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soit une baisse de trois francs au kilog, de peigné. Or, il ne faut pas perdre de vue que lorsque le terme était à fr. 6.60, il n'était pas même en rapport avec les cours de la laine brute à La Plata, où le peigné du terme s'établissait encore 50 centimes plus cher et se basant sur les cours élevés de la blousse

Celle-ci ayant suivi l'effondrement général fit revenir les produits peignés à des prix bien supérieurs encore aux bases sur lesquelles on avait cru opérer. On peut donc affirmer que les cours les plus bas atteints à la fin du mois d'août représentaient une baisse de 50% sur les prix de revient de la plus grande partie des importations faites avant le mois de janvier aux colonies.

Depuis que ces bas cours ont été atteints la confiance à semblé renaître. Les stocks chez les industriels étant fortement réduits, les opérations ont repris de l'activité et la vente. tenue à Anvers au mois de novembre fut le signal d'une réaction sensible.

Les affaires sont redevenues normales et nous terminons l'année avec l'espoir de transactions régulières. Il est à souhaiter que les cours de la laine cesseront d'ètre à la merci de l'agiotage effréné des dernières années et qu'il sera possible d'être négociant ou industriel sans être en même temps spéculateur.

Nous croyons ne pas pouvoir terminer cette revue de l'année terrible (comme on l'a baptisée déjá) sans signaler la façon dont notre place a supporté la crise. Les pertes auront certes été grandes. Il serait puéril de vouloir le nier et nous avons, comme le commerce et l'industrie lainiers de l'Europe toute entière, payé notre tribut à une débâcle que nul ne pouvait prévoir et dont l'importance et la durée dépassèrent toutes les baisses survenues dans notre article jusqu'à ce jour. Les statistiques les plus sérieuses estiment à 500 millions la perte subie par l'Europe par la débâcle de la laine. Verviers a été éprouvé mais a supporté cette dure période avec courage et en est sorti avec honneur.

Les affaires étant redevenues normales, nous pouvons envisager l'avenir avec confiance. Les avaries causées par l'orage seront promptement réparées.

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septembre le désarroi s'était emparé des mar chés de laines. Le filateur, s'abstenant toujours d'acheter, achevait d'épuiser des approvisionnements que l'emploi du coton, de jour en jour plus généralisé, rendait intarissables. Les prix de vente étaient ramenés sans cesse en arrière par suite de la défaveur que subis saient les matières premieres, dans les genres fins surtout. Les lamas seuls pour l'article chemises étaient demandés par l'Ecosse, avec les genres cheviots de sortes diverses. Les fabricants de tissus consommant habituellement nos beaux fils ont mal marché, ils se sentaient découragés et non sans raison par la pénurie des ordres d'abord, par l'instabilité des prix ensuite.

Les genres bon marché faits de laine et coton et les genres cheviotés s'étaient bientôt substitués aux laines fines; favorisés par des prix plus raisonnables, ils eurent vite fait d'accaparer les nouveaux ordres. A ce propos, il est vraiment intéressant de constater avec quelle facilité la fabrique a pu se retourner aussi brusquement vers les laines communes pour des genres à grande production, et abandonner sous la pression de prix élevés les laines fines, cependant si en faveur encore dans les deux dernières années. Il y a dans ce revirement rapide un enseignement à retenir, c'est que les genres multiples que les fabricants de partout sont astreints à faire aujourd'hui, leur permettent de se porter très aisément vers n'importe quels articles.

Heureusement pour notre place que l'Ecosse et l'Angleterre ont continué à maintenir un bon courant d'affaires. Ainsi les relevés que nous communique le Cercle des Filateurs, constatent que notre district industriel leur a envoyé, pendant ce trimestre, les fortes quantités que voici :

Angleterre. Ecosse....

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1899 Kilog. Kilog.

