Œuvres de M. de Voltaire, Volume 1 ;Volume 3 |
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Page 150
Donnez un digne effor à votre ame immortello ; Lclairez des esprits nés pour la
vérité : Dieu vous a confié la plus vive étincelle De la Divinité , De la raison qu'il
donne , il aime à voir l'usage ; Et le plus digne objet des regards éternels , Le
plus ...
Donnez un digne effor à votre ame immortello ; Lclairez des esprits nés pour la
vérité : Dieu vous a confié la plus vive étincelle De la Divinité , De la raison qu'il
donne , il aime à voir l'usage ; Et le plus digne objet des regards éternels , Le
plus ...
Page 194
Entrez chez lui , la foule des beaux Arts , Enfans du goûc , se montre à vos
regards . De mille mains l'éclatante industrie , De ces dehors orna la symétrie . L'
heureux pinceau , le súperbe dessein Du doux Correge & du sçavant Pouffin ,
Sont ...
Entrez chez lui , la foule des beaux Arts , Enfans du goûc , se montre à vos
regards . De mille mains l'éclatante industrie , De ces dehors orna la symétrie . L'
heureux pinceau , le súperbe dessein Du doux Correge & du sçavant Pouffin ,
Sont ...
Page 204
Puissai - je auprès de vous , dans ce Temple écarté , Aux regards des Français
montrer la vérité . Tandis * qu'Algarori , sûr d'instruire & de plaire , Vers le Tybre
étonné , conduit cette Etrangére ; Que de nouvelles fleurs il orne ses attraits , Le
...
Puissai - je auprès de vous , dans ce Temple écarté , Aux regards des Français
montrer la vérité . Tandis * qu'Algarori , sûr d'instruire & de plaire , Vers le Tybre
étonné , conduit cette Etrangére ; Que de nouvelles fleurs il orne ses attraits , Le
...
Page 208
... Art des Vers , Osoit , sans vous fâter , vous peindre à l'Univers , Peut - être on
vous verroit , séduit par l'harmonie , Pardonner à l'éloge en faveur du génie ,
Peut - être d'un regard le Parnasse excité , De son lustre terni reprendroit la
beauté .
... Art des Vers , Osoit , sans vous fâter , vous peindre à l'Univers , Peut - être on
vous verroit , séduit par l'harmonie , Pardonner à l'éloge en faveur du génie ,
Peut - être d'un regard le Parnasse excité , De son lustre terni reprendroit la
beauté .
Page 309
D'Argenson qu'enfammoient les regards de fon Pereg La gloire de l'Etat à tous
les liens fi chére , Le danger de son Roi , le sang de ses Aïeux , . Assaillit par
trois fois ce Corps audacieux , Cette masse de feu qui semble impénétrable ; On
...
D'Argenson qu'enfammoient les regards de fon Pereg La gloire de l'Etat à tous
les liens fi chére , Le danger de son Roi , le sang de ses Aïeux , . Assaillit par
trois fois ce Corps audacieux , Cette masse de feu qui semble impénétrable ; On
...
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Expressions et termes fréquents
aimable aime ainſi amour Arts aſſez avez avoit beauté beaux belle bonheur brillant C'eſt cæur cent chanter charmant cher chercher Ciel corps coup cours d'être Dieu Dieux digne dire divin donner doux éclairé enfin ennemis eſprit eſt étoit faible fans fera fils fond font force génie gloire goût graces Gréce Guerriers Héros heureux homme humains j'ai jour l'ame l'amour l'art l'autre l'eſprit l'homme LETTRE liberté libre loin Lorſque Louis Madame mains Maître Majeſté malheur mieux mille monde MONSIEUR mort n'en n'eſt nature nouvelle Ouvrage paix parler Pere peuple place plaiſirs porte premier Prince qu'un raiſon regards rendre rien Rois Rome s'il ſage ſang ſans ſçait ſein ſens ſes ſeul SIRE ſon ſont ſous ſuis ſur Temple tems tendre terre tête tour traits trouve vainqueur Venez vérité vertu vois voit voix vole vrai yeux
Fréquemment cités
Page 124 - Les plaisirs sont les fleurs que notre divin maître Dans les ronces du monde autour de nous fait naître. Chacune a sa saison, et par des soins prudents On peut en conserver pour l'hiver de nos ans.
Page 120 - Résiste, en se touchant, aux coups de la tempête ; Ils vivent l'un par l'autre, ils triomphent du temps : Tandis que sous leur ombre on voit de vils serpents Se livrer, en sifflant, des guerres intestines, Et de leur sang impur arroser leurs racines».
Page 211 - dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît; il rassemble, Si le cœur en est cru , bien des vertus ensemble.
Page 132 - Le fil de la raison te fait chercher l'enceinte. Montre l'homme à mes yeux : honteux de m'ignorer, Dans mon être , dans moi , je cherche à pénétrer.
Page 167 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur. Laissons à la belle jeunesse Ses folâtres...
Page 129 - C'est l'ennemi de l'homme, aux enfers il est né. Vous vous trompez, ingrats; c'est un don de Dieu même. Tout amour vient du ciel : Dieu nous chérit, il s'aime...
Page 193 - L'art plus heureux de séduire les cœurs, De cent plaisirs font un plaisir unique.
Page 70 - Throne , & la vérité règne. Cet or qu'on entaflait , ce pur fang des Etats , Qui leur donne la mort en ne circulant pas , Répandu par fes mains au gré de fa prudence, Va ranimer la vie, & porter l'abondance.
Page 122 - Ce pain , cet aliment dans mon corps digéré , Se transforme en un lait doucement préparé; Comment, toujours filtré dans ses routes certaines, En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines ^ A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau , Fait palpiter mon cœur, et penser mon cerveau ? Il lève au ciel les yeux , il s'incline , il s'écrie : Demandez-le à ce Dieu qui nous donna la vie.
Page 196 - L'herbe est séchée, et la fleur se flétrit. Ainsi l'on voit en Angleterre, en France, Par cent canaux circuler l'abondance. Le goût du luxe entre dans tous les rangs : Le pauvre y vit des vanités des grands; Et le travail, gagé par la mollesse, S'ouvre à pas lents la route à la richesse.