Journal étrangerChez J. F. Quillau, 1762 |
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
affez Agrigente ainfi Anglois Artifte Arts auffi avoit beau beauté befoin Bilan c'eft c'eſt calculs CATILINA cens dix millions chofe colonnes commerce confeils conferver confidérable connoiffances corps Cranach deffin déja dépenfe derniere différens dorique eſt étoient étoit Eurydice fagacité faifant fans doute fauffe expofition fecond femmes fenfible fens fentiment fept feroit fervir feule fiecle fimple fociété foit fols fomme font fources fous fouvent Frédéric le Sage fuccès fuis fuivant fujet fur-tout Géographie grace Grece hommes huit cens dix j'ai jufqu'à jufte l'Angleterre L'Auteur des obfervations l'efprit l'expreffion l'hiftoire l'inoculation laiffe long-tems lorfque maffe maniere mefure ment meſure millions tournois monumens n'eft n'eſt Nation néceffaire obfervations Orphée ours marins ouvrages paffer paffions Palladio paroît Peintre penfer perfonne Philofophe plufieurs préfent prefque premiere produit propofe puiffances puiffe raifon refte réproduction totale revenu annuel revenu territorial richeffes s'eft tableaux tems teur tion triglyphes vîteffe Vitruve Wittemberg دو رو
Fréquemment cités
Page 91 - Il prétend même que , pour dégager fa parole , je luis dans l'obligation de vous en faire part. J'ai bien peur qu'il n'ait commis une imprudence : mes obfervations n'ont point été faites fur des animaux...
Page 96 - ... c'eft ce qui me paroît être fpécialement du domaine de la philofophie. M. Steller, dans le mémoire qu'il nous a donné fur les ours marins , a rempli cette tâche du philofophe avec plus de foin que n'en ont apporté beaucoup de naturaliftes; & M. de Buffon l'a fait encore plus abondamment dans ce qu'il a donné au public de...
Page 98 - ... apporte de modifications à fes démarches , combien la vivacité des befoins écarte les idées de la crainte, & jufqu'à quel point une défiance acquiie par l'expérience , balance en lui le fentiment du befoin. Ce n'eft...
Page 99 - J'ai vécu pendant long-tems avec les bêtes , j'en ai fuivi plufieurs efpeces avec beaucoup d'attention,. & j'ai vu que la morale des loups pouvoit éclairer fur celle des hommes. Si vous voulez , Monfieur , me promettre de l'indulgence pour mon ftyle étranger , 8c faire grace à mes germanifmes } je vous donnerai Lettres fur les Animaux'.
Page 95 - Ces faits étant admis , le naturalifte , ap,rès avoir bien obfervé la irructure des parties , foit extérieures, foit intérieures , des animaux , & deviné leur ufage , doit quitter le fcalpel , abandonner fon cabinet, s'enfoncer dans les bois pour fuivre les allures de ces êtres fentans, juger des développemens & des effets de leur faculté de fentir, & voir comment, par l'action répétée de la fenfation & l'exercice de la mémoire , leur inftinct s'éleve jufqu'à l'intelligence.
Page 97 - Si c'eft un animal carnaffier dont on -écrit l'hiftoire, ce n'eft pas aflez d'indiquer en général quels animaux lui fervent de proie , ni comment il s'en faifit; il faudroit voir par quels degrés l'expérience lui apprend à rendre fa...
Page 93 - Nous fommes très-alTurés que la nôtre eft immatérielle & immortelle : la certitude que nous en avons eft le fondement de nos plus cheres efpérances. Que l'ame des bêtes foit immatérielle ou non, il eft toujours certain qu'elle ne peut jamais avoir la deftination glorieufe qui eft réfervée à la nôtre ; ainfi la religion n'eft nullement intéreflee dans fexamen qu'on peut faire des facultés dont les animaux font doués.
Page 76 - C'eft auifi à ce principe que j'ai réduit la folution de tous les problèmes de Dynamique dans le premier ouvrage que j'ai publié en 174$. J'ai eu fréquemment...
Page 93 - ... produites par la fenfibilité , qu'ils ont ainfi que nous , on peut acquérir des lumieres fur le détail des opérations de notre ame , relativement aux mêmes fenfations. Je dis, Monfieur, que les bêtes fentent comme nous; & je crois que pour penfer autrement , il raudroit abfolument fermer fes yeux & fon cœur.
Page 89 - Lausanne en 1744» en y faisant voir que dans les trajectoires décrites par des forces centrales, l'intégrale de la vitesse multipliée par l'élément de la courbe, fait toujours un maximum ou un minimum. Cette propriété qu'Euler avait trouvée dans le mouvement des corps isolés, et qui paraissait bornée à ces corps, je l'ai étendue, par le moyen de la conservation des forces vives, au mouvement de tout système de corps qui agissent les uns sur les autres d'une manière quelconque; et...