dites délivrances, lesquelles sommes montent à celle de fapt cents vingt-quatre livres, dont il y a eu 374 livres pour les délivrances, à laquelle on a à ajouter cinquante livres reçue par la voie de M. le Directeur du Journal, qui en a annoncé l'envoi dans la Feuille du 30 de ce mois; le tout, joint à d'autres aumônes destinées au même emploi, a mis M. de Boiffy dans le cas de folder totalement une somme de trois mille trois cents quatre livres dix fols fix den., à laquelle ont monté les délivrances fucceffives pendant ce mois. Dans le nombre il s'en eft fait une à la suite d'un Service célébré les dans la Chapelle de l'Hôtel de la Force pour les Bienfaiteurs de cette classe morts dans cette année, & une autre le 16 , à l'occasion de la Cérémonie de la Bénédiction & de l'ouverture du nouveau Marché de la Culture Ste-Catherine, rue St-Antoine, & pour laquelle il avoit été remis, le 11, trois cents livres par le Propriétaire de ce Marché. ? Avant-hier Mme Cuisinier nous a remis pour laveuve Mauclerc, (voyez la Feuille du 29) 61 liv. 16 fols, provenant d'une contribution faite par la Société du Caveau. Hier nous avons reçu d'une Dlle en convalefcence 6 liv. pour les Aveugles-nés. LIVRES DIVERS. Avis aux François fur le falut de la Patrie, in-8°. 3 édition; prix 3 liv. br. & 3 liv. 10 f. br. franc de port par la pote. L'Aristocratic enchaînée & furveillée par le Roi & par le Peuple, contenant l'Aristocratie des Provinces & f'Etat actuel du Clergé de France, 2 parties in-8°; prix 1 liv. 19 f., & franc de port par la poste, 2 liv. 9 fols. L'Histoire, le Cérémonial & les Droits des EtatsGénéraux du Royaume de France, où l'on a ajouté P'histoire des vains efforts qu'on a faits sous les Règnes de Louis XIV & Louis XV, pour obtenir la convocation des Etats-Généraux, par M. le Duc de.... 2 parties in-8°; prix 3 liv. 15 f. br., & 4 liv. 10 f. br. franc Je port par la poste. A Paris, chez Buiffon, Libraire, rue Hautefeuille, hôtel de Coëtlosquet, No 20. Le Bonheur primitif de l'homme, où les Rêveries patriotiques, broch. in 8o de 126 pag. A Amsterdam, & se trouve à Paris, chez Royez, Libraire, quai des Augustins, & chez Bailly, Libraire, barrière des Sergens, rue St-Honoré. Vues générales fur l'Etat de l'Agriculture dans la Sologne & fur les moyens de l'améliorer, par M. Huer Froberville, Secrétaire perpétuel de l'Académie Royale des Sciences, Arts & Belles-Lettres d'Orleans; broch. in-8. de 85 pag. d'impr., imprimée aux Sonate en quatuor, pour le clavecin ou le forte piano, avec accompagnement de flûte , cors & alto obligés, par F. Devienne, avec une partie de violoncelle pour remplacer celle du cor; prix 4 liv. 4 1. Overture de Tulipano, arrangée pour le clavecin ou le forte piano, avec accompagnement de violon; prix 1 liv. 16 f. Ouverture de Tulipano, arrangée en quatuor pour deux violons, alto & basse; prix 2 liv. 8 f. Recueil d'Airs de l'Opéra d'Inès & Léonore, mis en musique par M. Breval, arrangés avec accompagne ment de clavecin, par M. Bonjour; prix 6 liv. A Paris, chez M. Bonjour, Md de Musique, rue St-Honoré, près celle du Roule, & aux adresses ordinaires de Musique. FOURRAGES. Des 23, 24, 26, 27 & 28 Mars. -Port de la Grève. Avoine, le septier, prem, qual. 23. 24. 25 liv. Infér. 18 liv. 10 f. 19. 20. 21. 22 liv. Du 23 Mars. -Porte S. Michel, Foin, pr. qual. 53. 54. 56 liv. Inf. 40. 43. 45 liv. Luzerne, 35. 36 1. Paille, 35. 36 liv. Du 28 dudit, Foin, prem. qual. 52. 54. 56 liv. Inf. 44. 