Déconseillé, ée, part. contenance. Déconvenue, f. f. Malheur. Il est vieux. Décorateur, f. m. Décoration, f. f. Embélissement. cer. Décorum, f. m. t. purement Latin, qui n'a guere d'ufage qu'en cette phrafe: Garder le décorum. Il eft du ftyle familier. Découché, ée, part. Découcher, v. a. & n. Coucher hors de chez foi; ou Obliger quelqu'un de quiter fon lit. Découdre, v. a. Il fe conjugue com. me Coudre. Découlant, ante, adj. Découlement, f. m. Découler, v. n. Il ne fe dit que des chofes liquides qui tombent peu à peu & de fuite. Découpé, ée, part. Découper, v. a. Découpeur, eufe, f. m. & f. Qui découpe. Découplé, ée, part. Découpler, v. a. Il ne fe dit guere qu'en parlant des chiens courans. Découpure, f. f. Découragé, ée, part. Découragement, L m. Décourager, v. a. Décours, f. m. Diminution de lumiere dans le cours de la lune. Découfu, ue, part. Découfure, f. f. Découvert, erte, part. à Découvert, adv. Découverte, f. f. Découvrir, v. a. Il fe conjugue com- Décréditer, v. a. Ôter le crédit. Décréter, v. a. t. de Palais. Décrier, v. a. Ôter la réputation. Décroire, v. a. Il n'eft guere d'ufage croter. f. f. Broffe pour dé Décrouté, ée › part. Décrué, ée, part. Décruer, v. a. t. de Teinture. Lessiver le fil écru. Dédicatoire, adj. Ce mot n'eft ext Décrûment, f. m. Action de dé- Dédier, v. a. Confacrer. cruer. On écrit auffi Décruement; mais on prononce Décrûment, & l'Académie l'écrit ainfi. Décrusé, ée, part. Décrufement, I. m. A&tion de décrufer. Décrufer, v. a. t. de Teinturier. Préparer des cocons de foie. On écrit auffi Décreufer; mais l'Académie préfere Décrufer. Déçu, ue, part. de Décevoir. Décuire, v. a. Il ne fe dit guere que des firops & confitures, où l'on met de l'eau pour les rendre plus liquides quand ils font trop cuits. Décuit, ite, part. Décuple, f. m. Dix fois autant. Décurie, f. f. Bande de dix perfo nes. Décurion, f. m. Chef d'une Décurie. Décuffation, f. f. t. de Géométrie. Décuver, v. a. Tirer le vin du To neau. Dédaigné, ée, part. Dedans, f. m. Dédire, v. a. Défavouer. Il fait à la feconde perfone du pluriel du préfent de l'indicatif, vous dédifez à l'égard du refte il fe conjugue comme Dire. Dědit, ite, part. Dédit, f. m. Rétractation. Dédomagé, ée, part. Dédomagement, f. m. Dédomager, v. a. Réparer le do Déeffe, f. f. Fauffe Divinité. Défàcher, fe Défâcher, v. récipr. Il n'eft guere d'ufage qu'en certaines phrases proverbiales: S'il eft fâché, qu'il fe défâche. Défaillance, f. f. Foibleffe. Défaillant, ante, f. m. & f. t. de Palais. Défaillir, v. n. Tomber en défaillance. Ce verbe n'eft plus guere ufité qu'au pluriel du préfent. Nous défaillons, vous défaillez, ils défaillent; à l'imparfait, Je défaillois, &c. au prétérit, Je défaillis, &c. J'ai J'ai défailli, &c. & à l'infinitif; Défaire, v. a. Détruire. Il fe conju- tion de faveur. Défavorable, adj. de tout genre. Qui n'eft pas favorable. Défécation, f. f. t. de Chimie. Défectif, adj. m. t. de Grammaire, qui n'eft d'ufage qu'en cette phrafe: Verbe défectif. Défection, f. f. Abandonement de parti. Défectueufement, adv. Défectueux, euse, adj. Défectuofité, f. f. Imperfection; défaut. Défend, f. m. t. des Eaux & Forêts. On écrit auffi Défends, & Défens. Il dérive du verbe Défendre; & voilà pourquoi le dlui convient. On dit que des bois font en défend, lorfqu'il eft défendu de les couper. L'Académie écrit Défends: mais cependant elle le met avant Défendeur, ce qui femble montrer que fon intention étoit de n'y point mettre cette s inutile, qui eft apparemment une faute d'impreffion. Défendeur, défendereffe, f. m. & f. t. de Palais. Défendre, v. a. Protéger; Prohiber. Je défends, tu défends, il défend: nous défendons, vous défendez, ils défendent. Je défendois, &c. Je défendis, &c. J'ai défendu, &c. Je défendrai, &c. Je défendrois, &c. Défends, dé fendez. Que je défende, &c. Que je défendiffe, &c. Défendant. Défendu, ue 2 part. Défens, f. m. Voyez Defend. Défenfe, f. f. Protection; Prohibi tion. Défenfeur, f. m. Protecteur. Défenfif, ive, adj. Il n'eft guere d'ufage qu'au féminin: Armes de fenfives. Il eft auffi fubftantif. Déféqué, ée, part. Déféquer, v. a. t. de Chimie. Déférant, ante, adj. Il