Kilog.
394.924 380.697 274.771
634.167 721.755 668.058

4e trimestre 1.029.091 1.102.452 942.829 Année entière. 4.283.080 4.137.145 3.615.769

Nous devons à la vérité de dire que l'imporportance du chiffre de 1.029.000 kil. nous a surpris, nous ne nous attendions pas à le voir s'élever aussi haut. Et cependant, il n'y a pas lieu de mettre en doute la vérité de cette statistique. Tant mieux, cela démontre une fois de plus que les pays de libre-échange comme l'Angleterre supportent plus aisément les crises industrielles que les pays qui se cantonnent dans la protection. Il n'y a pas de doute que ceux-la achètent à meilleur marché qui tiennent les portes ouvertes à la concurrence étrangère.

La plus grande partie du déficit dans la production de notre place est imputable aux

monde des affaires.

débouchés autres que le Royaume Uni, c'est-à-quables de solidité, fort appréciées dans dire à l'Allemagne, notamment à la Saxe, à l'Autriche, etc.

Le pays a pris sa part habituelle.

Il est d'usage de joindre au dernier rapport de l'année une appréciation générale sur l'exercice terminé. La chose est d'autant plus nécessaire aujourd'hui que rarement période fut plus mouvementée que celle de 1900.

A la faveur d'ordres considérables remis dans le second semestre de l'année antérieure, tous nos établissements de filature cardée ont traversé jusqu'en juin une ère exceptionnelle de grande production qui fut assez brusquement entravée par les nouvelles de la révolution qui éclata en Chine, source de grandes et bien inquiétantes difficultés pour les Gouvernements européens. Certes, l'arrêt dans la hausse de l'article laines qui survint en janvier et la constante dépréciation des cours qui s'en suivit passablement plus tard, avaient préparé déjà à ce fatal ralentissement.

Heureusement que la baisse et venue surprendre notre place en pleine possession d'ordres, sinon l'année eût été désastreuse pour nos filateurs.

Dès le mois de juillet, l'activité diminua, le travail alla faiblissant pendant toute la période estivale, ce n'est guère qu'à la fin de septembre que de nouveaux ordres vinrent rendre quelqu'animation à notre branche d'affaires. A la faveur de la diminution considérable du prix des laines que les cours des filés ont fa'alement suivi, les besoins immédiats se sont successivement couverts, les ordres continuant à venir la confiance s'est ranimée ; bref, depuis plus d'un mois le matériel partout est occupé et nous clôturons l'année dans d'assez bonnes conditions.

Est-ce à dire que la carde aura réalisé des bénéfices cette année? Non certainement, Elle n'a pas échappé à l'effroyable baisse qui a étreint les marchés européens, mais cependant la production intense faite dans le courant du premier semestre, lui a permis d'écouler à bon prix une forte partie de ses provisions, soulageant ainsi des stocks beaucoup trop fournis. La liquidation du restant ne s'est pas faite évidemment sans entraîner des sacrifices importants, par suite de la chute trop rapide des prix. Ainsi s'en est allée en six mois l'avance acquise sur deux années de prospérité.

Et cependant, la blousse, qui constituent avec le coton le fond de l'article qui s'est produit le plus sur notre place en ces derniers mois, est, par sa rareté, montée à des prix très élevés.

Dans son ensemble, l'année 1900 a été mauvaise pour notre branche, elle restera néfaste pour tous ceux qui, à des titres quelconques, ont touché à la laine. Néanmoins, nos négociants et nos filateurs ont su la traverser avec vaillance en faisant preuve de qualités remar

Tissus. Le dernier trimestre de l'ann 1900 n'a pas été meilleur que le trimestre pr cédent.

La situation est malheureusement restée même et l'incertitude du marché a empêc tout mouvement sérieux de se produire. No n'aurons donc pas à nous étendre longueme sur cette période.

Les ordres ont été rares, peu importants difficiles à obtenir et tant pour le pays q pour l'exportation, les transactions ont paralysées par l'instabilité des prix de la lair

Dans ces conditions, nous n'avons pas li d'être très satisfaits des résultats ni de la d nière collection d'hiver, ni de la collecti d'été.

