Lettres de la Reverend Mere Marie Angelique Arnauld: abbesse et reformatrice de Port-Royal. Tome premier. [-Troisieme.].Aux dépens de la Compagnie., 1744 |
Expressions et termes fréquents
Abbeffe affez afflictions affure Agnès aife ainfi Angelique Arnauld auffi avez avoit befoin bonté c'eft c'eſt caufe charité chere Sœur chofes chretienne cœur conferver confole defir defirer delivrer demon devant Dieu devoit difpofitions divine donne efperer efprit eſt étoit faffe faifant faifoit fainte Epine fainte volonté falut fans ceffe felon femble fens fera feroit fervir feulement Fleury foin foit fommes fon Royaume font fouf fouffrances fouffrir foumiffion fouvent fuis fujet fupplie très humblement grace de Dieu heureufe humilité j'ai j'efpere jefté Jefus joie jufqu'à jufte juftice l'efprit l'Eglife l'exhorte laiffe Lettre Madame Mademoiſelle Joffe Maifon Majefté Majeſté maniere Marie de l'Incarnation maux ment miferes mifericorde Miracles monde Monfieur n'eft neceffaire Neuvaine paffe peine penfer penitence perfecution perfonnes plaira plufieurs Port-Royal des Champs prefent prier Dieu prieres puiffe puifque refte Reine de Pologne Religieufe rien Seigneur Singlin temoigne tems verité vrai
Fréquemment cités
Page 535 - ... connoissance, ils nous ont toujours éloignées de tout ce qui avoit quelque apparence de contention ; et que pour cette seule raison on ne nous a jamais fait lire aucun des Livres, pas même dont le sujet est plus édifiant, comme, entre autres, celui de la Fréquente Communion.
Page 534 - ... avoir à l'avenir, je puis protester à Votre Majesté devant Dieu, dont j'appréhende infiniment plus le jugement que tous les maux de la terre, que je n'ai trouvé aucune conduite qui lui fût si semblable, que celle que nous avons reçue depuis vingt-cinq ans, et sur laquelle on nous accuse aujourd'hui.
Page 532 - L'état où je me trouve réduite par mon âge, par une langueur continuelle et par une maladie qui m'a mise en état depuis peu de jours de demander les Sacremens, au milieu de la nuit, ne croyant pas vivre jusques au jour, me rend si présente l'obligation d'aller bientôt paroître devant Dieu, pour lui rendre compte de toutes les actions de ma vie, que si je me considérois seule, je ne penserois peut-être plus à me justifier sur la terre devant Votre Majesté des impressions désavantageuses,...
Page 534 - ... la grâce de me donner ensuite pour principal conducteur dans la vie religieuse le Bienheureux François de Sales, qui n'a pas dédaigné de me considérer toujours comme l'une de ses Filles, quoique j'aie usé si imparfaitement de l'avantage que j'avois d'avoir un tel Père. C'est ce saint Prélat, Madame, qui a connu plus qu'aucun autre le fond de mon cœur, et de qui j'ai tâché d'apprendre l'esprit véritable qu'on doit inspirer aux âmes qui quittent le monde, pour se consacrer entièrement...
Page 535 - Quant à ce qui regarde, Madame, les erreurs contre la foi dont on dit que cette Maison a depuis été infectée, je déclare devant Dieu à Votre Majesté, que nos Directeurs ont eu au contraire un soin si particulier de ne nous entretenir jamais, et de ne permettre point qu'on nous entretînt de ces matières contestées, qui sont si fort au-dessus de notre sexe et de notre...
Page 443 - Hecquet, le médecin par excellence au sens littéral et au sens spirituel est M. Hamon. Il a justifié pleinement ce que, dans ses premières années de vocation, lui écrivait la mère Angélique (1658): « Après le grand don d'un parfait confesseur, il n'ya rien de plus important que celui d'un médecin vraiment chrétien , qui exprime par toutes ses actions et ses paroles les saintes maximes du Christianisme. » , Comme touchante figure de consolateur à mettre près de lui durant cette captivité...
Page 195 - Commissaire les enchasser, sur l'assurance qu'on obéiroit, comme on a fait. Notre vallée a été vraiment une vallée de larmes. » Les solitaires, en effet, étaient sortis le 20 ; on renvoya les enfants (ils n'étaient que quinze) en partie chez leurs parents, et en partie on les transféra au Chesnai, chez M. de Bernières.
Page 533 - Maison du monde qui me seroit la plus étrangère, si je la voyais affligée comme celle-ci, et que je fusse persuadée de son innocence. ' « C'est cette pensée, Madame, qui me porte à me jeter avec un profond respect aux pieds de Votre Majesté, avant que de paroître devant celle de Dieu ; ne doutant point que je ne trouve en votre personne sacrée cette bonté et cet amour de la justice, qu'il imprime dans le cœur des Rois Chrétiens, et qu'il appelle l'affermissement de leur trône. Je sais,...
Page 532 - ... cette Maison. Car, Madame, étant pénétrée, comme je le suis, de la frayeur de ce juste juge, qui découvrira les replis les plus cachés de notre cœur et exposera nos fautes secrètes à la lumière de son visage, la rigueur de son jugement, que je ne perds point de vue, me porteroit aisément à me mettre moins en peine de celui des hommes. Mais je craindrois, Madame...
Page 540 - Calviniftes, & qu'étant filles du S. „ Sacrement , nous ne croyons pas au. „ S. Sacrement. " ,, Votre Majefté voit aifément que, „ fi on écoute encore ces mêmes per...