Œuvres de M. de Voltaire, Volume 1 ;Volume 3Lambert, 1751 |
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... Tour Juif , tout Musulman raifonne , Dont on parle en Chaire en Sorbonne , , Sans jamais en deviner rien , Ainfi que le Parifien , Badaut crédule & fatirique , Fait des Romans de politique ; Parle tantôt mal , tantôt bien , De Belle ...
... Tour Juif , tout Musulman raifonne , Dont on parle en Chaire en Sorbonne , , Sans jamais en deviner rien , Ainfi que le Parifien , Badaut crédule & fatirique , Fait des Romans de politique ; Parle tantôt mal , tantôt bien , De Belle ...
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... Tour écouter , tout voir , & tout faire à propos : Payer les uns en espérance , Les autres en raifons , quelques - uns en bons mots Faire chérir fes Loix , & craindre fa puiffance , Que d'embarras ! que de travaux ! Regner n'eft pas un ...
... Tour écouter , tout voir , & tout faire à propos : Payer les uns en espérance , Les autres en raifons , quelques - uns en bons mots Faire chérir fes Loix , & craindre fa puiffance , Que d'embarras ! que de travaux ! Regner n'eft pas un ...
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... , étoit un homme d'un génie facile & liber- tin ; il avoit beaucoup bu , ce qui fit beaucoup de tort à fa fánté , & enfin à fon cfprit . 4 Et dans une tour affez fombre Du Château qu'habita Eij LETTRES . A MONSIEUR ...
... , étoit un homme d'un génie facile & liber- tin ; il avoit beaucoup bu , ce qui fit beaucoup de tort à fa fánté , & enfin à fon cfprit . 4 Et dans une tour affez fombre Du Château qu'habita Eij LETTRES . A MONSIEUR ...
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Voltaire. 4 Et dans une tour affez fombre Du Château qu'habita jadis Le plus léger des beaux efprits , Un beau foir j'évoquai fon ombre : Aux Déités des fombres lieux Je ne fis point de facrifice , Comme ces fripons , qui des Dieux ...
Voltaire. 4 Et dans une tour affez fombre Du Château qu'habita jadis Le plus léger des beaux efprits , Un beau foir j'évoquai fon ombre : Aux Déités des fombres lieux Je ne fis point de facrifice , Comme ces fripons , qui des Dieux ...
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Voltaire. dons vifite que lorsqu'il a fait deux tiers de fon tour . Nous venons d'apprendre tout - à - l'heure qu'il a paru de couleur de fang tout le matin ; qu'enfuite , fans que l'air fût obfcurci d'aucun nuage , il a perdu fenfible ...
Voltaire. dons vifite que lorsqu'il a fait deux tiers de fon tour . Nous venons d'apprendre tout - à - l'heure qu'il a paru de couleur de fang tout le matin ; qu'enfuite , fans que l'air fût obfcurci d'aucun nuage , il a perdu fenfible ...
Expressions et termes fréquents
Abbé de Chaulieu affez aimable aime Ainfi amour Apollon Arts auffi auroit avez avoit beauté beaux bonheur C'eft c'eſt C'étoit Cardinal de Fleury chanter charmant cher chofes Ciel Cieux cœur Confeiller Confervez défirs deftin déja Dieu Dieux Difcours difoit doux efprit encens enfans ennemis eſt étoit fage faint fang fans fçai fçait fçavant fçavoir fecret fein fens fentiment feroit fervir feul fiécle foit font fots fous fouvent fuis fur-tout gaïté gloire goût grace Guerriers Héros heureux homme immortelle j'ai jour jufqu'au jufte l'amour l'art l'efprit laiffa LETTRE Loix long-tems Lorfque Louis Madame mains Maître Majefté Meffieurs Melpoméne Miniftres monde MONSIEUR n'eft n'eſt néceffaire Ouvrage paffer paffion parler pefante penfer perfonne peuple Philofophe plaifir plaifirs plaiſirs Poëme Poëte préfent Prince Pruffe PRUSSE puiffant raifon refpectable rien Rois ſes SIRE ſon Temple tems tendre trépas trifte vainqueur voix VOLTAIRE yeux
Fréquemment cités
Page 124 - Les plaisirs sont les fleurs que notre divin maître Dans les ronces du monde autour de nous fait naître. Chacune a sa saison, et par des soins prudents On peut en conserver pour l'hiver de nos ans.
Page 120 - Résiste, en se touchant, aux coups de la tempête ; Ils vivent l'un par l'autre, ils triomphent du temps : Tandis que sous leur ombre on voit de vils serpents Se livrer, en sifflant, des guerres intestines, Et de leur sang impur arroser leurs racines».
Page 211 - dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît; il rassemble, Si le cœur en est cru , bien des vertus ensemble.
Page 132 - Le fil de la raison te fait chercher l'enceinte. Montre l'homme à mes yeux : honteux de m'ignorer, Dans mon être , dans moi , je cherche à pénétrer.
Page 167 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur. Laissons à la belle jeunesse Ses folâtres...
Page 129 - C'est l'ennemi de l'homme, aux enfers il est né. Vous vous trompez, ingrats; c'est un don de Dieu même. Tout amour vient du ciel : Dieu nous chérit, il s'aime...
Page 193 - L'art plus heureux de séduire les cœurs, De cent plaisirs font un plaisir unique.
Page 70 - Throne , & la vérité règne. Cet or qu'on entaflait , ce pur fang des Etats , Qui leur donne la mort en ne circulant pas , Répandu par fes mains au gré de fa prudence, Va ranimer la vie, & porter l'abondance.
Page 122 - Ce pain , cet aliment dans mon corps digéré , Se transforme en un lait doucement préparé; Comment, toujours filtré dans ses routes certaines, En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines ^ A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau , Fait palpiter mon cœur, et penser mon cerveau ? Il lève au ciel les yeux , il s'incline , il s'écrie : Demandez-le à ce Dieu qui nous donna la vie.
Page 196 - L'herbe est séchée, et la fleur se flétrit. Ainsi l'on voit en Angleterre, en France, Par cent canaux circuler l'abondance. Le goût du luxe entre dans tous les rangs : Le pauvre y vit des vanités des grands; Et le travail, gagé par la mollesse, S'ouvre à pas lents la route à la richesse.