Histoire du gouvernement parlementaire en France, 1814-1848, Volume 7

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Michel Lévy, frr̀es, 1865
 

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Page 509 - ... puisqu'elles ne sont adressées qu'aux fidèles de leur diocèse , et ne doivent avoir pour objet que de les instruire des devoirs religieux qui leur sont prescrits ;
Page 177 - Mais pour arriver à ce but , il faut avant tout que son roi soit libre , non-seulement de cette liberté personnelle que tout individu peut réclamer sous le règne des lois , mais de celle dont un souverain doit jouir pour remplir sa haute vocation. Le roi d'Espagne sera libre du moment qu'il aura le pouvoir de faire cesser les malheurs de son peuple , de ramener l'ordre et la paix dans son royaume, de s'entourer...
Page 264 - II ya aujourd'hui seize ans qu'appelé, par celui qui gouvernait alors le monde, à lui dire mon avis sur la lutte à engager avec le peuple espagnol, j'eus le malheur de lui déplaire en lui dévoilant l'avenir, en lui révélant tous les dangers qui allaient naître en foule d'une agression non moins injuste que téméraire. La disgrâce fut le fruit de ma sincérité.
Page 297 - Non, je ne me séparerai jamais des monarques auxquels je suis uni : il doit être permis aux rois d'avoir des alliances publiques pour se défendre contre les sociétés secrètes. Qu'est-ce qui pourrait me tenter? Qu'ai-je besoin d'accroître mon empire ? La Providence n'a pas mis à mes ordres huit cent mille soldats pour satisfaire mon ambition, mais pour protéger la religion, la morale et la justice, et pour faire régner ces principes d'ordre sur lesquels repose la société humaine.
Page 256 - J'ai ordonné le rappel de mon ministre; cent mille Français, commandés par un prince de ma famille, par celui que mon cœur se plaît à nommer mon fils, sont prêts à marcher en invoquant le Dieu de saint Louis, pour conserver le trône d'Espagne à un petit-fils de Henri IV, préserver ce beau royaume de sa ruine, et le réconcilier avec l'Europe.
Page 544 - C'était l'indemnité aux émigrés qui était annoncée de la sorte. Le discours du roi ne satisfaisait qu'incomplètement les membres de la Congrégation : il était muet sur la question religieuse. L'adresse des députés releva cet oubli en deux phrases : « La religion réclame pour le culte des lois protectrices, pour ses ministres une existence plus digne d'eux. L'éducation publique sollicite un appui nécessaire. » Pour complaire à la droite, en même temps qu'il présentait aux députés...
Page 341 - Russell sur l'échafaud, en vérité le sang monte au visage; on est tenté de se demander : Qui sont-ils enfin , ceux qui prétendent détruire ainsi, d'un trait de plume, nos vieilles admirations, les enseignements donnés à notre jeunesse, et jusqu'aux notions du beau et du juste ? A quel titre oseraient-ils nous dire, comme le pontife du Très-Haut disait au Sicambre qui s'est assis le premier sur le trône des Gaules : Brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé!
Page 308 - Puissê-je être la dernière ! Mais je le déclare, si je pouvais être animé de quelque désir de vengeance, victime de vos fureurs, je laisserais à vos fureurs le soin de me venger.
Page 65 - Il ya des personnes d'ailleurs respectables qui croient que l'ignorance est bonne, qu'elle dispose les classes inférieures au respect et à la soumission, qu'elle les rend plus faciles à gouverner, en un mot qu'elle est un principe d'ordre. (Voix à droite : on ne dit pas cela!) Si je ne l'entends pas dire en ce moment, je l'ai souvent lu.
Page 298 - Drôme, s'est montré vaillant comme Henri IV. Le roi , avec une généreuse confiance , a remis la garde du drapeau blanc à des capitaines qui ont fait triompher d'autres couleurs : ils lui rapprendront le chemin de la victoire; il n'a jamais oublié celui de l'honneur. DISCOURS i SUR LA LOI j RELATIVE A L'EMPRUNT DE CENT MILLIONS, PRONONCÉ A LA CHAMBRE DES PAIRS, LE 15 MARS 1823 1.

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