Mémoires et souvenirs du baron Hyde de Neuville ...E. Plon, Nourrit et cie, 1892 |
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Mémoires et souvenirs du baron Hyde de Neuville, Volume 1 Jean Guillaume baron Hyde de Neuville Affichage du livre entier - 1888 |
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Mémoires et souvenirs du Baron Hyde de Neuville: I Jean Guillaume Hyde de Neuville Affichage du livre entier - 1888 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 275 - A de tels hommes le gouvernement ne doit ni ménagement , ni déclaration de ses principes. » Mais il est des citoyens chers à la patrie, qui ont été séduits par leurs artifices ; c'est à ces citoyens que sont dues les lumières «le la vérité.
Page 84 - Lui ayant demandé d'où elle pouvait me connaître, elle répondit qu'elle m'avait vu à la mairie où des affaires l'appelaient. Le jour indiqué étant arrivé , je me rendis à Vaugirard; je trouvai une compagnie nombreuse. Après le repas, la conversation étant tombée sur le chapitre des prisons, on parla de la Conciergerie en disant : La veuve Capet est là ; on dit qu'elle est bien changée, que ses cheveux sont tout blancs. Je répondis qu'à la vérité ses cheveux commençaient à blanchir,...
Page 308 - Eh bien! reprit-il, nous lui dirons qu'il fera bien de nous faire fusiller tous les deux, car nous ne serons jamais que des conspirateurs, le pli en est pris!
Page x - Je l'ay voué à la commodité particulière de mes parens et amis : à ce que m'ayant perdu (ce qu'ils ont à faire bien tost) ils y puissent retrouver aucuns traits de mes conditions et humeurs, et que par ce moyen ils nourrissent plus entière et plus vifve, la connoissance qu'ils ont eu de moy.
Page 275 - Les artisans de ces troubles sont des partisans insensés de deux hommes qui n'ont su honorer ni leur rang par des vertus, ni leur malheur par des exploits, méprisés de l'étranger dont ils ont armé la haine, sans avoir pu lui inspirer d'intérêt. Ce sont encore des traîtres vendus...
Page 511 - Ensuite, se retournant vers nous, il « nous dit : Messieurs, je suis innocent de tout ce dont on m'inculpe. Je • souhaite que mon sang puisse cimenter le bonheur des Français.
Page 503 - Napoléon, à considérer ses armées par delà le Rhin comme ne tenant plus à la France ; elles ne défendaient plus les intérêts de la nation , elles ne servaient que l'ambition d'un seul homme ; il n'y avait rien en cela qui pût réveiller l'amour de la patrie ; et, loin de souhaiter...
Page 101 - ... je ne pus cacher le trouble dont mon âme était agitée, et mon embarras fut tel, que je ne l'eusse éprouvé jamais à ce point, si j'avais eu l'honneur d'être présenté à la reine et de la voir au milieu de sa cour, assise sur un trône, environnée de tout l'éclat de la royauté. Elle me reçut avec une majesté si pleine de douceur, qu'elle ne tarda pas à me rassurer par la confiance dont je m'aperçus bientôt qu'elle m'honorait, à mesure que je lui parlais et qu'elle m'observait....
Page 512 - Et pour rendre hommage à la vérité, il a soutenu tout cela avec un sang-froid et une fermeté qui nous a tous étonnés, et je reste très convaincu qu'il avait puisé cette fermeté dans les principes de la religion , dont personne plus que lui ne paraissait pénétré et persuadé.