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Alezé, ée, adj. t. de Blafon. Il fe doit des pieces honorables qui ne touchent le bord de l'écu. pas Alfange, f. f. Efpece de laitue. Algalie, f. f. Inftrument de Chirurgie. Sonde creuse. Alganon, f. m. Chaîne qu'on met aux Galériens. Algarade, f. f. Insulte. Algarot, f. m. C'est le régule de l'antimoine.

Algebre, f. f. Science propre à faciliter les calculs, & à réfoudre des queftions de Mathématique. Algébrique, adj. Qui apartient à l'algebre.

'Algébrifte, f. m. Celui qui fait

Algebre, & s'y exerce. 'Algérien, iene, adj. Qui eft d'Alger. Algonquin, ine, f. m. & f. Peuple du Canada.

Algorithme, f. m. L'art de calculer, Alguazil, f.m. Sergent, Huiffier Espagnol.

On prononce Algouazil. Algue, f. f. Sorte d'Herbe marine. Aliaire, f. f. V. Alliaire. Alibanies, f. f. plur. Sorte de toile

de coton qui vient des Indes. 'Alibi, f. m. t. de Palais. Préfence d'une perfone ailleurs. Alibi-forains, f. m. plur. Vaines allégations.

Aliboron, f. m. On appele Maître aliboron, un homme qui fait le connoiffeur en tout, & qui ne l'eft en rien.

Alica, f. f. Efpece de froment, Alichon, f. m. V. Aluchon. Alidade, f. f. Inftrument de Mathématique, &t. d'Horlogerie. Regle mobile placée fur un aftro

labe.

Aliénable, adj. Qui peut s'aliéner. Aliénation, f. f Tranflation de propriété,

Aliéné, ée , part. Aliéner, v. a. Transporter la poffeffion d'un bien à un

autre.

Rendre ennemi.
Alier, f. m. Filet.
Alignement, f. m. Ligne qu'on tire.
Aligné, ée, part.

Aligner, v. a. Tirer à la ligne.
Aliment, f. m. Nouriture.
Alimentaire, adj. t. de Palais. Qui
eft deftiné pour les alimens.
Alimenté, ée, part.
Alimenter, v. a. Nourir.
Alimenteux, eufe, adj. t. de Mé
decine. Qui nourit.
Alinéa, f. m. Le commencement
d'une premiere ligne.
Alinger, v. a Fournir de linge.
Aliquante, adj. f. t. d'Arithmétique:

Il fe dit des parties qui ne font pas comprises exactement un certain nombre de fois dans un tout. Aliquote, adj. f. t. d'Arithemétique. Il fe dit des parties comprises exactement plufieurs fois dans un nombre.

Alifma, f. m. Nom de plufieurs plantes.

Alité, ée, part.

Aliter, v. a. Réduire à garder le lit. Alife, f. f. Fruit.

Alizé, adj. t. de Marine. Se dit

d'un vent réglé, qui dans certaines faifons fouffle toujours du même côté.

Alizier, f. m. Arbre.

Alkali, f. m. Sel de foude. On

donne auffi ce nom à tous les fels qu'on tire par lotion de la cendre des plantes. Alkalin, ine, adj. Alkalisation, f. f. L'Action d'alkalifer. Alkalisé, ée, part. Alkalifer, v. a. Tirer l'alkali.

a. t. de Chimie,

L'Académie écrit Alcali, &c. mais elle avoue que ce mot eft composé de deux mots Arabes, favoir de l'article al, le, & de Kali, qui eft le nom de la foude. Alkékengi, f. m. Plante. Alkermès, f. m. t. de Médecine. Confection faite avec le fuc exprimé des grains de Kermès. Allant, f. m. Qui va. Allé, ée, part. Alléché, ée, part.

Alléchement, f. m. Amorce. Allécher, v. a. Attirer, gagner par careffes, &c.

Ces trois mots ne s'emploient que dans le Comique. On y conferve les deux ll, parce qu'ils vienent du Latin Allicere.

Allée, f. f.

Allégorisé, ée, part. Allégorifer, v. a. Se fervir d'allé→ gories.

Allégorifeur, f. m. Celui qui cherche des allégories. Allégorifte, f. m. Celui qui explique les allégories.

Allegro, adv. t. de Mufique. Gai

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On conferve dans ces deux mots les deux ll, parce qu'ils vienent du Latin Allegare. Alleluia. Mot hébreu; cri de joie, qui fignifie Louez Dieu. Il ne faut pas prononcer Allelui-ia; mais Allelu-ia. Alleluia, f. m. Plante.

Allées & venues, f. f. plur. Dé- Allemagne, f. f. Grande contrée

marches.

Allégation, f. f. Citation. Allege, f. f. Bateau de suite. Allégé, ée, part. Allégeance, f. f. Vieux mot, qui fignifie Adouciffement. On appele en Angleterre Serment d'allégeance, un acte de foumiffion au Roi. Allégement, f. m. Soulagement. Alléger, v. a Rendre moins pefant. Allégerir, v. a. t. de Manege. Rendre un cheval plus léger du devant que du derriere.

