Les Sonnets de William Shakespeare, tr. par F.V. HugoLevy, 1857 - 263 pages |
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Les Sonnets de William Shakespeare, tr. par F.V. Hugo William Shakespeare Affichage du livre entier - 1857 |
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Fréquemment cités
Page 43 - Trahi de toutes parts, accablé d'injustices, Je vais sortir d'un gouffre où triomphent les vices, Et chercher sur la terre un endroit écarté Où d'être homme d'honneur on ait la liberté.
Page 25 - Inventa du sonnet les rigoureuses lois ; Voulut qu'en deux quatrains de mesure pareille, La rime avec deux sons frappât huit fois l'oreille ; Et qu'ensuite six vers artistement rangés Fussent en deux tercets par le sens partagés. Surtout de ce...
Page 128 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font. Je ne trouve partout que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie ; Je n'y puis plus tenir, j'enrage ; et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Page 91 - J'ai beau voir ses défauts , et j'ai beau l'en blâmer, En dépit qu'on en ait, elle se fait aimer; Sa grâce est la plus forte; et sans doute, ma flamme De ces vices du temps pourra purger son âme. PHILINTE. Si vous faites cela, vous ne ferez pas peu.
Page 92 - L'amour pour l'ordinaire est peu fait à ces lois, Et l'on voit les amants vanter toujours leur choix: Jamais leur passion n'y voit rien de blâmable, Et dans l'objet aimé tout leur devient aimable; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favorables noms. La pâle est aux jasmins en blancheur comparable; La...
Page 6 - Donnez en cette Grèce menteresse, et y semez encore un coup la fameuse nation des Gallo-Grecs. Pillez-moi sans conscience les sacrés trésors de ce temple delphique, ainsi que vous avez fait autrefois, et ne craignez plus ce muet Apollon et ses faux oracles.
Page 29 - Lis donc et relis premièrement, ô poète futur, les exemplaires grecs et latins : puis me laisse toutes ces vieilles poésies françoises aux jeux floraux de Toulouse et au puy de Rouen ; comme rondeaux, ballades, virelais, chants royaux, chansons et autres telles épiceries qui corrompent le goût de notre langue et ne servent sinon à porter témoignage de notre ignorance.
Page 6 - Grèce menteresse et y semez encore un coup la fameuse nation des GalloGrecs. Pillez-moi sans conscience les sacrés trésors de ce temple delphique , ainsi que vous avez fait autrefois , et ne craignez plus ce muet Apollon, ses faux oracles ni ses flèches rebouchées.
Page 123 - O mes lettres d'amour, de vertu, de jeunesse, C'est donc vous! Je m'enivre encore à votre ivresse; Je vous lis à genoux. Souffrez que pour un jour je reprenne votre âge! Laissez-moi me cacher, moi, l'heureux et le sage, Pour pleurer avec vous! J'avais donc dix-huit ans! j'étais donc plein de songes! L'espérance en chantant me berçait de mensonges.
Page 13 - Moi, qui plais à quelques-uns et qui éprouve tous les hommes, la joie des bons et la terreur des méchants; moi, qui fais et détruis l'erreur, je prends sur moi de déployer mes ailes. Ne me faites pas un crime si, dans mon vol rapide, je glisse par-dessus des années.