Cette dernière donnera encore, espéronsquelques sérieux retours pour l'exportati proprement dite et ceux-ci seront certes bi

venus.

En Belgique, les réassortiments d'hiver été presque nuls et rendus excessivement d ficiles par la trop grande exigence des ac teurs sous le rapport des prix.

Nous regrettons vivement de devoir cons ter que le vœu que nous formulions i'an pa à pareille époque, dans notre rapport de d'année, a été loin de se réaliser.

L'année 1900 marquera, en effet, parmi plus mauvaises années qu'ait traversées no industrie.

La baisse subite et continue du prix laines, survenant après la forte hausse 1899, a amené une perturbation compl dans les affaires. Il est à signaler que, p dant l'année entière, il n'y a pas eu un s moment d'accalmie ou d'amélioration

Après la livraison des ordres assez n breux remis fin 1899 et exécutés pendant premiers mois de cette année, le mouvem s'est arrêté subitement et complètement.

Nous étions en droit de compter sur surcroit d'activité pendant l'Exposition Paris et à la suite de celle-ci.

Là aussi notre espoir a été déçu.

L'argent a été détourné de sa destinat habituelle et les innombrables visiteurs l'exposition, laissant de côté les articles us et d'emploi journalier, ont, pour la plup borné leurs achats à des objets de luxe, à objets d'art et de fantaisie.

L'exposition a dans ce sens. profité se ment à une certaine classe de producteur la grande industrie n'a guère eu à se loue ses résultats, Nous devons attendre les év ments, soutenus par l'idée que l'année 1 pourra difficilement être plus mauvaise l'année qui a clôturé le XIXe siècle.

(Chambre de Commerce de Verviers

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De toutes les matières premières employées par les fabricants de tissus pour le vêtement, la laine est universellement reconnue comme le meilleur produit et le plus hygiénique. Sous le climat changeant des Etats-Unis, où les sautes violentes de température sont fréquentes, la laine devrait être une des matières les plus favorisées par l'industrie textile. Les statistiques nationales prouvent en effet que, pendant une longue série d'années, la consommation de la laine per capita est allée en augmentant progressivement jusqu'en 1883.

A cette époque, les éleveurs de moutons de l'Ohio commencèrent à se plaindre de ce que les tarifs alors en vigueur ne les protégeaient pas suffisamment contre la concurrence étrangère. Sur leurs instances, les tarifs McKinley et Dingley furent promulgués. Ce relèvement des droits sur les laines importées eut natu rellement pour effet de faire monter les prix de la laine et d'en réduire la consommation, au grand détriment du fabricant. La consommation de la laine brute était évaluée en 1880 à 8.52 livres per capita; en 1890 à 9.07 livres. Or, en 1900, ce chiffre est descendu à 6.07 livres. Bien que la population ait augmenté de 21 pour cent, la demande pour la laine brute est tombée à un chiffre inférieur à celui d'il y a dix ans. Les producteurs n'ont donc réussi par leurs manipulations de tarifs qu'à faire monter la matière première à des prix inabordables pour le fabricant, qui s'est alors organisé pour fabriquer du colon.

«L'Association nationale des fabricants de lainages » faisait récemment la déclaration suivante: « Un droit de 11 cents par livre augmente le prix coûtant de la laine assez sensiblement pour en restreindre la consomma tion. Malgré la hausse générale des prix, il n'a pas été possible pour le fabricant américain d'obtenir pour ses lainages la parité des prix ayant cours avant la revision du tarif en 1894. Cependant, la laine et la main-d'œuvre coûtent autant qu'auparavant ».

Le relèvement des droits sur les laines a amené la déchéance de cet article en faveur du coton. Les éleveurs de moutons n'ont donc pas profité de ce tarif qu'ils avaient si bruyamment réclamé et dont les effets ont été contraires à ceux qu'ils en attendaient. L'élevage du mouton ne s'est pas développé. D'autre part, les fabricants américains reconnaissent journellement que l'emploi exclusif des laines indigènes ne leur permet pas de fabriquer certains tissus que leurs concurrents européens

peuvent encore introduire sur le marché américain. On regrette le tarif Wilson qui accordait l'entrée des laines en franchise. Cette mesure démocratique et relativement libérale que le fabricant américain républicain et conservateur semble approuver aujourd'hui (après l'avoir combattu ardemment) est en effet plus conforme à ses intérêts matériels que les autres tarifs en apparence plus protectionnistes.

