Collection complète des oeuvres: 2. (1782). - 402 S. |
Autres éditions - Tout afficher
Collection complète des oeuvres: 2. (1782). - 402 S. Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1782 |
Collection complète des oeuvres: 2. (1782). - 402 S. Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1782 |
Expressions et termes fréquents
abfolu affemblées affez aifément ainfi auffi avoit befoin c'eft c'eſt Caftellans caufe CHAPITRE chofes citoyens claffe comices conféquent conferver confidérer conftitution Corps politique crife Diete Diétines diftinguer doit eft vrai eſt Etat étoient étoit fage fans ceffe faudroit favoir fe donne fecond felon femble fens fent fera feroient feroit fervir fes membres feul fienne fimple focial fociété foient foin foit font force fous fouvent fouveraineté fubfifte fuffrages fujets fuppofe fur-tout fyftême Gouver Gouvernement hommes impoffible inftitution jamais l'autorité l'efprit l'Etat l'ordre Equeftre laiffer lefquels légiflation liberté loix magiftrats maniere ment n'eft n'eſt nation néceffaire Nonces paffer paffions Palatinats paroît patrie perfonne peuple pofer poffible Pologne Polonois pourroit préfenter prefque premiere Prince propofer publique puif puiffance exécutive puiffe qu'un raifon reffort refpectable refte République rien Rois Ruffes Sénat Sénateurs Souverain Sparte tems tion toyens Tribunat ufurper volonté générale volonté particuliere voudrois
Fréquemment cités
Page 159 - ... et où le citoyen ne peut être parfaitement libre que l'esclave ne soit extrêmement esclave. Telle était la position de Sparte. Pour vous, peuples modernes, vous n'avez point d'esclaves, mais vous l'êtes; vous payez leur liberté de la vôtre.
Page 235 - Que si quelqu'un après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort; il a commis le plus grand des crimes, il a menti devant les lois.
Page 21 - Ce don même est un acte civil ; il suppose une délibération publique. Avant donc que d'examiner l'acte par lequel un peuple élit un roi, il serait bon d'examiner l'acte par lequel un peuple est un peuple, car cet acte, étant nécessairement antérieur à l'autre, est le vrai fondement de la société.
Page 109 - A prendre le terme dans la rigueur de l'acception , il n'a jamais existé de véritable démocratie , et il n'en existera jamais.
Page 109 - Il n'est pas bon que celui qui fait les lois les exécute, ni que le corps du peuple détourne son attention des vues générales pour les donner aux objets particuliers.
Page 30 - ... qui seul peut donner de la force aux autres, que quiconque refusera d'obéir à la volonté générale, y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie autre chose sinon qu'on le forcera d'être libre ; car telle est la condition qui, donnant chaque citoyen à la patrie, le garantit de toute dépendance personnelle...
Page 5 - JE veux chercher si, dans l'ordre civil, il peut y avoir quelque règle d'administration légitime et sûre, en prenant les hommes tels qu'ils sont, et les lois telles qu'elles peuvent être. Je tâcherai d'allier toujours dans cette recherche ce que le droit permet avec ce que l'intérêt prescrit, afin que la justice et l'utilité ne se trouvent point divisées.
Page 40 - Le souverain peut bien dire, Je veux actuellement ce que veut un tel homme, ou du moins ce qu'il dit vouloir; mais il ne peut pas dire, Ce que cet homme voudra demain, je le voudrai encore...
Page 7 - Tant qu'un peuple est contraint d'obéir et qu'il obéit, il fait bien; sitôt qu'il peut secouer le joug et qu'il le secoue, il fait encore mieux: car, recouvrant sa liberté par le même droit qui la lui a ravie, ou il est fondé à la reprendre, ou l'on ne l'était point à la lui ôter.
Page 24 - Ces clauses bien entendues se réduisent toutes à une seule, savoir l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté : car premièrement chacun se donnant tout entier, la condition est égale pour tous, et la condition étant égale pour tous, nul n'a intérêt de la rendre onéreuse aux autres.