Œuvres de M. de Voltaire, Volume 1 ;Volume 3 |
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Page 36
Mais j'ai aujourd'hui à faire parler une beauté , qui n'est pas de marbre , & qui
vaut bien toutes vos Statues , Hier je fus en présence De deux yeux mouillés de
pleurs gu Qui m'expliquoient leurs douleurs . Avec beaucoup d'éloquence .
Mais j'ai aujourd'hui à faire parler une beauté , qui n'est pas de marbre , & qui
vaut bien toutes vos Statues , Hier je fus en présence De deux yeux mouillés de
pleurs gu Qui m'expliquoient leurs douleurs . Avec beaucoup d'éloquence .
Page 48
Malheureusement ce Dieu n'étoit pas à Sully ; il étoit en tiers , dit - on , entre . ... &
Madame de .... fans cela nous cussions achevé corre Ouvrage sous les yeux .
Nous Nous euflions peint les Jeux voltigeans sur vos traces , 48 LETTRES .
Malheureusement ce Dieu n'étoit pas à Sully ; il étoit en tiers , dit - on , entre . ... &
Madame de .... fans cela nous cussions achevé corre Ouvrage sous les yeux .
Nous Nous euflions peint les Jeux voltigeans sur vos traces , 48 LETTRES .
Page 132
Montre l'homme à mes yeux . Honteux de m'ignorer , Dans mon être , dans moi ,
je cherche à pénétrer . Despréaux & Pascal en ont fait la Satyre . Pope & le grand
Leibnitz , moins enclins à médire , Semblent dans leurs écrits prendre un sage ...
Montre l'homme à mes yeux . Honteux de m'ignorer , Dans mon être , dans moi ,
je cherche à pénétrer . Despréaux & Pascal en ont fait la Satyre . Pope & le grand
Leibnitz , moins enclins à médire , Semblent dans leurs écrits prendre un sage ...
Page 202
Déja de la carriére L'auguste vérité vient m'ouvrir la barriére ; Déja ces
tourbillons , l'un par l'autre presses , Se inouvant fans espace , & sans régle
encaffés , Ces fantômes sçavans à mes yeux disparoissent . Un jour plus pur me
luit ; les ...
Déja de la carriére L'auguste vérité vient m'ouvrir la barriére ; Déja ces
tourbillons , l'un par l'autre presses , Se inouvant fans espace , & sans régle
encaffés , Ces fantômes sçavans à mes yeux disparoissent . Un jour plus pur me
luit ; les ...
Page 254
A les côtés un petit curieux , Lorgnette en mail , disoit : Tournez les yeux , Voyez
ceci , c'est pour votre Chapelle ; Sur ma parole , achetez ce Tableau , C'est Dicu
le Pere en fa gloire éternelle , Peint galamment dans le goût du vvacau .
A les côtés un petit curieux , Lorgnette en mail , disoit : Tournez les yeux , Voyez
ceci , c'est pour votre Chapelle ; Sur ma parole , achetez ce Tableau , C'est Dicu
le Pere en fa gloire éternelle , Peint galamment dans le goût du vvacau .
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Expressions et termes fréquents
aimable aime ainſi amour Arts aſſez avez avoit beauté beaux belle bonheur brillant C'eſt cæur cent chanter charmant cher chercher Ciel corps coup cours d'être Dieu Dieux digne dire divin donner doux éclairé enfin ennemis eſprit eſt étoit faible fans fera fils fond font force génie gloire goût graces Gréce Guerriers Héros heureux homme humains j'ai jour l'ame l'amour l'art l'autre l'eſprit l'homme LETTRE liberté libre loin Lorſque Louis Madame mains Maître Majeſté malheur mieux mille monde MONSIEUR mort n'en n'eſt nature nouvelle Ouvrage paix parler Pere peuple place plaiſirs porte premier Prince qu'un raiſon regards rendre rien Rois Rome s'il ſage ſang ſans ſçait ſein ſens ſes ſeul SIRE ſon ſont ſous ſuis ſur Temple tems tendre terre tête tour traits trouve vainqueur Venez vérité vertu vois voit voix vole vrai yeux
Fréquemment cités
Page 124 - Les plaisirs sont les fleurs que notre divin maître Dans les ronces du monde autour de nous fait naître. Chacune a sa saison, et par des soins prudents On peut en conserver pour l'hiver de nos ans.
Page 120 - Résiste, en se touchant, aux coups de la tempête ; Ils vivent l'un par l'autre, ils triomphent du temps : Tandis que sous leur ombre on voit de vils serpents Se livrer, en sifflant, des guerres intestines, Et de leur sang impur arroser leurs racines».
Page 211 - dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît; il rassemble, Si le cœur en est cru , bien des vertus ensemble.
Page 132 - Le fil de la raison te fait chercher l'enceinte. Montre l'homme à mes yeux : honteux de m'ignorer, Dans mon être , dans moi , je cherche à pénétrer.
Page 167 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur. Laissons à la belle jeunesse Ses folâtres...
Page 129 - C'est l'ennemi de l'homme, aux enfers il est né. Vous vous trompez, ingrats; c'est un don de Dieu même. Tout amour vient du ciel : Dieu nous chérit, il s'aime...
Page 193 - L'art plus heureux de séduire les cœurs, De cent plaisirs font un plaisir unique.
Page 70 - Throne , & la vérité règne. Cet or qu'on entaflait , ce pur fang des Etats , Qui leur donne la mort en ne circulant pas , Répandu par fes mains au gré de fa prudence, Va ranimer la vie, & porter l'abondance.
Page 122 - Ce pain , cet aliment dans mon corps digéré , Se transforme en un lait doucement préparé; Comment, toujours filtré dans ses routes certaines, En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines ^ A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau , Fait palpiter mon cœur, et penser mon cerveau ? Il lève au ciel les yeux , il s'incline , il s'écrie : Demandez-le à ce Dieu qui nous donna la vie.
Page 196 - L'herbe est séchée, et la fleur se flétrit. Ainsi l'on voit en Angleterre, en France, Par cent canaux circuler l'abondance. Le goût du luxe entre dans tous les rangs : Le pauvre y vit des vanités des grands; Et le travail, gagé par la mollesse, S'ouvre à pas lents la route à la richesse.