L'état de marasme du marché lainier se reflète nécessairement dans le chiffre des ventes. Depuis le 1er janvier 1900, les ven es de laines sur les principaux marchés des Etats-Unis se chiffrent comme suit :

170.359.900 livres en laines indigènes 46.154.300 livres en laines importées Total 216.515.200 livres.

Pour la même période, en 1899, les ventes s'élevaient à :

455.550.500 livres en laines indigènes 96.901.700 livres en laines importées Total: 552.452.200 livres.

soit pour 1900, une différence en moins sur les ventes de 335.937.000 livres.

Comme, d'autre part, le nombre des moutons a augmenté de 3.800.000 depuis 1896, la production de la laine pour 1900 est de 16 millions 445.291 livres supérieure à celle de l'année 1899 et estimée par M. North, secré taire de l'Association nationale des fabricants de lainages, à 288.636.621 livres en gros. Les fabricants américains ne manqueront donc pas de laine avant longtemps. Est-il besoin. d'ajouter que, pour cette raison, les prix sont faibles et irréguliers ? Le fabricant n'achète que pour ses besoins immédiats. I sent qu'il n'y a pas lieu de se presser. Les faillités de Wm. Brown et Son, à Philadelphie; de Fred. Hartley, à Boston, ont jeté sur le marché près de 10 millions de livres que les créanciers sont forcés de réaliser rapidement. La faillite de Wm. L. Strong et Co, à New-York, entraînant celle du fabricant de flanelles Stott, a semé la consternation dans le commerce des « dry goods ».

Des stocks considérables sur lesquels Wm. L. Strong et Co avaient fait des avances excessives qui ont causé la faillite vont être vendus, sans doute à des prix fort bas, sur un marché déjà encombré de stocks de laines et de lainages achetés aux plus hauts cours de la fin de 1899 et du début de l'année. La baisse est survenue trois mois trop tôt. Le temps a été défavorable à la vente, la chaleur ayant continué jusqu'au commencement de décembre, et nous, nous trouvons en présence de la situation suivante: 1o en laines, une production supérieure à celle de l'année précédente et une diminution formidable des ventes; des stocks

La saison d'hiver 1900 a donc été désas-

treuse et la fin de l'année n'apporte pas beau-
coup d'espoir de reprise pour 1901. Le succès
extraordinaire du coton semble devoir conti
nuer en 1901. La mode favorise cet article
dont la fabrication s'est beaucoup améliorée
depuis quelques années. Le coton imprimé ou
mercerisé est fort demandé et remplace en
grande partie la soie et le lainage fantaisie
pour faire les blousses et les chemisettes dont
la popularité continue. Paralysés par des
stocks qu'ils réalisent péniblement avec des
pertes énormes, les acheteurs hésitent à re-
mettre des commissions; dans beaucoup de
maisons ils ont l'ordre de ne rien acheter.

Cet état de choses a, du moins pour l'impor-
tation, quelques bons côtés. Les achats de la
dernière saison se composant presque exclusi-
vement de produits indigènes, les marchan-
dises importées et vendues n'ort pas été rem-
placées. Les stocks en tissus français sont
presque épuisés, ce qui nous permet d'espérer
une reprise sérieuse dans les articles favorisés
par la mode. Le voile, l'albatros, le satin vé-
nitien, le vigoureux, la flanelle brodée et le
cachemire se sont vendus pour l'été prochain,
et, bien que les ordres remis soient peu im-
portants, nous constatons que l'on peut dé
sormais refaire des affaires dans des genres
que la hausse nous avait forcés d'abandonner.

