Les populations agricoles de la France

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Fréquemment cités

Page 413 - Les frères de la doctrine chrétienne qu'on appelle ignorantins sont survenus pour achever de tout perdre ; ils apprennent à lire et à écrire à des gens qui n'eussent dû apprendre qu'à dessiner et à manier le rabot et la lime, mais qui ne le veulent plus faire ; ce sont les rivaux et les successeurs des jésuites.
Page 412 - Il n'ya jamais eu tant d'étudiants dans un royaume où tout le monde se plaint de la dépopulation : le peuple même veut étudier ; des laboureurs, des artisans envoient leurs enfants dans les collèges des petites villes, où il en coûte peu pour vivre...
Page 413 - Je vous remercie de proscrire l'étude chez les laboureurs. Moi qui cultive la terre, je vous présente requête pour avoir des manœuvres, et non des clercs tonsurés.
Page 479 - Je ne vois que des gens qui me doivent de l'argent et qui n'ont pas de pain, qui couchent sur la paille et ;qui pleurent.
Page 88 - Je trouve ce pays-ci prodigieusement enrichi depuis vingt-quatre ans, que je ne l'avais vu... Les moindres villages ont un air de prospérité, et les sabots ont disparu...
Page 184 - Je te dis qu'il n'est nul art au monde, auquel soit requis une plus grande Philosophie qu'à l'agriculture, et te dis que si l'agriculture est conduite sans Philosophie, que c'est autant que journellement violer la terre et les choses qu'elle produit; et...
Page 83 - ... J'ai vu un intendant d'une des meilleures provinces du « royaume, qui m'a dit qu'on n'y trouvait plus de fer« miers, que les pères aimaient mieux envoyer leurs en« fants vivre dans les villes, que le séjour de la campagne « devenait chaque jour un séjour plus horrible pour les * habitants.... Un homme instruit dans les finances m'a « dit qu'il était sorti cette année plus de deux cents fa« milles de Normandie, craignant la collecte dans leurs
Page 320 - Les salaires des ouvriers de la culture ont augmenté d'un tiers pour les journaliers et de la moitié pour les domestiques depuis trente ans, dans l'arrondissement de Saint-Lô, où les salaires des hommes sont en moyenne de 1 fr. 25 l'hiver et de 2 fr. 25 l'été, leur nourriture restant à leur charge. Cependant les faucheurs gagnent de 2 à 4 francs selon les besoins qu'on en a, suivant l'époque de la saison et les exigences du temps.
Page 355 - Si nous tombons perces dans le combat, nous nous baptiserons avec notre sang, et nous mourrons le cœur joyeux. « Si nous mourons comme doivent mourir des chrétiens des Bretons, jamais nous ne mourrons trop tôt!
Page 465 - Qottant, et de couleur noire; une ceinture rouge ou bleue en égaie seule la tristesse. Les bords d'un large chapeau retombent sur les traits basanés ; les cheveux flottent sur les épaules. Le costume des femmes est composé de blanc et de noir, et son ampleur, sa forme, rappellent un peu l'habillement des religieuses de nos hôpitaux. Les vêtemens du veuvage, moins sombres, sont bleus.

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