46. 48 liv., Luzerne, 33.361. Paille, 34. 36 liv. Du 27 Mars. - Porte S. Martin, Foin, pr. qual. 45. 48. 50 liv. Inf. 41. 43. 44 liv. Paille, 34. 36 1. Du 24 Mars. - Porte S. Antoine, Foin, prem. qu. 43 liv. Inf. 40. 42 liv. Paille, 30. 32. 34 liv. Du 27 dudit, Foin, prem. qual. 42 liv. Inf. 38. 40 liv. Paille, 34. 36 liv. MUTATIONS. Suite du Sceau du 26 Mars 1789. M. Jacques-Joseph de Bouffairolles a été pourvu de l'Office de Président en la Cour des Comptes, Aides & Finances de Montpellier, au lieu de M. Joseph - Pierre - Antoine de Monglas. M. Esprit-Jean-Franç. Roftan a été pourvu de l'Office de Secrétaire du Roi près le Parlement de Provence, au lieu de M. JeanBaptiste Martin. 1 M. Pierre-Charles Bonnefoy Duplan a été pourvu de l'Office 'de Secrétaire du Roi, Maison Couronne de France & de ses Firan ces, au lieu de M. Etienne-François Theard. M. Charles-Henri Imbert de Tremiolle a été pourvu de l'Office de Secrétaire du Roi près le Parlement de Rouen, au lieu de M. Jean Duhamed. SPECTACLES PANTHEON. Il sera ouvert aujourd. 31, Jendi & Vendredi. On y donnera la Fète du Serrail avec plusieurs Divertissemens & Quadrilles qui feront variés chaque jour. FOIRE SAINT GERMAIN. GRANDS DANSEURS DU ROI. Aujourd. 31, Spectacle demandé, les Enfans du Soleil, Pant. hiftor. en quatre actes, melée de musique & de danse; les petites Forces d'Hercule par les Enfans; les deux Boitiers; les Sauteurs; le Père Duchesne, Com, avec un Divert., & Ce qui vient de la fuite retourne au tambour; dans les entr'actes, différens Exercices. On commencera par la Danse de corde. AMBIGU COMIQUE. Aujourd'hui 21, la se repréf. de la reprise de Narciffe, Mélo drame en deux actes, melé de danse, précédé du Lever de l' Amour, Prologue, du Portefeuille, & des Amours du Quai de la Firraille, Pièces en un acte. PAYEMENS de l'Hôtel-de-Ville de Paris, M. Legras, Viageres, Perpétuelles....... L Bourse d'hier. Act.desind. de 25001..1832. 350 Idem de 312 liv. 10f.. Idem. de rooliv. 77. 362. L du Hátre St-Jacques. S. G. Marie-Claire Tripot, fille majeure, rue de Seine Marie-Louise-Lecuyer, éponse de St Michel Mar tent, Nid Boucher, rue des Boucheries S. G. Magdeleine Tiquet, épouse de St Nicolas Noel, Rourgen's de la rue petit i yon S. G. On s'abonne as les jours pour ce Journal & celui des Savans, rue Platrière, No. 11 vis-à-vis l'Hôtel des Postes. Prix du ret, 30 liv. pour Paris, 33 liv pour la Province, Prix du 2d, 16 liv. pour Paris, 20 liv. 4 fols pour la Province. On s'abonne aussi séparément pour la Feuille du Journal de Paris qui contient l'annonce des Deuils de Cour, moyennant 6 liv. par année. JOURNAL DE PARIS. er Mercredi 1 AVRIL 1789, de la Lune le 6. LE. SOLEIL se lève à 5 heures 35 minut., & se couche à 6 heures 26 minut. LA LUNE se lève à 8 h. 38 min. du matin, & se couche à o h. 37 min. après minuit. Rapport du Tems vrai au Tems moyen. Au midi du Soleil, la pendule doit marq.0 h. 3 m. 47 f. Hauteur de la Rivière. Le 30 à 9 p. 3 p., & le 31 à 8 p. 6 p. (haut. moyennes pieds.) Réverbères. Allumés à 6 heur. 45 min., éteints à 3 h. o min. N. Lorsque votre Journal fait retentir partout les cris d'union & de fraternité qui se font élevés entre les Trois Ordres des différens Bailliages assemblés, la Nation ne peut apprendre fans un plaifir bien vif que ceux du Bailliage de Senlis ont suivi un exemple que vraisemblablement ils eussent donné, s'ils euffent été assemblés les premiers. État du Ciel & Remarques. Ciel se