On conferve dans ces mots les deux ll, parce qu'ils vienent du Latin Allevare ou Alleviare. Allégorie, 1. f. Figure de Rhéto,rique, par laquelle, en exprimant

une chofe, on en fait ententendre une autre. Allégorique, adj. Qui tient de l'allégorie. Allégoriquement, adv. Par allé gorie,

de l'Europe.

Allemand, ande, adj. Qui est d'Allemagne.

Allemande, f. f. Piece de Mufique, forte de danse.

On dit auffi danfer une Allemande.

Aller, v. a. Ce t. a des fignifica tions différentes, felon les divers termes auxquels il eft joint.

Je vais, tu vas, il va : nous allons, vous allez, ils vont. J'allois, &c. nous allions Vous alliez, ils alloient. J'ai été, je fuis allé ; je fus, j'allai, &c. nous allâmes, &c. J'irai, &c. J'irois, &c. nous irions, &c. J'aurois été, &c. Va, allez. Que j'aille, &c. que nous allions ⚫ que vous alliez, qu'ils aillent. Que j'allaffe , que tu allaffes qu'il allât que nous allaffions, que vous allaffiez, qu'ils allaffent. Que j'euffe été, &c. Allant.

On prononce aler; néanmoins

on

on conferve dans ce mot les deux ll, parce qu'il eft fi court, que le retranchement d'une lettre y bleiferoit l'œil. Allésé, ée, part. Alléfer, v. a. t. d'Artillerie. C'eft nétoyer l'ame d'un canon. Alléfoir, f. m. t. d'Artillerie. Couteau tranchant qui fert à nétoyer l'ame d'un canon. Alléfure, f. f. C'est le métal qui tombe lorsqu'on allefe un canon. On écrit auffi Allézer, &c. mais l'Académie préfere Allefer. Alleu, f. m. V. Aleu. Alliage, f. m. Mélange de Métaux. Alliaire, f. f. Sorte de Plante.

L'Académie écrit Aliaire en fuppofant qu'on le prononce ainfi: mais en Latin c'est Alliaria dérivé de Allium: cette plante eft ainfi nommée, parce qu'elle a l'odeur & le goût de l'ail. Alliance, f. f. Union. Allié, ée, part. Allié, f. m. Confédéré, Allier, v. a. Lier enfemble.

On conserve dans ces mots les deux II, parce qu'ils vienent ou du moins font imités du Latin Alligare, quoiqu'ils ne fe prenent pas dans le même fens. Allioth, t. d'Aftronomie. Nom d'une étoile. Allobroge, f. m. Homme ruftre. Allobrogie, f. f.

On prétend que le Royaume de Bourgogne a porté ce nom. Allocation, I. f. t. de Compte Allocution, f. f. t. de Médaillifte. Allodial, ale, adj. Qui eft en franc- aleu.

Allodialité, f. f. Qualité de ce qui eft allodial.

On conferve dans ces deux mots les deux ll, à caufe de

l'ufage qui s'eft introduit de l'écrire en Latin Allodialis.

Alloué, f. m. Nom d'un Juge dans certaines Jurifdictions. Alloué, ée, part.

Allouer, v. a. Approuver les articles d'un compte.

On conferve dans ces trois mots les deux ll, parce qu'ils font imités du Latin Allaudare, quoique dans un fens différent. Allure, f. f. t. de Manege. Allufion, f. f. Figure de Rhétorique qui confifte dans un jeu de mots. Alluvion, f. f. Accroiffement de terrain qui fe fait au bord de la mer, ou d'une riviere. Almadie, f. f. Barque de Sauvages. Almagefte, f. m. Collection d'ob

fervations Aftronomiques. Almanach, f. m. Acad. Fur. Dan. Joub. Livre contenant un Calendrier.

Ce mot vient de l'Arabe Ma nach, qui fignifie compter; ainfi Richelet a tort d'en retrancher la lettre h. S'il ne daignoit pas écrire comme les autres Savans, au moins devoit-il s'accorder avec lui-même, & fe reffouvenir du mot révaffer, let. R. où il écrit fort bien Almanach, tandis qu'à la lettre A il l'écrit fans h. Almandine, f. f. Pierre précieuse. Almucantarat, ou Almicantarat, f. m. t. d'Aftronomie. Aloé, f. m. Plante ou Arbre.

On écrit auffi Aloès, mais abufivement.

Alogne, f. m. forte de cordage. Aloi, f. m. Titre de l'or & de l'ar gent.

Alonge, f. f. Ce qui alonge.
Alongé, ée, part.
Alongement, f. m.
Alonger, v. a. Rendre plus long;

E

Alopécie, f. f. Sorte de maladie. Alors, adv. En ce temps là. Alofe, f. f. Sorte de poiffon. Alouchi, f. m. Gomme qui coule de l'arbre qui produit la canele. Alouete, f. f. Sorte d'oifeau. Alourdi, ie

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part.

Alourdir v. a. Rendre lourd. Alouvi, ie, adj. Afamé comme un loup.

