Œuvres de M. de Voltaire, Volume 1 ;Volume 3 |
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Page 48
Notre premier dessein étoit d'envoyer à votre Altesse un Ouvrage dans les
formes , moitié Vers , moitié Prose , comme en usoient les Chapelles , les des
Barreanx , les Hamiltons , contemporains de l'Abbé , & nos Maîtres . J'aurois
presque ...
Notre premier dessein étoit d'envoyer à votre Altesse un Ouvrage dans les
formes , moitié Vers , moitié Prose , comme en usoient les Chapelles , les des
Barreanx , les Hamiltons , contemporains de l'Abbé , & nos Maîtres . J'aurois
presque ...
Page 291
ché l'Ouvrage de M. Addisson à la Bibliothéque de Sa Majesté , & on a été bien
surpris d'y trouver beaucoup plus d'injures que de louanges ; c'est vers le trois
centiéme Vers . On ne les répétera point , & il est bien inutile d'y répondre ; la ...
ché l'Ouvrage de M. Addisson à la Bibliothéque de Sa Majesté , & on a été bien
surpris d'y trouver beaucoup plus d'injures que de louanges ; c'est vers le trois
centiéme Vers . On ne les répétera point , & il est bien inutile d'y répondre ; la ...
Page 292
C'est sur ce principe qu'on a tâché que cet ouvrage fur un monument de la gloire
du Roi , & non de la honte des Nations donc il triomphe : on seroit fâché d'avoir
écrit contr'elles avec autant d'aigreur que quelques Français en ont mis dans ...
C'est sur ce principe qu'on a tâché que cet ouvrage fur un monument de la gloire
du Roi , & non de la honte des Nations donc il triomphe : on seroit fâché d'avoir
écrit contr'elles avec autant d'aigreur que quelques Français en ont mis dans ...
Page 294
Il circ près de vingt noms ; il y en a ici plus de soixanté ; & on en trouveroit quatre
fois davantage , si la nature de l'Ouvrage le comportoit . Il fetoit bien étrange qu'il
eût été permis à Homére , à Virgile , au Talle , de décrire les blessures de mille ...
Il circ près de vingt noms ; il y en a ici plus de soixanté ; & on en trouveroit quatre
fois davantage , si la nature de l'Ouvrage le comportoit . Il fetoit bien étrange qu'il
eût été permis à Homére , à Virgile , au Talle , de décrire les blessures de mille ...
Page 299
On n'a pas voulu s'écarter un moment dans cet Ouvrage de la gravité du sujet .
Despréaux , il est vrai , en traitant le passage du Rhin dans le goût de quelques -
unes de ses Epîtres , a joint le plaisant à l'héroïque ; car après avoir dit : Un truit ...
On n'a pas voulu s'écarter un moment dans cet Ouvrage de la gravité du sujet .
Despréaux , il est vrai , en traitant le passage du Rhin dans le goût de quelques -
unes de ses Epîtres , a joint le plaisant à l'héroïque ; car après avoir dit : Un truit ...
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Expressions et termes fréquents
aimable aime ainſi amour Arts aſſez avez avoit beauté beaux belle bonheur brillant C'eſt cæur cent chanter charmant cher chercher Ciel corps coup cours d'être Dieu Dieux digne dire divin donner doux éclairé enfin ennemis eſprit eſt étoit faible fans fera fils fond font force génie gloire goût graces Gréce Guerriers Héros heureux homme humains j'ai jour l'ame l'amour l'art l'autre l'eſprit l'homme LETTRE liberté libre loin Lorſque Louis Madame mains Maître Majeſté malheur mieux mille monde MONSIEUR mort n'en n'eſt nature nouvelle Ouvrage paix parler Pere peuple place plaiſirs porte premier Prince qu'un raiſon regards rendre rien Rois Rome s'il ſage ſang ſans ſçait ſein ſens ſes ſeul SIRE ſon ſont ſous ſuis ſur Temple tems tendre terre tête tour traits trouve vainqueur Venez vérité vertu vois voit voix vole vrai yeux
Fréquemment cités
Page 124 - Les plaisirs sont les fleurs que notre divin maître Dans les ronces du monde autour de nous fait naître. Chacune a sa saison, et par des soins prudents On peut en conserver pour l'hiver de nos ans.
Page 120 - Résiste, en se touchant, aux coups de la tempête ; Ils vivent l'un par l'autre, ils triomphent du temps : Tandis que sous leur ombre on voit de vils serpents Se livrer, en sifflant, des guerres intestines, Et de leur sang impur arroser leurs racines».
Page 211 - dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît; il rassemble, Si le cœur en est cru , bien des vertus ensemble.
Page 132 - Le fil de la raison te fait chercher l'enceinte. Montre l'homme à mes yeux : honteux de m'ignorer, Dans mon être , dans moi , je cherche à pénétrer.
Page 167 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur. Laissons à la belle jeunesse Ses folâtres...
Page 129 - C'est l'ennemi de l'homme, aux enfers il est né. Vous vous trompez, ingrats; c'est un don de Dieu même. Tout amour vient du ciel : Dieu nous chérit, il s'aime...
Page 193 - L'art plus heureux de séduire les cœurs, De cent plaisirs font un plaisir unique.
Page 70 - Throne , & la vérité règne. Cet or qu'on entaflait , ce pur fang des Etats , Qui leur donne la mort en ne circulant pas , Répandu par fes mains au gré de fa prudence, Va ranimer la vie, & porter l'abondance.
Page 122 - Ce pain , cet aliment dans mon corps digéré , Se transforme en un lait doucement préparé; Comment, toujours filtré dans ses routes certaines, En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines ^ A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau , Fait palpiter mon cœur, et penser mon cerveau ? Il lève au ciel les yeux , il s'incline , il s'écrie : Demandez-le à ce Dieu qui nous donna la vie.
Page 196 - L'herbe est séchée, et la fleur se flétrit. Ainsi l'on voit en Angleterre, en France, Par cent canaux circuler l'abondance. Le goût du luxe entre dans tous les rangs : Le pauvre y vit des vanités des grands; Et le travail, gagé par la mollesse, S'ouvre à pas lents la route à la richesse.