n'eft guere d'ufage que dans ces phrafes: Ef prit déférant, humeur déférante. Déféré, ée, part. Déférence, f. f. Condefcendance. Déférent, adj. Cercles déférens ; Vaiffeaux déférens, t. d'Aftronomie, & d'Anatomie. Déférer 9 v. n. Céder. Déférer, v. a. Donner. Il n'eft guere d'ufage qu'en parlant des Di gnités. Il fignifie auffi Dénoncer. Déferlé, ée, part. Déferler, v. a. t. de Marine. Déployer les voiles. Defermé, ée, part. Défermer, v. a. Mettre dehors. Déferré, ée, part. Déferrer, v. a. Il n'eft guere d'ufa ge au propre que pour fignifier oter le fer du pied d'un cheval, ou d'une autre bête de monture. Défet, f. m. t. de Libraire. Imper fection d'un Livre. On devroit dire, Defect, de De. fetus, comme Contratt, de Contractus: mais l'usage eft de prononcer & d'écrire, Contrat & Défet : & voilà comme on néglige l'étymologie dans ces mots ens tiérement francisés. Défeuillé, ée, part. G& Défeuiller, v. a. Oter les feuilles; Défiance, f. f. Crainte d'être trompé. Défié, ée, part. Défiguré, ée, part. Défiler v. a. & n. Oter le fil. Aller à la file. Défini, ie, part. Définir, v. a. Déterminer, décider. Définiteur, f. m. Officier de plufieurs Ordres Religieux. Définitif, ive, adj. Il n'eft guere d'ufage qu'en ces fortes de phrafes: Arrêt définitif; Jugement définitif, Sentence définitive. Définition, f. f. Explication. en Définitive, adv. t. de Palais. Définitivement, adv. Eh jugement définitif. Définitoire, f. m. t. de plufieurs Or- Déflorer, v. a. Il est à remarquer que ce verbe, ni fon participe ni défloration ne fe difent que dans les informations & dans les procédures de Juftice. Défluer, v. n. t. d'Aftrologie. Défoncé, ée, part. Défoncement, I. m. t. de Tonelier. Défoncer, v. a. Il n'eft d'usage qu'en parlant de futailles, de toneaux, &c. Déformé, ée, part. Déformer, v. a. Il ne fe dit guere que dans ces phrases: Déformer un chapeau; déformer un foulier. Défoueter, v. a. Prononcez Défoiter, t. de Relieur. Défourné, ée, part. Défourner, v. a. t. de Billard. Défrayé, ée, part. Défrayer, v. a. Payer la dépense de quelqu'un. Défriché, ée, part. Défrichement, f. m. Défricher, v. a. Défricheur, Défrisé, ée, part. Défrifer, v. a. f. m. Défroncé, ée, part. Défroqué, ée, part. Dégaine, f. f. Il ne fe dit que dans cette phrafe baffe & ironique: D'une belle dégaîne. On y met le circonflexe comme dans Gaine; parce que l'un & l'autre fe prononce long & ouvert. Dégainé, ée, part. Degaîner, v. a. Quoique ce verbe foit actif, on ne l'emploie guere qu'en fupprimant le régime, comme dans cet exemple: Il faut dé gainer; quand ce vint à dégaîner. Degaîneur, f. m. Bréteur. Déganté, ée, part. Déganter, v. a. Oter les gants. Dégarni, ie, part. Dégarnir, v. a. Dégafconé, ée, part. qu'en badinant. Dégorgeoir, f. m. t. de Canonier. Dégorger, v. a. & n. Déboucher ce qui eft engorgé; ou ceffer d'être engorgé. Dégourdi, ie, part. Dégourdir, v. a. Ôter l'engourdiffe ment. Dégourdiffement, f. m. Dégoutant, ante, adj. Qui tombe Dégafconer, v. a. Ce mot ne fe dit Dégoûter, v. a. Faire perdre la Dégât, f. m. Ravage. Dégauchi, ie, part. Dégauchir, v. a. t. d'Artifan. Dégauchiffement, f. m. Action de dégauchir. Dégel, f. m. Adoucissement de l'air. Dégeler, v. a. Il est auffi n. pas. Dégluer, v. a. t. d'Oiseleur. Dégobiller, v. a. Il eft bas. Vomir. Dégoifer, v. a. Il fe dit du chant goût. On écrivoit autrefois Dégoufter: comme Gouft, du Latin Guftus; mais on écrit & l'on prononce Goût, Dégoût & Dégoûter. Dégouter, v. n. Tomber goute à goute. On écrit auffi Degoutter & Goutte, comme venant du Latin Gutta: mais on prononce Goute & Dégouter. L'étymologie peut bien fe conferver quand elle ne contredit pas la prononciation; mais dès qu'on l'abandone en pro nonçant, il n'y a plus lieu de la conferver en écrivant. Voyez la Remarque fur Déjeter. Dégradation, f. f. Privation d'une dignité; d'un titre honorable; dé gât; domage. Dégradé, ée, part. Dégrader, v. a. Dégrafé, ée, part. Dégrafer, v. a. Acad. Fur. Dan. Joub. Détacher une agrafe. On écrit auffi Dégraffer; mais" on prononce Dégrafer; & il n'y a point d'étymologie qui autorife à. conferver ce doublement qu'on ne prononce pas. |