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4798 res de S. M. l'empereur et S. M. Sicilienne avons signé le présent acte et y avons fait apposer le sceau de nos armes.

Fait à Vienne le 19 mai 1798.

(L. S.)

le baron de Thugut.
le duc de Campochiaro.

118.

19 Mai 1798.

Quatre articles additionels et secrets ajoutés au Traité d'al-
liance défensive entre l'Autriche et le Roi des deux Siciles
à Vienne le 19 Mai 1798, signés le même jour avec ce i
Traité, ratifiés à Naples le 16 Juin 1798.

(Archives de cour et d'état de l'Autriche.)

ART. I. Quoique la teneur des stipulations défensives signées ce-jourd'hui paroisse obliger en général les deux Cours à faire cause commune, et à entrer en guerre contre toute puissance quelconque, qui se seroit portée à des hostilités contre l'une ou l'autre des deux hautes Parties Contractantes, il a été cependant convenu, que l'engagement contracté ne regarderoit que le Gouvernement Français, et les nouvelles Républiques alliées de la France, et dans le cas d'une aggression hostile de leur part contre l'un ou l'autre des deux Alliées, lesquels pour le reste ne seroient tenus par la Convention signée ce-jourd'hui à prendre aucune part à toute autre guerre, que l'une des deux hautes Parties Contractantes auroit à soutenir.

ART. II. Comme le renouvellement des hostilités par les Français en Allemagne contre l'Empereur, rendroit en même tems la reprise des Armes en Italie absolument inévitable, l'on déclare icy, que le Casus Foederis existerait dans une telle supposition, et que par conséquent au premier avis qui seroit donné à Sa Majesté Sicilienne par son Alliée du recommencement des hostilités en Italie, Sa susdite Majesté ferait sans le moindre délai mettre en mouvement ses Troupes pour se porter contre l'Ennemi, et appuyer ainsi par une diversion énérgique les opérations de l'Armée Autrichienne.

ART. III. Les deux Cours continueront à entretenir entr'

Elles les communications les plus confidentielles sur leurs inté- 1798 rêts respectifs; Elles pourront, selon la tournure ultérieure que prendront les Affaires en général, et surtout celles de l'Italie se concerter dans la plus grande intimité sur toutes les mesures, que les circonstances pourront exiger pour assurer Leur propre conservation et pour réprimer les progrès effrayants des dangers d'un bouleversement total, dont tous les Gouvernemens légitimes sont ménacés.

ART. IV. Ces Articles secrets auront la même valeur, que s'ils étoient insérés mot pour mot dans la Convention principale conclue, et signée ce-jourd'hui et les ratifications de cette Convention additionelle secrète expédiés en bonne et due forme, seront échangées en même tems, que celles de la Convention principale. En foy de quoi Nous Plénipotentiaires de Sa Majesté Impériale et de Sa Majesté Sicilienne avons signé le présent Acte, et y avons fait apposer le cachet de Nos Armes.

Fait à Vienne, le dix neuf May l'an mil sept cent quatrevingt dix-huit.

Le Baron de Thugut.

Le Duc de Campochiaro.

Noi Ferdinando per la grazia di Dio Re delle Due Sicilie, di Gerusalemme ec. Infante di Spagna, Duca di Parma, Piacenza, Castro ec. Gran Principe Ereditario di Toscana ec. Dichiariamo che oltre al Trattato di Alleanza difensiva conchiuso, e segnato in Vienna il dì 19 Maggio dalli rispettivi Plenipotenziarj, si è dalli medesimi nello stesso giorno conchiusa, e firmata una Convenzione addizionale segreta, il di cui tenore è il seguente: Convention additionelle secrète.

