Lettres de Marie de Rabutin-Chantal, Marquise de Sévigné, à sa fille et à ses amis, Volume 1

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Fréquemment cités

Page 223 - Je ne puis me résoudre à la dire, devinez-la, je vous le donne en trois; jetez-vous votre langue aux chiens? Hé bien ! il faut donc vous la dire : M. de Lauzun ' épouse dimanche au Louvre , devinez qui ? Je vous le donne en quatre , je vous le donne en dix, je vous le donne en cent.
Page 222 - ... la plus singulière, la plus extraordinaire, la plus incroyable, la plus imprévue, la plus grande, la plus petite, la plus rare, la plus commune, la plus éclatante, la plus secrète...
Page 224 - Monsieur, Mademoiselle, petite-fille de Henri IV, Mademoiselle d'Eu, Mademoiselle de Dombes, Mademoiselle de Montpensier, Mademoiselle d'Orléans ; Mademoiselle, cousine germaine du Roi ; Mademoiselle, destinée au trône ; Mademoiselle, le seul parti de France qui fût digne de Monsieur.
Page 223 - Rohan et madame d'Hauterive ; une chose enfin qui se fera dimanche, où ceux qui la verront croiront avoir la berlue ; une chose qui se fera dimanche, et qui ne sera peut-être pas faite lundi. Je ne puis me résoudre à la dire, devinez-la, je vous le donne en trois ; jetez-vous votre langue aux chiens ? Hé bien ! il faut donc vous la dire : M.
Page 163 - Il a fallu montrer notre noblesse en Bretagne, et ceux qui en ont le plus ont pris plaisir de se servir de cette occasion pour étaler leur marchandise ; voici la nôtre : Quatorze contrats de mariage de père en fils; trois cent cinquante ans de chevalerie ; les pères quelquefois considérables dans les guerres de Bretagne, et bien marqués dans l'histoire, quelquefois retirés chez eux comme des Bretons, quelquefois de grands biens, quelquefois de médiocres, mais toujours de bonnes et de...
Page 331 - Pour vous, c'est par un effet de mémoire que vous pensez à moi : la Provence n'est point obligée de me rendre à vous, comme ces lieuxci doivent vous rendre à moi. J'ai trouvé de la douceur dans la tristesse que j'ai eue ici : une grande solitude, un grand silence, un office triste, des ténèbres chantées avec dévotion (je n'avais jamais été à Livry la semaine sainte), un jeûne canonique, et une beauté dans ces jardins, dont vous seriez charmée : tout cela m'a plu.
Page 189 - J'aime; n'abusez pas, prince, de mon secret : Au milieu de ma haine il m'échappe à regret; Mais enfin il m'échappe, et cette retenue Ne peut plus soutenir l'effort de votre vue. Oui, j'aime un de vous deux malgré ce grand courroux, Et ce dernier soupir dit assez que c'est vous.
Page 158 - Levez-vous, comte; je ne veux point vous tuer à terre, ou reprenez votre épée pour recommencer notre combat. Mais il vaut mieux que je vous donne la vie, et que nous vivions en paix. Vous avouerez seulement la chose comme elle s'est passée, c'est tout ce que je veux. Voilà un procédé assez honnête: vous ne me pouvez plus appeler justement une petite brutale.
Page 377 - Point du tout, dit M. le Prince ; ne vous fâchez point : tout va bien.» Minuit vint, le feu d'artifice ne réussit pas, il fut couvert d'un nuage ; il coûtait seize mille francs. A quatre heures du matin, Vatel s'en va partout, il trouve tout endormi, il rencontre un petit pourvoyeur qui lui apportait seulement deux charges de marée ; il lui demande : «Est-ce là tout ? — Oui, monsieur.
Page 338 - Mais qu'elle est dangereuse , cette Ninon ! Si vous saviez comme elle dogmatise sur la religion , cela vous ferait horreur. Son zèle pour pervertir les jeunes gens est pareil à celui d'un certain M. de Saint-Germain que nous avons vu une fois à Livry. Elle trouve que votre frère a la simplicité de la colombe...

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