On écrit auffi Allouvi; mais ce mot vient de Loup, le doublement de l'l n'y eft pas plus néceffaire que dans Alourdi qui vient de Lourd. Aloyage, f. m. Sorte d'alliage dont fe fervent les Potiers d'étain.

Aloyau, f. m. Piece de boeuf.
Aloyé, ée, part.

Aloyer, v. a. t. de Monoie. Don-
ner à l'or & à l'argent l'aloi requis
par les Ordonances.
Alpen, ou Alpage, f. m. Terre
qui n'eft pas labourée.
Alpes, f. f. plur. Montagnes qui
séparent l'Italie de la France."
Alphabet, f. m. Les lettres d'une
langue mife par ordre.
Alphabétique, adj. Qui eft felon
l'alphabet.

Alphanet, f. m. Oifeau de proie. Alphée, f. m. Fameux Chaffeur. Alpiou, f. m. t. du Jeu de Bafsete. Alpifte, f. m. Efpece de chiendent. Alquifoux, f. m. Plomb minéral qui vient d'Angleterre. 'Alte, V. Halte.

Altérable, adj. Qui peut être al

téré.

'Altérant, ante, adj. Qui altere. Altératif, ive, adj. Qui altere. Altération, f. f. Soif, ou Changement qui altere, &c. 'Altercation, f. f. Altéré, ée, part.

Altérer, v. a. Caufer la foif, chan

ger, corrompre. Alternatif, ive, adj. Se dit de deux chofes qui agiffent continuélement l'une après l'autre. Alternative, f. f. Pouvoir de choifir l'un ou l'autre, &c. Alternativement, adv. L'un après l'autre.

Alterne, adj. t. de Géométrie. Alterné, ée, part. Alterner, v. a. Former des angles par une ligne qui coupe deux lignes paralleles.

Alteffe, f. f. Titre d'honeur. Althéa, f. f. Plante; autrement nommée Guimauve.

Althéa, f. m. Arbriffeau que l'on nomme auffi Ketmia.

On écrit auffi Althaa, parce qu'il s'écrit ainfi en Latin; mais l'a des Latins fe change parmi

nous en é.

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te; & rien n'y exige le double

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Aluniere, f. f. L'endroit où l'on travaille l'alun.

On écrivoit autrefois Alum, parce qu'en effet il vient du Latin Alumen: & on a formé delà Alumiere; mais l'ufage a prévalu pour Alun, d'où dérive Aluniere. On conferve I'm feulement dans Alumineux, parce que celui-là vient immédiatement du Latin Aluminofus.

Alvéolaire, adj. Qui apartient aux alvéoles.

'Alvéole, f. m. Partie de la ruche des mouches à miel, & trous, où font inferées les dents. 'Alyffon, f. m. Nom donné à différentes Plantes. 'Alytarque, f. m. Officier qui commande des Archers. Amabilité, f. f. Qualité qui rend une perfone aimable. 'Amadéiste, f. m. Religieux Francifcain.

Amadis, f. m. Sorte de manche d'habit.

Amadou, f. m. Meche faite avec

une espece de champignon. Amadoué, ée, part.

Amadouer v. a. Flater, adoucir.
Amadouri, f. m. Coton qui vient
d'Alexandrie.
Amaigri, ie, part.
Amaigrir, v. a. & n. Rendre mai-
gre, devenir maigre.
Amaigriffement, f. m. Diminution
d'embonpoint.

Amalgame, f. f. t. de Chimie.
Amalgamé, ée, part.

Amalgamer, v. a. Unir quelque métal avec du mercure. Amalthée, f. f. Nom de la Che

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vre qui alaita Jupiter.
Amande f. f. Fruit.
Amandé, f. m. Lait d'amande.
Amandier, f. m. Arbre.
Amant, ante, f. m. & f. Qui aime.
Amarante, f. f. Fleur & couleur.
Amarantine f. f. t. de Fleuriste.
On écrit Amaranthe & Ama-
ranthine, mais abufivement.
Amariné, ée, part.
Amariner, v. a. t. de Marine.
Amarque, f. f. Signal de mer pour
éviter les bancs & les rochers.
Amarrage, f. m. t. de Marine.
Ancrage.

Amarre, f. f. t. de Marine. Gros
cable pour attacher un vaiffeau.
Amarré, ée, part.
Amarrer, v. a. Attacher.

On prononce Amâre, Amárer, &c. Ce qui pourroit déterminer à l'écrire ainfi. Amâs, f. m. Affemblage de plufieurs chofes. Amâfsé, ée, part.

Amâfler, v. a. Faire amâs.

On écrit auffi Amas & Amaffer fans accent: mais on prononce Amás autrement que bras & Amaffer autrement qu'embraffer. C'est ce qui nous détermine à mettre l'accent. Amâffete, f. f. t. de Peintre. Amateloter a. Mettre les ma telots deux à deux. Amateur, f. m. Celui qui aime. Amati, ie, part.

V.

Amatir, v. a. t. d'Orfevre. Laif

fer l'or ou l'argent fans le polir. Amaurôse, f. f. Maladie des ieux. Amazone, f. f. Femme courageuse.

Ambat, t. de Géographie. Terri

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