La folle journée, ou Le mariage de Figaro

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Bry Aine, 1785 - 144 pages
 

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Page 113 - ... pourvu que je ne parle en mes écrits, ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Page 111 - Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie!... noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus...
Page 113 - ... orgueil, je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours; que, sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur; et qu'il n'ya que les petits hommes qui redoutent les petits écrits.
Page 114 - Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, comme j'en sortirai sans le vouloir, je l'ai jonchée d'autant de fleurs que ma gaieté me l'a permis...
Page 54 - Moniteur, qu'il dife une fois la vérité ? FIGARO, bas à Suzanne. Je l'avertis de fon danger ; c'eft tout ce qu'un honnête homme peut faire. SUZANNE, âw.
Page 133 - Sauf erreur, nous peint la vie Du bon peuple qui l'entend. Qu'on l'opprime, il peste, il crie, II s'agite en cent façons : Tout finit par des chansons.
Page 114 - Le désespoir m'allait saisir ; on pense à moi pour une place, mais par malheur j'y étais propie : il fallait un calculateur, ce fut un danseur qui l'obtint. Il ne me restait plus qu'à voler ; je me fis banquier de pharaon : alors, bonnes gens ! je soupe en ville, et les personnes dites comme il faut m'ouvrent poliment leur maison en retenant pour elles les trois quarts du profit.
Page 56 - J'ai bien voulu courir après ; mais je me fuis donné contre la grille une fi fiere gourde à la main, que je ne peux plus remuer ni pied ni patte de ce doigt-la, (Levant le doigt.) LECOMT E.
Page 20 - BAZILE s'approche. Si vous étiez plus raisonnable, il n'y auroit rien d'étonnant à ma question. C'est Figaro qui le cherche. SUZANNE. Il cherche donc l'homme qui lui veut le plus de mal après vous. LE COMTE, à part. Voyons un peu comme il me sert.
Page 133 - Il achete un chien terrible, . 'Et le lâche en fon enclos. La nuit, quel vacarme horrible ! Le chien court, tout eft mordu ; Hors l'amant qui l'a vendu Bis. LA COMTESSE, iv. COUPLET. Telle eft fière & répond d'elle, Qui n'aime plus fon mari ; Telle autre prefque infidelle, Jure de n'aimer que lui.

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