L'évolution de l'idée dramatique: chez les maîtres du théâtre de Corneille a Dumas filsLibrairie académique, 1910 - 295 pages |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 23
Page xv
... père . Dans le théâtre du XIXe siècle , les avant- propos apparaissent solennels , pompeux , pleins de prétentions littéraires , ou même sociales , et de nature à donner la plus grande idée des œuvres , si l'œuvre ne venait , parfois ...
... père . Dans le théâtre du XIXe siècle , les avant- propos apparaissent solennels , pompeux , pleins de prétentions littéraires , ou même sociales , et de nature à donner la plus grande idée des œuvres , si l'œuvre ne venait , parfois ...
Page 94
... Père de famille est - il un grand écrivain de la scène ? Hélas ! Je laisse à ceux qui ont eu le courage ( il en faut ) de lire ces œuvres mortes , et bien mortes , let soin de répondre à cette question . Cependant cet écrivain , qui ...
... Père de famille est - il un grand écrivain de la scène ? Hélas ! Je laisse à ceux qui ont eu le courage ( il en faut ) de lire ces œuvres mortes , et bien mortes , let soin de répondre à cette question . Cependant cet écrivain , qui ...
Page 99
... fut ce qui détermina sa vocation , ou , tout au moins , cette tentative d'Eugénie : « M. Diderot donna son Père de Famille . Le Uor M génie de ce poète , sa manière forte , le ÉCRIVAINS DRAMATIQUES DU XVIII SIÈCLE 99.
... fut ce qui détermina sa vocation , ou , tout au moins , cette tentative d'Eugénie : « M. Diderot donna son Père de Famille . Le Uor M génie de ce poète , sa manière forte , le ÉCRIVAINS DRAMATIQUES DU XVIII SIÈCLE 99.
Page 100
... Père de famille que nous devrions peut - être ces deux chefs - d'œuvre immortels : Le Barbier de Séville et Lc Mariage de Figaro ! Il faudrait alors pardonner à Diderot ce qu'il a fait en faveur de ce qu'il a fait faire . Mais ...
... Père de famille que nous devrions peut - être ces deux chefs - d'œuvre immortels : Le Barbier de Séville et Lc Mariage de Figaro ! Il faudrait alors pardonner à Diderot ce qu'il a fait en faveur de ce qu'il a fait faire . Mais ...
Page 119
... père , qui a bec et ongles , et dont l'esprit chose rare reste éblouissant après plus d'un siècle , distille alors les pages les plus fines et les plus ravissantes . Le meil- leur des préfaces est là ; mais ce qui nous inté- resse n'y ...
... père , qui a bec et ongles , et dont l'esprit chose rare reste éblouissant après plus d'un siècle , distille alors les pages les plus fines et les plus ravissantes . Le meil- leur des préfaces est là ; mais ce qui nous inté- resse n'y ...
Autres éditions - Tout afficher
L'évolution de l'idée dramatique: chez les maîtres du théâtre de Corneille a ... Jules Guillemot Affichage du livre entier - 1910 |
L'évolution de l'idée dramatique: chez les maîtres du théâtre de Corneille a ... Jules Guillemot Affichage du livre entier - 1910 |
L'évolution de l'idée dramatique: chez les maîtres du théâtre de Corneille a ... Jules Guillemot Affichage du livre entier - 1910 |
Expressions et termes fréquents
Alexandre Dumas fils assez aujourd'hui aurait auteur dramatique Barbier de Séville beau Beaumar Beaumarchais bon sens choses comédie comédien comique Corneille critique croire d'ailleurs d'Aristote Diderot Dieu dire dit-il doctrine doit donner drame Dumas père écrit écrivain Émile Augier esprit génie genre Gluck héros homme intéressante j'ai jamais jours juge juste justifier l'art dramatique l'auteur L'École des femmes l'écrivain l'homme L'Impromptu de Versailles l'œuvre lecteur littéraire lui-même maître Mariage de Figaro ment métier modestie Molière monde morale musique Musset nécessaire Nolant de Fatouville œuvre Pailleron parler passer pensée personnages peut-être pièce poète pourrait pré préceptes préface de L'Étrangère principes public qu'un question Racine raison règles reste ridicules rien s'en s'il satire saurait scène Scribe semble sent serait seul Shakespeare simple Sophocle souvent spectateurs style sujet surtout Tartuffe teur théâtrale théâtre théories thèse tion tique tragédie traits trouve vérité vice Victor Hugo Voilà Voltaire vrai XIXe siècle XVIIIe siècle
Fréquemment cités
Page 23 - ... la seule pensée du crime y est regardée avec autant d'horreur que le crime même; les faiblesses de l'amour y passent pour de vraies faiblesses; les passions n'y sont présentées aux yeux que pour montrer tout le désordre dont elles sont cause; et le vice y est peint partout avec des couleurs qui enfant connaître et haïr la difformité.
Page 37 - Je les conjure d'avoir assez bonne opinion d'eux-mêmes pour ne pas croire qu'une pièce qui les touche et qui leur donne du plaisir puisse être absolument contre les règles. La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première.
Page 63 - ... car enfin je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune, accuser les destins, et dire des injures aux dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde.
Page 54 - Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé sou but n'a pas suivi un bon chemin.
Page 109 - Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles, dont vous embarrassez les ignorants et nous étourdissez tous les jours. Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde ; et cependant ce ne sont que quelques observations aisées, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces observations les fait aisément tous les jours sans le secours d'Horace et...
Page 58 - ... j'ouïs l'autre jour se plaindre Molière, parlant à des personnes qui le chargeaient de même chose que vous. Il disait que rien ne lui donnait du déplaisir comme d'être accusé de regarder quelqu'un dans les portraits qu'il fait ; que son dessein est...
Page 23 - C'est là proprement le but que tout homme qui travaille pour le public doit se proposer. Et c'est ce que les premiers poètes tragiques avaient en vue sur toute chose. Leur théâtre était une école où la vertu n'était pas moins bien enseignée que dans les écoles des philosophes.
Page 36 - Il y en a qui pensent que cette simplicité est une marque de peu d'invention. Ils ne songent pas qu'au contraire toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien, et que tout ce grand nombre d'incidents a toujours été le refuge des poètes qui ne sentaient dans leur génie ni assez d'abondance ni assez de force pour attacher durant cinq actes leurs spectateurs par une action simple, soutenue de la violence des pas6ol sions, de la beauté des sentiments et de l'élégance de l'expression.
Page 215 - J'étais seul, l'autre soir, au Théâtre-Français, Ou presque seul. L'auteur n'avait pas grand succès; Ce n'était que Molière, et nous savons de reste Que ce grand maladroit, qui fit un jour Alceste, Ignora le bel art de chatouiller l'esprit Et de servir à point un dénoûment bien cuit.
Page 35 - Et quelle vraisemblance y at-il qu'il arrive en un jour une multitude de choses qui pourroient à peine arriver en plusieurs semaines? Il y en a qui pensent que cette simplicité est une marque de peu d'invention. Ils ne songent pas qu'au contraire toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien, et que tout ce grand nombre d'incidents a toujours...