devenir vilain, le plus vilain courtois.
Page 27 - Merce quier a mon compaignon S'anc li fi tort qu'il m'o perdon, Et ieu prec en Jesu del tron Et en romans et en lati. De proeza e de joi fui, Mais ara partem ambedui ; Et eu irai m'en a scellui On tut peccador troban fi. Mout ai estat cuendes...
Page 25 - Il est donc juste que chacun épanouisse son cœur à ce qu'il désire le plus. De là-bas, où est toute ma joie, je ne vois venir ni messager ni lettre scellée ; aussi mon cœur ne dort ni ne rit; et je n'ose faire un pas de plus jusqu'à ce que je sache si notre réconciliation est bien telle que je le désire.
Page 20 - Au contraire je me rends et me livre à elle, si bien qu'elle peut m'inscrire en sa charte. Et ne me tenez pas pour insensé si je l'aime, cette dame parfaite, car sans elle je ne puis vivre, tellement j'ai faim de son amour.
Page 6 - Farai un vers de dreyt nien Guillem de Peiteus Farai un verse de dreyt nien: Non er de mi ni d'autra gen, Non er d'amor ni de joven, Ni de ren au, Qu'enans fo trobatz en durmen Sobre chevau. No sai en quai hora-m fuy natz: No suy alegres ni iratz, No suy estrayns ni sui privatz, Ni no-n puesc au, Qu'enaissi fuy de nueitz fadatz, Sobr
Page 10 - L'une me prit sous son manteau et me mena dans sa chambre, près du fourneau. Sachez que cela me plut fort; le feu était bon, et je me chauffai volontiers auprès des gros charbons.
Page 15 - maître infaillible » ; jamais mon amie ne m'aura possédé une nuit qu'elle ne me veuille le lendemain; je suis, je m'en vante, si bien instruit de ce métier que je puis, grâce à lui, gagner mon pain sur tous marchés.
Page 10 - A manjar mi deron capos, *7 v. — Or, sachez ce que je lui répondis ; je ne lui dis ni « bat » ni « but », je ne lui parlai ni d'outil ni de manche, mais lui dis seulement : « Babariol, babariol, babarian.

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