couvre vers midi; averse de gréfilà 2 h., neige à 3 & à 5 h 3 q. du foir; très beau tems toute is foirée; grand vent une partie de l'après midi. de M. le Duc de Levis, Grand Bailly, préfidant l'Assemblée des Trois Ordres. On vient: de m'assurer qu'il n'a pas plus de vingt-cinq ans; je veux bien le croire, mais on n'auroit pu me le perfuader à Senlis. M. le Marquis de Villette si avantageusement connu par son esprit, & plusieurs autres Membres de la Noblesse ont également des droits à nos éloges par la chaleur qu'ils ont mise à défendre les intérêts du Tiers-Etat; mais je ne leur connois d'avantage réel que celui d'avoir eu l'honneur d'être les organes de leur Ordre; ils n'ont fait qu'exprimer ce que les autres sentoient. C. D., Membre du Tiers. Suite de la Liste des Députés. Les distinctions de rang nécessaires à l'ordre focial se confondirent dans l'unanimité des sentimens. Le rochet, le manteau ducal, les croix, l'habit simple du laboureur & du bourgeois ne couvroient qu'une même espèce d'hommes, des François; chacun dépouillé de son intérêt particulier sembloit l'avoir verfé & fondu dans la cause commune. Otez | Comté de Bar; Parisot, Avocat en Parlement. les titres des trois cahiers & vous pourrez les attribuer à tel ou tel ordre indistinctement; joserai même avancer que les deux premiers Ordres ont mis plus de générosité à accorder la réforme de leurs priviléges que le TiersEtat de courage à la demander. BAR-SUR-SEINE. Clergé. M. Bluget, Curé des Ricey. Nobleffe. M. le Baron de Cruffol. Tiers. MM. Bouchotte, Procureur du Roi du BLOIS. Tiers. MM. Druillon, LieutenantGénéral du Bailliage; Turpin, LieutenantCriminel. CAEN. Nobleffe. MM. le Comte Louis de Vaffy; le Baron de Wimphen. Tiers. MM. Lamy, Négociant; de Cuffy, Directeur-Gé-Je ne puis renoncer, Messieurs, au plaifir néral des Monnoies; de Launey, Avocat à d'être l'écho de la voix générale sur le compte || Bayeux; Poullain de Beauchesne, de Falaise; Flauft, Lieutenant-Général du Bailliage de Vire; Pain, Lieutenant-Gén. du Bailliage de Thorigny. CASTRES. Clergé. M. l'Evêque de Castres. Nobleffe. M. le Comte de Toulouse de Lautrec. Tiers. MM. Ricard, Conseiller au Sénéchal; Cavaliez. CHALONS-SUR-MARNE. Nobleffe. Au lieu de M. de Pouilly, indiqué le 28 Mars, lifez M. de Pintheville de Cernon. Tiers. Au lieu de M. Thomas, lifez MM. Prieur, Avocat en Parlement; de Choisi, Ma & Cultivateur à Arcéfais. DOURDAN. Cl rgé. M. Milet, Curé de StPierre. Nobieffe. M. le Baron de Gauville. Tiers. MM. Buffy, Notaire; Lebrun. GUERET. Nobleffe. MM. le Marquis de StMeffant; le Marquis de Biencourt. LAON. Clergé. M. le Curé de l' Fchelle. Noblesse. MM. le Vicomte des Foffer, Lieutenant des Maréchaux de France à Coucy; de Quemy, Cher de Louis; le Comte de Miremont, Capitaine de Dragons. Tiers. MM. de Veines, Avocat; le Carlier, le Carlier de Coucy; Vieville, Fermier. LE MANS. Nobleffe. M. le Comte de Teffé. LIMOGES. Nobleffe. Au lieu de M. le Marquis de Mirabeau, indiqué Feuille du 30 Mars, lifez M. le Vicomte de Mirabeau, Colonel - Commandant du Régiment de Tou raine.' MANTES. Clergé. M. Lechopier, Curé de Flins. Tiers. MM. Meunier Dubreuil, Lieutenant-Général du Bailliage; Germiot, Membre de la Société d'Agriculture. 1 Redon, Avocat; Giraud de Pourrolle; Dufreffe; Branche; Grenier; de Riberolle-Martenoriche; Vimal de Flouva; Andrieux. SEZANNE. Tiers. M. Moutier, LieutenantGénéral du Bailliage. TULLES. Nobleffe. M. de Poiffac. 