Lettres juives ou correspondance philosophique, historique et critique, entre un Juif voyageur en differens Etats de l'Europe, et ses correspondans en divers endroits, Volume 5chez Pierre Paupie, 1754 |
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Lettres juives, ou Correspondance philosophique, historique et ..., Volume 5 Jean-Baptiste de Boyer marquis d'Argens Affichage du livre entier - 1737 |
Lettres Juives, Ou Correspondance Philosophique, Historique, Et ..., Volume 5 Jean-Baptiste de Boyer d' Argens Affichage du livre entier - 1737 |
Lettres juives, ou, Correspondance philosophique, historique et ..., Volume 5 Jean-Baptiste de Boyer Argens (marquis d') Affichage du livre entier - 1742 |
Expressions et termes fréquents
Aaron Monceca affez affuré aifé ainfi Angleterre Anglicans Anglois au-deffus auffi auroit autrefois Rabbin avoient avoit ayent c'eft c'eſt Caraïte caufe ceffe cher Brito cher Ifaac cher Monceca chofe conferver Confidere connoître content & heureux Corrégidor crime Des-Cartes Dieu difcours Divinité efprit enfans eſt étoient étoit euffent fage fang fans doute favoir fe font fecrets femble fens fentimens fentiment feroit fervir feul fimples fociété foient foit fous fouvent François fujets gens glois hommes Ifaac Onis illuftre impoffible Janféniftes Jeanne d'Arc Jéfuites jufte Juifs l'efprit laiffer lefquels Lettres Lettres Juives Locke Loix Londres lorf lorfqu'il lorfqu'on lorfque maniere mauvaiſes ment Miniftre mort n'eft nation Nazaréens néceffaire non-feulement paffer paroît penfent penfer Peres perfonnes perfuader Peuples Philofophes plaifir plufieurs Poëtes Porte-toi prefque Prince Pucelle puiffe qu'un Rabbin de Conftantinople raifon refte Religion ridicule Samaritains Souverains Talmud tems théatre tion trouve ufage
Fréquemment cités
Page 64 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 134 - ... des régiments et par les principaux habitants du lieu. Le procès-verbal en a été envoyé vers la fin de janvier dernier au conseil de guerre impérial à Vienne, qui avait établi une commission militaire pour examiner la vérité de tous ces faits
Page 168 - Ainsi, pour être pleinement convaincus qu'il ya des corps, il faut qu'on nous démontre non seulement qu'il ya un Dieu et que Dieu n'est point trompeur, mais encore que Dieu nous a assurés qu'il en a effectivement créé : ce que je ne trouve point prouvé dans les ouvrages de M. Descartes. « Dieu ne parle à l'esprit, et ne l'oblige à croire qu'en deux manières : par l'évidence et par la foi.
Page 129 - Cette nuit le père ne parut pas ; mais la nuit suivante il se fit voir et demanda à manger. On ne sait pas si son fils lui en donna ou non, mais on trouva le lendemain celui-ci mort dans son lit. Le même jour, cinq ou six personnes tombèrent subitement malades dans le village, et moururent l'une après l'autre en peu de jours.
Page 140 - On les avait rangés debout contre la muraille , et ils portaient les vêlements avec lesquels on les avait enterrés. — Ce qu'il ya de plus singulier, c'est que les corps qu'on met de l'autre côté de ce même caveau deviennent, deux ou trois jours après, la pâture des vers. — Quant à l'accroissement des ongles , des cheveux et de la barbe , on l'aperçoit très-souvent dans plusieurs cadavres. Tandis qu'il reste encore beaucoup d'humidité dans les corps , il n'ya rien de surprenant que...
Page 168 - Descartes. Dieu ne parle à l'esprit et ne l'oblige à croire qu'en deux manières, par l'évidence et par la foi. Je demeure d'accord que la foi oblige à croire qu'il ya des corps; mais pour l'évidence, il est certain qu'elle n'est point entière et que nous ne sommes point invinciblement portés à croire qu'il y ait quelque autre chose que Dieu et notre esprit (i).
Page 115 - Prince ; mais le cas eft bien différent; car un tuteur a un fupérieur de qui il dépend , au lieu que le Prince n'en a point. . Comme il ne peut y avoir de progrès à l'infini , il faut néceflairement s'arrêter à lui; & dans les Républiques ,à un Sénat, .qui ne reconnoifle d'autre Juge que Dieu.
Page 166 - Car par rapport à nos notions , i» il ne nous eft pas plus mal aifé de concevoir que » DIEU peut , s'il lui plaît , ajouter à notre idée » de la matiere la faculté de penfer , que de...
Page 331 - Je fouvenir un feul inftant. On dira peut-être, que lorfqu'un homme éveillé penfe , fon corps a quelque part...
Page 96 - ... années auparavant, et approuver aveuglément tout ce qu'ils condamnaient ? Il est certain, mon cher Isaac, que cette conduite des Francais a causé une partie du mépris que les Anglais ont eu pour eux. Ils auraient trouvé les mêmes secours en conservant dans leurs malheurs cette fierté modeste qui convient à des gens qui ne veulent point acheter des bienfaits aux dépens de ce qu'ils se doivent à eux-mêmes, et les Anglais les en auraient beaucoup plus estimés.