Monnaies féodales de France, Volume 1

Couverture
Bureau de la Revue Numismatique Française, 1858 - 1256 pages
 

Pages sélectionnées

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 338 - ... toujours en possession paisible de leurs droits monétaires, qu'ils s'étaient pourtant fait confirmer en 1135 par le roi Louis. En 1171, Pons, vicomte de Polignac, et son fils Héracle remirent à l'évêque Pierre III le droit auquel ils prétendaient sur la monnaie de la ville. Deux ans après, le même évêque fut condamné à remettre à Pons la moitié de la monnaie qu'il avait retenue par le traité précédent ; mais Pons V, vicomte de Polignac, partant pour la croisade en 1248, vendit...
Page 338 - ... écrites en langue vulgaire : POIES — + DEL PVEI, pougeoise du Puy (fig. 765 b). Certains renseignements historiques nous montrent que les évêques du Puy ne furent pas toujours en possession paisible de leurs droits monétaires, qu'ils s'étaient pourtant fait confirmer en 1135 par le roi Louis. En 1171, Pons, vicomte de Polignac, et son fils Héracle remirent à l'évêque Pierre III le droit auquel ils prétendaient sur la monnaie de la ville. Deux ans après, le même évêque fut condamné...
Page 165 - Le duc, portant une couronne radiée, armé de toutes pièces et la visière baissée, brandissant une épée et tenant un écu chargé de 3 mouchetures, posées 2. 1., courant...
Page 18 - ... ainsi que M. Lecointre-Dupont l'a fort bien expliqué. L'altération successive des monnaies causant au peuple un grand dommage, si les seigneurs en tiraient grand profit, les Normands, désirant remédier définitivement au mal, jugèrent à propos de transiger avec leur duc. Ils lui accordèrent un droit appelé fouage ou monnéage, consistant en un impôt triennal de douze deniers par feu, sous la condition que les monnaies ne seraient plus altérées. Dès lors la fabrication i.
Page 333 - ... d'un essai monétaire bientôt corrigé. Nous avons dit ce que nous pensons des objets qui accompagnent la fasce, de ces prétendus arbustes ou hermines ; ce sont, nous le répétons, certainement des coquilles, pièces du blason de la famille de Mahaut de Bourbon , femme d'Eudes. Il est fort naturel que ce prince , qui plaçait son blason sur les monnaies de Nevers, ait voulu rappeler celui de sa femme sur les pièces émises dans le pays de cette princesse.
Page 298 - Croix pattée et simple. — Bill. Denier (Ibid, n° 1). Ces deux deniers appartiennent à la même princesse, et peut-être sont-ils antérieurs à l'obole précédente; car il n'est pas certain qu'ils n'aient pas été émis pendant le premier veuvage de. Marguerite. Il faudrait pouvoir les retrouver en nature, pour juger si leur style confirmerait cette hypothèse. MONNAIES CITÉES PAR M. CHAUFPIEâ1. 1
Page 173 - Croix formée de trois traits : les deux latéraux s'élargissent en feuilles, celui du milieu coupé par un bourrelet surmonté d'une espèce de trident, et cantonnée de quatre annelets. En cœur, N, dans une quatre-feuilles évidéc.
Page vii - Des découvertes nouvelles, dit-il dans sa préface, viendront bien certainement combler quelques-unes des lacunes qui restent encore. C'est le sort de toutes les publications de cette nature de devenir à leur tour incomplètes. Un autre travailleur fera quelque jour pour mon livre ce que j'ai fait pour celui de Duby. » En attendant la venue de ce Messie bien heureux, dont, hélas! je ne pourrai admirer les travaux, j'ai déjà publié quelques notices sur des pièces inédites de notre cher Dauphiné,...
Page 198 - Robert-le-Fort , pour le défendre contre les Bretons et les Normands. Eudes , fils de Robert , lui succéda en 866 , et devint ensuite roi de France. Le premier comte amovible du comté d'Anjou proprement dit, ayant Angers pour capitale , fut Ingelger. qui fut nommé en 870.
Page 125 - ECU penché, coupant le grènetis et la légende, charge de dix mouchetures posées 4. 3. 2. 1., timbré d'un heaume orné d'une ramure de taureau, au lion de Montfort pour cimier ; le tout dans un cercle à ogives, fl DEVS IN ADIVTORIVM MEVM INTENDE.

Informations bibliographiques