Avendola Noi maturamente considerata, e trovatala corrispondente in tutto alle Nostre intenzioni l'approviamo, confermiamo, e ratifichiamo, come colla presente l'abbiamo per approvata, confermata, e ratificata, promettendo sotto la Fede, e Nostra Parola Regia, per Noi, Nostri Eredi, e Successori, che sarà puntualmente, ed esattamente osservata in tutto ciò, che vi si contiene. In fede di che l'abbiamo sottoscritta di Nostra propria Mano, l'abbiamo fatta munire del Sugello delle Nostre Reali Armi, e contrasegnare dall' infrascritto Nostro Consigliere, e Segretario di Stato, Affari Esteri, Marina, e Commercio oggi in Napoli il dì 16 Giugno mille settecento novantotto.

Ferdinando.

119.

Ad 19 Mai 1798, 18 Juillet 1798.

1798 Deux articles pour servir de supplément à la convention additionelle et secrète, signée le 19 Mai 1798 entre l'Au- ¦ triche et le Roi des deux Siciles; articles signés à Vienne le 18 Juillet 1798, ratifiés à Naples le 31 Juillet 1798.

(Archives de cour et d'état de l'Autriche.]

ART. I. Si le Directoire exécutif de France par un effet de ses principes d'injustice et de violence, se portoit à une attaque hostile contre les Etats de Sa Majesté Sicilienne, sous le prétexte des approvisionnements et autres facilités, qui auroient été accordés aux Vaisseaux de l'escadre Britannique dans les ports des Deux Siciles, Sa Majesté Impériale regarderoit une pareille agression comme étant comprise dans les cas de l'Alliance conclue entre Elle et Sa Majesté Sicilienne.

ART. II. Et si pendant le cours de la présente guerre quelque autre Puissance Alliée de la France agissoit par le même motif hostilement contre Sa Majesté Sicilienne, Sa Majesté Impériale, en vertu de la garantie mutuelle des Etats respectifs, qui fait l'objet de Son Alliance avec Sa Majesté Sicilienne, feroit cause commune avec Son Allié, en contribuant à la défense de Ses Etats de la manière la plus efficace possible.

En foy de quoi les deux Plénipotentiaires de Leurs Majestés Impériale et Sicilienne ont signé le présent Acte, dont les Ratifications seront échangées à Vienne le plutôt que faire se pourra. Fait à Vienne le dixhuit Juillet l'an mil sept cent quatre-vingt dix-huit.

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Noi Ferdinando per la grazia di Dio Re delle Due Sicilie, di Gerusalemme ec. Infante di Spagna, Duca di Parma, Piacenza, Castro ec. Gran Principe Ereditario della Toscana ec. ec. Dichiariamo, che oltre al Trattato di Alleanza difensiva tra Noi e Sua Maestà l'Imperatore, e alla Convenzione addizionale segreta, conchiusi, e segnati in Vienna il dì dicianove Maggio prossimo passato dalli rispettivi Plénipotenziarj, si è dai medesimi conchiuso, firmato nel di diciotto del cadente Luglio un supplemento alla stessa Convenzione addizionale segreta, il di cui tenore è il seguente.

Supplément à la Convention additionelle secrète = L'Empe

reur voulant prouver d'une manière non équivoque sa résolution 1798 invariable de concourir en bon et fidèle allié, et par tous les moyens en son pouvoir, à la sûreté des Etats du Roy des Deux Siciles, les deux Plénipotentiaires des Leurs Majestés Impériale et Sicilienne, sont convenus ce-jourd'hui des deux Articles suivants, pour servir de supplément à la Convention additionelle secrète signée le 19 May de la présente année et conformément à l'Article trois de la dite Convention.

Ed avendolo Noi trovato corrispondente alle Nostre intenzioni, lo approviamo, confermiamo, e ratifichiamo, come colla presente lo abbiamo per approvato, confermato, e ratificato: Promettendo sotto la Fede, e Parola Regia per Noi, Nostri Eredi e Successori, che sarà puntualmente, ed esattamente osservato.

In fede, e sicurrezza lo abbiamo sottoscritto di Nostra propria mano, lo abbiamo fatto munire del suggello delle Nostre Reali Armi, e contrasegnare dall' infrascritto Nostro Consigliere e Segretario di Stato, Affari Esteri, Marina e Commercio oggi in Napoli il di trentuno Luglio 1798.

