Oeuvres complètes de Molière, Volume 5Imprimerie nationale, 1878 |
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Page 16
... avez , sans nul déguisement , Tout ce qui peut causer une amoureuse flamme ; Vos moindres actions brillent d'un agrément Dont je me sens toucher l'âme ; Et je serois votre amant , Si j'étois autre que femme . CIDIPPE . D'où vient donc ...
... avez , sans nul déguisement , Tout ce qui peut causer une amoureuse flamme ; Vos moindres actions brillent d'un agrément Dont je me sens toucher l'âme ; Et je serois votre amant , Si j'étois autre que femme . CIDIPPE . D'où vient donc ...
Page 18
... avez - vous observés ? CIDIPPE . Ah ! ma sœur , ils sont faits tous deux d'une manière , Que mon âme . . . . Ce sont deux princes achevés . 310 AGLAURE . Je trouve qu'on pourroit rechercher leur tendresse , Sans se faire déshonneur ...
... avez - vous observés ? CIDIPPE . Ah ! ma sœur , ils sont faits tous deux d'une manière , Que mon âme . . . . Ce sont deux princes achevés . 310 AGLAURE . Je trouve qu'on pourroit rechercher leur tendresse , Sans se faire déshonneur ...
Page 32
... avez pour moi . Que de laisser régner les tendresses de père Jusque dans les yeux d'un grand roi . 550 Ce qu'on vous voit ici donner à la nature , Au rang que vous tenez , Seigneur , fait trop d'injure , Et j'en dois refuser les ...
... avez pour moi . Que de laisser régner les tendresses de père Jusque dans les yeux d'un grand roi . 550 Ce qu'on vous voit ici donner à la nature , Au rang que vous tenez , Seigneur , fait trop d'injure , Et j'en dois refuser les ...
Page 33
... avez fait voir dans les Une fameuse expérience ? LE ROI . coups du mal - heur 585 La constance est facile en mille occasions . Toutes les révolutions 590 Où nous peut exposer la fortune inhumaine , La perte des grandeurs , les ...
... avez fait voir dans les Une fameuse expérience ? LE ROI . coups du mal - heur 585 La constance est facile en mille occasions . Toutes les révolutions 590 Où nous peut exposer la fortune inhumaine , La perte des grandeurs , les ...
Page 46
... avez donnée ; Et du haut du rocher je l'ai , cette beauté , Par le milieu des airs doucement amenée Dans ce beau palais enchanté , Où vous pouvez en liberté Disposer de sa destinée : Mais vous me surprenez par ce grand changement Qu'en ...
... avez donnée ; Et du haut du rocher je l'ai , cette beauté , Par le milieu des airs doucement amenée Dans ce beau palais enchanté , Où vous pouvez en liberté Disposer de sa destinée : Mais vous me surprenez par ce grand changement Qu'en ...
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Œuvres complètes de Molière, Volume 5 Molière (pseud. van Jean Baptiste Poquelin) Affichage du livre entier - 1828 |
Expressions et termes fréquents
AGLAURE aime Allons amant amour ANGÉLIQUE ARCHERS ARGAN ARISTE ARMANDE avez BACHELIERUS Ballet des ballets BARBOUILLÉ beauté beaux BÉLINE BÉLISE belle BÉRALDE Bergers Cathau chanter charmes chose CHRYSALE CIDIPPE Ciel CLÉANTE CLÉOMÈNE CLITANDRE clystère cœur comédie COMTESSE COMTESSE D'ESCARBAGNAS connoître coquin CRIQUET diable Dieu Dieux Dignus dire DOCTEUR DOCTOR donner douleur doux drelin éditions de 1674 ENTRÉE DE BALLET êtes étoit femme fille frère GÉRONTE GROS-RENÉ HARPIN HENRIETTE homme HYACINTE Ibidem intermède j'ai JULIE l'Amour l'édition LÉANDRE Livret de 1674 LOUISON m'en Madame mal-heur malade Molière MONSIEUR BOBINET MONSIEUR DIAFOIRUS Monsieur Fleurant Monsieur Gorgibus MONSIEUR PURGON Monsieur Tibaudier OCTAVE parler père PHILAMINTE pistoles plustôt POLICHINELLE Psyché raison rien saurois SCAPIN SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VIII seroit SGANARELLE SILVESTRE sœur soins soupirs théâtre THOMAS DIAFOIRUS TIRCIS TOINETTE médecin tousjours TRISSOTIN VADIUS VALÈRE Vénus veux VICOMTE VILLEBREQUIN VIOLONS vivat vœux voilà voulez-vous yeux Zéphyre ZERBINETTE
Fréquemment cités
Page 300 - Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, Et tous ne font rien moins que ce qu'ils ont à faire : Raisonner est l'emploi de toute ma maison, Et le raisonnement en bannit la raison.
Page 300 - Elles veulent écrire et devenir auteurs. Nulle science n'est pour elles trop profonde, Et céans beaucoup plus qu'en aucun lieu du monde ; Les secrets les plus hauts s'y laissent concevoir, Et l'on sait tout chez moi, hors ce qu'il faut savoir. On y sait comme...
Page 275 - Je consens qu'une femme ait des clartés de tout, Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d'être savante; Et j'aime que souvent aux questions qu'on fait, Elle sache ignorer les choses qu'elle sait...
Page 460 - Il est ferme dans la dispute, fort comme un Turc sur ses principes, ne démord jamais de son opinion, et poursuit un raisonnement jusque dans les derniers recoins de la logique. Mais, sur...
Page 297 - J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes, Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas ou méchant mot, Que de brûler ma viande ou saler trop mon pot. Je vis de bonne soupe, et non de beau langage. Vaugelas n'apprend point à bien faire un potage; Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots, En cuisine peut-être auraient été des sots.
Page 300 - Je vous le dis, ma sœur, tout ce train-là me blesse, Car c'est comme j'ai dit, à vous que je m'adresse.
Page 299 - M'ôter, pour faire bien, du grenier de céans, Cette longue lunette à faire peur aux gens, Et cent brimborions dont l'aspect importune ; Ne point aller chercher ce qu'on fait dans la lune, Et vous mêler un peu de ce qu'on fait chez vous, Où nous voyons aller tout sens dessus dessous.
Page 299 - Le moindre solécisme en parlant vous irrite ; Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite. Vos livres éternels ne me contentent pas ; Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble inutile, Et laisser la science aux docteurs de la ville...
Page 344 - Je viens vous annoncer une grande nouvelle. Nous l'avons en dormant, Madame, échappé belle : Un monde près de nous a passé tout du long, Est chu tout au travers de notre tourbillon; Et s'il eût en chemin rencontré notre terre, Elle eût été brisée en morceaux comme verre.
Page 323 - C'est le retranchement de ces syllabes sales, Qui dans les plus beaux mots produisent des scandales: Ces jouets éternels des sots de tous les temps; Ces fades lieux communs de nos méchants plaisants; Ces sources d'un amas d'équivoques infâmes, Dont on vient faire insulte à la pudeur des femmes.