Toutefois, il ne faut pas se dissimuler que

la situation générale du marché est loin d'être

satisfaisante. Le triomphe du coton a relégué

la laine au second plan.

Clôture de la saison 30 novembre 1900

Arrivages dans les divers ports européens,
du 1er novembre jusqu'au 31 octobre:

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LE MARCHÉ DES LAINES A SYDNEY
AU 20 NOVEMBRE 1900

Comme suite à mes rapports antérieurs s
l'état du marché des laines à Sydney depu
l'ouverture de la saison des ventes, je cr
devoir ajouter quelques considérations s
l'état du marché, et sur les ventes qui ont
lieu, du 22 octobre au présent jour.

Dans ces quatre semaines, il a été offert a

acheteurs des catalogues comprenant 49.1

balles, et les ventes se sont élevées à 47.014

le tableau suivant donne le détail des tran

actions :

Ventes publiques à Sydney depuis le 22

octobre 1900

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4e

(du 12 au 17 nov.).

18.066

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augmentent de semaine en semaine: en même temps, la qualité de la marchandise offerte s'améliore, en raison des exigences des acheteurs. Les Américains, surtout, demandent des laines d'excellente qualité. Pour ce genre de laines, en suint, on a atteint les prix de 8 pences 3/4 à 9 pences 3/4 la livre, ce qui marque une avance sérieuse.

Pour les ventes qui auront lieu du 19 au 24 novembre, il y a 22.000 balles offertes: la progression dans l'offre est donc ininterrom pue les hésitations du premier jour tendent à disparaître.

Malheureusement, si les belles qualités sont en demande, la laine de cette saison, par suite des conditions climatériques spéciales de l'arrière-pays en 1900, est pleine de graines, d'impuretés et de débris, surtout du trèfle. Là où la sécheresse a sévi, la laine est poussiéreuse, plate, sèche et sans reflets. La qualité n'en est pas plus mauvaise, mais le rendement, au lavage, devant être plus faible, les prix en sont influencés, ce qui empêche la hausse de se produire aussi rapidement que la condition économique du marché semble devoir l'indiquer.

Actuellement, les acheteurs sont liés par des ordres extrêmement stricts, dont ils ne peuvent s'écarter d'un centime,

Le maximum atteint, pour les laines en suint, a été de 9 pences 3/4; pour les laines

Colonies

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L'année dernière, la saison avait été beaucoup plus active à Sydney: ainsi, pour ces mêmes quatre semaines du 22 octobre au 17 novembre, il avait été offert à la vente, en 1889, 170.685 balles; les ventes, en y comprenant les ventes privées de laines non cataloguées, avaient atteint le chiffre de 185.061 balles, ce qui fait entre les deux saisons 1899 et 1900, pour ces quatre semaines, à Sydney, une différence de plus de 138.000 balles.

La même diminution se trouve dans les exportations, non seulement pour la NouvelleGalles du Sud, mais pour toutes les colonies d'Australasie, y compris la Nouvelle-Zélande. Le tableau suivant comprend les exportations faites, du 1er juillet au 31 octobre, des cinq principaux centres d'exportation, pour les années 1898, 1899 et 1900:

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Total pour les quatre mois

Cette diminution d'un tiers dans les exportations de ces quatre derniers mois n'est pas due au manque du produit, lequel abonde, mais au système de mise en réserve, en attendant des temps meilleurs, par suite de l'instabilité du marché et des étroites limites où sont contenus les acheteurs.

Les seuls télégrammes d'Europe arrivés à la Bourse des laines de Sydney cette semaine se rapportent aux ventes qui se sont ouvertes à Anvers le 13 novembre, où seulement la moitié de la quantité offerté a été vendue avec une baisse de plus de 20 0/0 sur les qualités moyennes et inférieures, à peu près la même que celle signalée à Londres pour les ventes da mois d'octobre.

La nouvelle n'est donc pas aussi défavorable elle le paraît au premier abord : c'est la arche normale de la crise. Mais le marché de Sydney, encouragé par la demi-reprise des

1898

1899

1900

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