11 VITRY-LE-FRANÇOIS. Tiers. MM. de Larderoy, Lieutenant-Général du Bailliage; de Chanterelle, Bourgeois. BIENFAISANCE. RÉGLEMEN s de la Société de la Charit Maternelle, arrétis à l' Affemblée du 13 Févrir 1789. A Paris, de l'Imprimerie de SeguyThibouft, place de Cambrai, & fe trouvent chez la veuve Perault, Mde Mercière, place de la Comédie Italienne, au dépôt des Layettes de la Société; prix 1 liv. 4 fols. Cette Philofophie de notre siècle, si méconnse & fi calomniée par tant d'esprits fuperficiels ou pervers, éclaire & perfectionne tout, jusqu'à la bienfaifance On lui doit de nos jours plufieurs Institutions charitables, auffi falutaires qu'édifiantes. De tout tems, il y a eu des ames sensibles aux maux de Thumanité, qui ont fait des facritices de leur fuperau pour foulager & adoucir ces maux. Mais les fecours, souvent répandus avec plus de zèle que de difcernement, trompent l'in tention des Bienfaiteurs. On ne fait alors ni le bien qu'on veut faire, ni tout le bien qu'on pourroit faire. La Charité, qui va au-devant des besoins & des fouffrances du pauvre, est toujours une vertu bien refpectable; mais la Charité éclairée, qui s'applique à foulager les besoins les plus preslans des pauvres les plus digues de secours, double ces bienfaits. La perfection de la Charité est de s'occuper prévenir la misère du peuple en la foulageant, MONTFORT-L'AMAURY. Clergé. MM. le Curé de Garencières; le Curé de Montigny. Tiers. MM. de Linières'; Hantduoœur, Laboureur. à Neauphle; Lallier, Md de Fois à Ram-à bouillet; Auvry, Avocat à Dreux. ORLEANS. Nobleffe. MM. Salomon de la Sexgerie; Pellerin de la Buffière. Tiers. MM. Henri, Avocat du Roi; de la Haye; de Fay Boutheroue; Miron, Lieutenant de Police. PROVINS. Clergé. M. l'Abbé de la Rachefoucould, Grand-Vicaire de Rouen. Tiers. MM. Rouffilet, Avocat du Roi à Provins; Davaux, Propriétaire, RIOM. Clergé, MM. l'Evêque de Clermont, le Curé d'Aché; le Curé de Boliague; l'Abbé de Bonnefons. Nobl. MM. le Marquis de la 4 ! Aucun établissement de Charité peut-être ne se rapproche plus de cette vue de perfection que la Société de Charité Maternelle, dont nous annonçons ici les Réglemens. Nous avons déjà rendu compte, l'année dernière, de cette nouvelle Institution, bien digne d'avoir été conçue & exécutée par un Sexe fenfible, en qui la nature a mis ce sentiment in touchant de maternité, la plus forte de toutes les affec tions & celle qui semble prouver le mieux une Providence bienfaisante qui veille à la Trouvés a reçu moins d'enfans en 1788 que les amées précédentes. Nous ne pouvons faire mieux connoître l'objet de cette Institution, & en même tems l'esprit de ses nouveaux Réglemens, qu'en >> Ces mères nourriffent leurs enfans, remtranfcrivant quelques passages de l'Avertiffe-pliffent tous les dévoirs qui leur ont été im ment, très bien écrit, qui est à la tête. « Les réglemens qui ont fervi de loix jufqu'à ce jour à la Société de la Charité Marrnelle n'étoient que provisoires: une année de recherches & d'obfervations sur la cause de l'exposition des enfans légitimes aux EnfansTrouvés a fufli pour fixer ces réglemens & arrêter les principes, qui feront à l'avenir la bale de l'administration de cette société.... La Charit: Maternelle s'est établie pour empêcher les enfans légitimes d'être expplés aux Entans-Trouvés; mais en cherchant ces victimes dévouées à la honte ou à la mort, elle a trouvé la source de cet abus criminel, de cet abandon des enfans, ti commun chez le