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saurait douter de notre profonde gratitude; M. H.-P. Cazac, le biographe du célèbre régent toulousain, le médecin-philosophe Sanchez, savant et modeste collaborateur dont les admirables travaux complèteront prochainement les Chroniques.

Les Archivistes et Bibliothécaires de la ville de Toulouse ont toujours facilité de leur mieux nos recherches et mis à notre entière disposition les riches dépôts à eux confiés : que MM. Pasquier et Massip veuillent bien accepter nos sincères remerciements. Leurs collaborateurs ne sauraient être oubliés : parmi eux, MM. Roques et Vignaux ont droit à notre reconnaissance; M. Macary, dont nous avons si souvent mis à contribution le talent de paléographe, n'ignore point la vive sympathie de son obligé.

Si nous avons pu illustrer ces pages, c'est grâce au concours spontané de MM. Tourneux, professeur; Crouzel, bibliothécaire de l'Université; Provost, photographe; Thillet, architecte; Collombar, dessinateur, et de nos collègues les Docteurs Cavaillès, Colombié et Roques; nous devons ajouter à ces noms celui de M. Dalloz, l'aimable Directeur du Correspondant médical, qui nous a obligeamment communiqué trois beaux dessins. Nous demandons l'indulgence du lecteur pour la part qui nous revient dans l'illustration de ces Chroniques: le manque de temps et un accident nous ont empêché de réaliser le plan que nous nous étions tracé.

C'est ainsi que grâce à d'aimables collaborateurs nous pouvons aujourd'hui livrer à la critique cette modeste contribution à l'Histoire de l'Université de Toulouse, qui est presque celle de la cité elle-même.

Nous évoquons un passé dont les humbles héros semblent un peu appartenir à la légende, mais dont les noms étaient. dignes d'être inscrits dans le livre de l'Histoire. L'antiquité ou

les monuments d'une ville ne suffisent pas à lui donner une renommée éclatante si les poètes ont chanté la cité du GaySçavoir, ce sont les savants qu'elle enfanta ou adopta qui lui ont valu son titre de Métropole intellectuelle du Midi.

Ainsi que d'autres l'ont déjà fait, nous avons voulu, à notre tour, tirer de l'oubli les noms de quelques-uns de ces ancêtres qui en leur temps furent parmi les premiers de la cité et dont le souvenir survivait à peine ou, du moins, nous avons cherché à justifier ces mots du philosophe Montaigne qui auraient pu servir d'épigraphe à ces pages et constituaient notre unique programme: « Le soin des morts nous est en recommandation. >>

Mais y avons-nous réussi?

Quoi qu'il en soit, le lecteur qui aura parcouru ces pages pensera, comme nous, qu'un passé de sept siècles vaut bien le plus fameux titre de noblesse, qu'un tel passé est un sûr garant de l'avenir.

Comme noblesse, succès oblige : l'Université de Toulouse ne saurait donc déchoir. Si, par suite de ses tribulations au cours du siècle qui vient de finir, elle n'est pas demeurée ce qu'elle était il y a peu de temps encore, la seconde Université du << plus beau royaume sous le ciel », elle aura bientôt repris son ancien rang c'est là le souhait de ses amis et c'est aussi le nôtre. Mais, quoi qu'il advienne, elle n'en restera pas moins toujours la grande sœur cadette de celle qui a été superbement nommée la « fille aînée des rois de France ».

Toulouse, février 1905.

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L'UNIVERSITÉ

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