Ferdinando.

120.

17 Octobre 1798.

Convention entre les généraux autrichiens et la république des Grisons. Coire le 17 Octobre 1798.

(Martens, Recueil des traités, t. VI, p. 476.)

Da Se. k. k. ap. M. die gnädigste Versicherung wiederholt abzugeben geruht haben, dass Allerhöchst dieselbe dem Freistaate der drei Bünde bei allen sich ereignen möchtenden Umständen den kräftigsten, erbvereinten und bundesgenössischen Schutz, Schirm und Unterstützung zuzusichern beschlossen; so hat der hier versammelte Kriegsrath bemeldeter Republik bei diesen, der Ruhe, Freiheit, Unabhängigkeit und alten Staatsverfassung gefährlichen und drohenden Umständen, zur Sicherung derselben höchst nöthig erachtet, den von allerhöchstbemeldeter ks. k. Maj. nun

1798 uns gnädigst angetragenen werkthätigen bundesgenössischen Be stand, Unterstützung und Hilfe aufs Neue, vermög dem schon vorhin erhobenen Resultat der herrschenden Räthen und Gemeinden, aumit ehrerbietigst und dringend zu erflehen, und um einige k. k. Truppen zur Beschützung und Sicherung unserer bedrohte Landesgrenzen und Pässen als bundesgenössische Auxiliar- oder Hilfs-Truppen zu bitten, welche auch Namens Sr. k. k. Majestät Allerhöchstderselben General -Feldmarschall - Lieutenant des Herrn Grafen Bellegarde Excellenz, wie auch des kk. Herrn GeneralMajor und dermalen die kk. Truppen commandirenden Freiherrn von Auffenberg Hoch- und Wohlgeboren, bei erfolgter Unterredung zwischen Sr. Excellenz und denen von benannten Kriegsrath der drei Bünde ausgeschlossenen Herrn Lands- und Bundesobersten gütigst zu bewilligen, und zur Beschützung aller und jeder Landespässe und Grenzen, an ihre Bestimmung zu befördern und abzuordnen, die Versicherung mitzutheilen geruhet haben.

Man ist deswegen übereingekommen, dass unmittelbar, und ohne den geringsten Aufschub alle und jede Pässe und Grenzen Bundens mit so vielen kais. Truppen sollen besetzt werden, als die Sicherstellung und Beschützung derselben bei gegenwärtiger Lage der Sachen erfordert, und zur Unterstützung der Landestruppen nöthig wird erachtet werden.

Hochermeldete Excellenz, der Herr General - FeldmarschallLieutenant, Graf von Bellegarde, mit dem commandirenden General von Auffenberg haben zugleich die feierlichste und gütigste Zusicherung beizufügen geruhet, dass bemeldete, die Landesgegenden besetzende kk. Trupen denen Einwohnern Bündtens im geringsten nicht zur Last fallen, und mit Vorbehalt der erforderlichen Einquartirung, für alle übrigen Bedürfnisse der AuxiliarVölker ohne Schaden und Beitrag der Bundesgenossen werde gesorgt werden.

Und wann auch die Umstände mehr oder weniger Lieferungen an Fourage oder Heu, auch andern Sachen, unentbehrlich machen sollten, wird der Betrag davon denen Lieferanten oder Eigenthümern vergütet, und in dem zu bestimmenden laufenden Preise bezahlt werden. Indessen sind hochermeldete Herrn Generale überzeugt, dass man abseiten der Einwohner Bündens sich gegen die kk. Völker freundschaftlich zu betragen, und selber einen zum Schutz ihrer Freiheit und alten Staatsverfassung ganz allein, abzuzweckenden Aufenthalt im Lande erträglich zu machen, und alle Erleichterung zu verschaffen sich beeilen werde. Uebrigens sollen und werden die zwischen dem allerdurchlauch

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