peuple: source qui entraine mille autres malheurs fi furestes, qu'il est tems de les prévenir & d'en empêcher le cours. L'enfant légitime qui naît dans le sein de l'indigence ne peut réclamer en France ai hofpice élevé pour lui, ni fecours fondé pour affurer fa vie & son état: de tous les ètres impuissans il est le feul que la charité ait jusqu'à ce jour dé laiflé. Fonder un établissement pour lui, telle est la tâche de la Charité Maternelle.... De semblables motifs ont à peine été connus que le Roi lui-même a voulu contribuer à Pétablissement de cette fociété La Reine s'en elt déclarée protectrice, & depuis ce moment le succès n'a cessé de couronner se's travaux. Ces bienfaits, cette protection, n'ont pas été les seuls témoignages d'intérêt que la Société ait recus de Leurs Majestés. Le Gouvernement, pofés; & ces memes créatures, destinées à être rejettées, sont devenues chères à leur famille; il semble même que l'intérêt attaché à leur conservation les ait rendues le gage du bonheur & des espérances de leurs pères & mères. « Ce n'est donc plus à la dépravation des mœurs qu'il faut attribuer l'abandon des ens fans légitimes, mais au défaut des secours attachés à cet åge. Le sentiment paternel & maternel n'est point éteint chez le peuple; les larmes qu'il verse, en implorant le secours de la Charité Maternelle, l'attestent. Plu Geurs mères recueillies par elle, qui n'avoient jamais nourri, se sont soumises à cette loi, & en remplissent les devoirs avec une sensibilité touchante: parmi elles, quelques unes ont plus fait: pressées par le remord, par le déûr de revoir des enfans qu'elles avoient abandonnés, elles les ont redemandés. Les unes ont amèrement pleuré leut mort: d'autres, plus heureuses, ont pu les ferrer dans leurs bras; & les caresses qu'elles leur ont prodiguées auroient été capabler d'obtenir le pardon de leurs fautes, si le repentir seul ne le méritoit pas.» La Charite Maternelle fera cesser un jour ces scènes de désespoir & féchera les larmes de toutes ces mères infortanées, dont la fécondité est le plus déchirant de tous les maux. Les Réglemens de la Société nous ont paru pleins de sagesse; ils sont suivis d'une liste des Membres de la Société & des Bienfaiteurs de l'Institution. On aime à voir dans cette soigneux d'étendre les sources de la prospé-liste les noms les plus augustes & les plys rité publique, la population & les mœurs, a encouragé fon travail & doublé ses forces par un don confidérable; les Compagnies ont fecondé les vues du Gouvernement en l'enrichiffant; le nombre de ses Souscripteurs s'est accru.... Enfin, cette Société fi foible dans ses commencemens, fi incertaine fur la route qu'elle devoit fuivre, eft parvenue, en moins d'une année, à prouver que la charité pouvoit encore guérir des plates funestes à l'Etat, & lui reftituer des Sujets & des mœurs.... Les mères qui auroient été forcées d'a-, bandonzer leurs enfans ont été cherchées & rencontrées, puisque PHôpital des Enfans chers à la Nation. Depuis que cette Brochure eft imprimée, la Société a acquis de nou veaux Pienfaiteurs, parmi lesquels font MM. de la Compagnie d'Affurances pour les Incendies. CÉRÉMONIE. Aujourd'hui, à tu heures, Afsfemblée de Charité dans l'Eglife Royale & Paroissiale de St-Germain l'Auxerrois, pour le foulagement des pauvres honteux & malades de cette Paroiffe; Sermon par M. P'Abbé Fachet, Vicaire général de Bourges, Abbé Commendataire de Montfort & Prédicateur ordinaire du 1 |