Revue de l'Anjou, Volume 10Impr.-librairie G. Grassin, 1885 |
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Expressions et termes fréquents
André JOUBERT Angers Anjou Arch Archives avaient aveu Bonaparte Bourmont Bréon brigands Bussy d'Amboise canton Chantocé chapelle château Château-Gontier Chatillon chefs royalistes Chênaie chevalier Chouans citoyens clergé collège commandant comte Conseil d'Andigné d'Anjou d'Autichamp décembre départements de l'Ouest écoles écuyer enfants famille fief Figaro François François Villon Frémaudaie frère frimaire Frotté Gastineau Général en chef général Hédouville Girard Gouvernement Grafeuille Grandière guerre Gueux Guillaume habitants homme Ibid j'ai Jaille Jaille-Yvon janvier Jargon Jean Jean de Léaumont Jehan jour l'argot l'armée l'église l'instruction Lancrau Landebry Léon lettre lieutenant livres Loncheray Loudun Louis main Maine-et-Loire mairie d'Angers maison mari Mathurin mendiants ment merciers mère Ministre Mme Cherboneil Monsieur Montguillon nivôse notaire officiers pacification paix paroisse pauvres payer Peccaret pièce Pierre porte Pouancé Premier Consul prêtres province psse Puygaillard Rememb René Révolution Sablé saint Saint-Martin-du-Bois Saint-Sauveur-de-Flée sera seulement siècle sieur suspension terre Tinténiac troupes veuve VIII Villon
Fréquemment cités
Page 227 - ... Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie!... noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus : du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu, perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes; et vous voulez jouter!...
Page 261 - Le tocsin qu'on va sonner n'est point un signal d'alarme, c'est la charge sur les ennemis de la patrie. Pour les vaincre, Messieurs, il nous faut de l'audace, encore de l'audace^ toujours de l'audace, et la France est sauvée.
Page 205 - Les frères de la doctrine chrétienne qu'on appelle ignorantins sont survenus pour achever de tout perdre ; ils apprennent à lire et à écrire à des gens qui n'eussent dû apprendre qu'à dessiner et à manier le rabot et la lime, mais qui ne le veulent plus faire ; ce sont les rivaux et les successeurs des jésuites.
Page 118 - A de tels hommes le gouvernement ne doit ni ménagement ni déclaration de ses principes ; mais il est des citoyens chers à la patrie, qui ont été séduits par leurs artifices : c'est à ces citoyens que sont dues les lumières et la vérité. Des lois injustes ont été promulguées et exécutées ; des actes arbitraires ont alarmé la sécurité des citoyens et la liberté des consciences ; partout des inscriptions hasardées sur...
Page 193 - Voulons, lisons-nous dans l'ordonnance de 1698, que « l'on établisse autant qu'il sera possible des maîtres et des « maîtresses dans toutes les paroisses où il n'y en a point « pour instruire tous les enfants, et nommément ceux...
Page 119 - Les consuls déclarent encore que la liberté des cultes est garantie par la Constitution; qu'aucun magistrat ne peut y porter atteinte; qu'aucun homme ne peut dire à un autre homme : Tu exerceras un tel culte; tu ne l'exerceras qu'un tel jour.
Page 233 - C'était la fable des animaux malades de la peste. Ils ne mouraient pas tous , mais tous étaient frappés...
Page 24 - ... actions militaires ; elles seront examinées par un homme qui a l'habitude des mesures rigoureuses et énergiques et qui est accoutumé à triompher dans toutes les occasions. Quelque rusés que soient les chouans, ils ne le sont pas autant que les Arabes du désert. Le premier consul croit que ce serait donner un exemple salutaire que de brûler deux ou trois grosses communes, qui seront choisies parmi celles qui se comporteront le plus mal.
Page 158 - Jour verdoiant, havre du marieux. ENVOI. — Vive David, le saint homme de l'arche, qui accroche au gibet, — Jehan, mon ami, — le babouin, dénoueur de bourses. — Le vendangeur, voleur comme une corneille, — Loin de la plaine, et de la foule curieuse — Nage beaucoup, dont il reçoit frisson — Jour verdoyant, embrassement du bourreau.
Page 150 - ... occupiez dans l'armée, la reconnaissance de la nation vous attend. Pour en être dignes, il faut braver l'intempérie des saisons, les glaces, les neiges, le froid excessif des nuits; surprendre vos ennemis à la pointe du jour et exterminer ces misérables, le déshonneur du nom français. « Faites une campagne courte et bonne; soyez inexorables pour les brigands, mais observez une discipline sévère.