Calendau, pouèmo nouvèu: Traduction française en regard

Couverture
Roumanille, 1867 - 537 pages
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 155 - Midi, — tu dardais trop ! et les orages — sourdement se formèrent : détrônée, — mise nupieds et baillonnée, — la langue d'oc fière pourtant comme toujours — s'en alla vivre chez les pâtres — et les marins... A son malheur, nous gens de terre et gens de mer, sommes restés fidèles. — Brune, aujourd'hui elle manie la rame et le...
Page 157 - Langue d'amour, s'il est des fats — et des bâtards , ah ! par Saint Cyr " ! — tu auras à ton côté les mâles du terroir ; — et tant que le Mistral farouche — bramera dans les roches, — ombrageux nous te défendrons à boulets rouges, — car c'est toi la patrie et toi la liberté !... De ce bon père la doctrine — ainsi gonflait mon cœur.
Page 155 - Et, ivre de son indépendance, — jeune, plein de santé, heureux de vivre, — lors on vit tout un peuple aux pieds de la beauté, — et par leurs los ou vitupères — cent troubadours faisant florès, — et, de son berceau dans les vicissitudes, — l'Europe souriante à notre gai-savoir...
Page 29 - Belle-Etoile — irradiée en seize rais — dans leur blason ; de là, par campagne et par friches, — lorsqu'ils couraient reteindre dans le sang — leur gonfalon, et tout culbuter, — barons et rois, sans crainte de personne, — de là leur cri de guerre : Au...
Page 9 - Ame de mon pays, — toi qui rayonnes, manifeste, — dans son histoire et dans sa langue ; — quand les barons picards, allemands, bourguignons, — pressaient Toulouse et Beaucaire, — toi qui enflammas de partout — contre les noirs chevaucheurs — les hommes de Marseille et les fils d'Avignon ; Par la grandeur des souvenirs, — toi qui nous sauves l'espérance ; — toi qui dans la jeunesse, et plus chaud et plus beau, malgré la mort et le fossoyeur, — fais reverdir le sang des...
Page 317 - Il faut que j'ouvre, criait l'un, et que j'étripe tous les Loups ! » — « Moi, il faut, criait l'autre, que je couvre le sol avec des peaux de Chiens ! » — « Au bourreau les Gavots ! Ah ! race — de Loups capons ! d'oiseaux de proie ! — Payez-nous, hurlaient-ils, payez le sang d'Hiram !» — « Hue, Loups-garous et Chiens ! hue, fainéants ! — Déposez nos couleurs, manœuvres, — sinon, braillaient-ils, en serpents — nous vous les changerons...
Page 9 - Car les houles des siècles, — et leurs tempêtes et leurs horreurs, — en vain mêlent les peuples, effacent les frontières : — la terre maternelle, la nature, — nourrit toujours ses fils — du même lait ; sa dure mamelle — toujours à l'olivier donnera l'huile fine ; Ame...
Page 45 - C'est toujours un grand malheur quand, par surprise, la civilisation doit céder le pas à la barbarie, et le triomphe des Franchimands retarda de deux siècles la marche du progrès. Car, ce qui fut soumis, qu'on le remarque bien, ce fut moins le Midi, matériellement parlant, que l'esprit du Midi.
Page 44 - Ces populations, de tout temps sympathiques entre elles par une similitude de climat, d'instincts, de mœurs, de croyances, de législation et de langue, se trouvaient à cette époque prêtes à former un Etat de Provinces-Unies.
Page 44 - Il faut dire, du reste, que cette intelligence de la nationalité se manifesta spontanément dans tous les pays de langue d'Oc, c'est-àdire depuis les Alpes jusqu'au golfe de Gascogne et de la Loire jusqu'à l'Ebre.

Informations bibliographiques