Chefs-d'oeuvre drammatiques de la langue française: mis en ordre progressif, et annotés, pour en faciliter l'intelligence |
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Page 32
M. Dumolard , ( paraissant tout à coup . ) Et de quel droit , monsieur , jugez - vous ma conduite d'une manière aussi leste ? Fourniment . Aïe ! aïe ! mon capitaine était en védette . M. Dumolard . Je découvre en vous une chose qui me ...
M. Dumolard , ( paraissant tout à coup . ) Et de quel droit , monsieur , jugez - vous ma conduite d'une manière aussi leste ? Fourniment . Aïe ! aïe ! mon capitaine était en védette . M. Dumolard . Je découvre en vous une chose qui me ...
Page 33
Mille bombes !! quel coup d'assommoir vous me portez , mon capitaine , en m'apprenant ça . Edouard . Ah ! mon père , que je me sens coupable , et combien je me reproche d'avoir été injuste envers André ! M. Dumolard . C'est un tort .
Mille bombes !! quel coup d'assommoir vous me portez , mon capitaine , en m'apprenant ça . Edouard . Ah ! mon père , que je me sens coupable , et combien je me reproche d'avoir été injuste envers André ! M. Dumolard . C'est un tort .
Page 44
Je vais donner un coup d'æil à mes affaires , et je reviens . ( Il sort avec Finette . ) SCÈNE VI . Madame Beaumont , Léonor . Léonor . Bon ! le voilà dehors . Je respire . Madame Beaumont . Doucement , doucement , Léonor ; qu'il ne ...
Je vais donner un coup d'æil à mes affaires , et je reviens . ( Il sort avec Finette . ) SCÈNE VI . Madame Beaumont , Léonor . Léonor . Bon ! le voilà dehors . Je respire . Madame Beaumont . Doucement , doucement , Léonor ; qu'il ne ...
Page 70
( Laissant tomber ses deux mains . ) Mais aussi une mère ! une mère si tendre ! Hier encore , elle était si abattue ! elle avait un air si pâle , si malade ! Je crois qu'en lui donnant cet argent , elle serait tout d'un coup soulagée .
( Laissant tomber ses deux mains . ) Mais aussi une mère ! une mère si tendre ! Hier encore , elle était si abattue ! elle avait un air si pâle , si malade ! Je crois qu'en lui donnant cet argent , elle serait tout d'un coup soulagée .
Page 71
coup soulagée .... Ferai - je ce sacrifice pour elle ? .... ( D'un air décidé . ) Oui , sans doute , oui ! mais qu'elle vienne promptement , car je pourrais bien en avoir du regret . La montre me tient trop au cœur .
coup soulagée .... Ferai - je ce sacrifice pour elle ? .... ( D'un air décidé . ) Oui , sans doute , oui ! mais qu'elle vienne promptement , car je pourrais bien en avoir du regret . La montre me tient trop au cœur .
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 318 - L'amour, pour l'ordinaire, est peu fait à ces lois, Et l'on voit les amants vanter toujours leur choix. Jamais leur passion n'y voit rien de blâmable, Et dans l'objet aimé tout leur devient aimable ; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favorables noms.
Page 435 - Je devrais, sur l.autel où ta main sacrifie, Te... Mais du prix qu'on m'offre il faut me contenter. Ce que tu m'as promis, songe à l'exécuter.
Page 321 - Je suis assez adroit, j'ai bon air, bonne mine, Les dents belles surtout, et la taille fort fine. Quant à se mettre bien, je crois, sans me flatter, Qu'on serait mal venu de me le disputer. Je me vois dans l'estime autant qu'on y puisse être, Fort aimé du beau sexe et bien auprès du maître. Je crois qu'avec cela, mon cher marquis, je crois Qu'on peut, par tout pays, être content de soi.
Page 320 - Hors qu'un commandement exprès du roi me vienne De trouver bons les vers dont on se met en peine, Je soutiendrai toujours, morbleu! qu'ils sont mauvais, Et qu'un homme est pendable après les avoir faits.
Page 426 - Joad. ô mon fils,' de ce nom j'ose encor vous nommer, Souffrez cette tendresse, et pardonnez aux larmes Que m'arrachent pour vous de trop justes alarmes: Loin du trône nourri, de ce fatal honneur, Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur : De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse.
Page 390 - Oui, je viens dans son temple adorer l'Éternel : Je viens, selon l'usage antique et solennel, Célébrer avec vous la fameuse journée Où sur le mont Sina la loi nous fut donnée.
Page 337 - Oui, je voudrais qu'aucun ne vous trouvât aimable, Que vous fussiez réduite en un sort misérable; Que le ciel, en naissant, ne vous eût donné rien; Que vous n'eussiez ni rang, ni naissance, ni bien, Afin que de mon cœur l'éclatant sacrifice Vous pût, d'un pareil sort, réparer l'injustice, Et que j'eusse la joie et la gloire en ce jour De vous voir tenir tout des mains de mon amour.
Page 307 - II faut fléchir au temps sans obstination ; Et c'est une folie à nulle autre seconde , De vouloir se mêler de corriger le monde. J'observe , comme vous , cent choses tous les jours , Qui pourraient mieux aller, prenant un autre cours...
Page 318 - L'orgueilleuse a le cœur digne d'une couronne; La fourbe a de l'esprit, la sotte est toute bonne; La trop grande parleuse est d'agréable humeur, Et la muette garde une honnête pudeur. C'est ainsi qu'un amant dont l'ardeur est extrême, Aime jusqu'aux défauts des personnes qu'il aime.
Page 403 - J'allais prier Baal de veiller sur ma vie^ Et chercher du repos au pied de ses autels. Que ne peut la frayeur sur l'esprit des mortels! Dans le temple des Juifs un instinct m'a poussée, Et d'apaiser leur Dieu j'ai conçu la pensée; J'ai cru que des présents calmeraient son courroux, Que ce Dieu, quel qu'il soit, en deviendrait plus doux, Pontife de Baal, excusez ma faiblesse.