Mercure belge, Volume 3Weissenbruch, 1818 |
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Fréquemment cités
Page 356 - Sur le bord occidental, des savanes se déroulent à perte de vue; leurs flots de verdure, en s'éloignant, semblent monter dans l'azur du ciel où ils s'évanouissent. On voit dans ces prairies sans bornes errer à l'aventure des troupeaux de trois ou quatre mille buffles sauvages. Quelquefois un bison...
Page 366 - Rien, dit-il au frère d'Amélie, rien ne mérite dans cette histoire la pitié qu'on vous montre ici. Je vois un jeune homme entêté de chimères, à qui tout déplaît, et qui s'est soustrait aux charges de la société pour se livrer à d'inutiles rêveries. On n'est point, monsieur, un homme supérieur parce qu'on aperçoit le monde sous un jour odieux.
Page 411 - Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent. Lévites, de vos sons prêtez-moi les accords, Et de ses mouvements secondez les transports. Le Chœur chante au son de toute la symphonie des instruments. Que du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu'à nos...
Page 180 - de France est une des grandes époques de l'ordre social. Ceux qui la considèrent comme un événement accidentel n'ont porté leurs regards ni dans le passé , ni dans l'avenir. Ils ont pris les acteurs pour la pièce; et, afin de satisfaire leurs passions , ils ont attribué aux hommes du moment ce que les siècles avaient préparé.
Page 430 - D'un faquin orgueilleux qui vous tient à ses gages, De mes sonnets flatteurs lasser tout l'univers, Et vendre au plus offrant mon encens et mes vers : Pour un si bas emploi ma muse est trop altière.
Page 121 - Les auteurs ne mettront point leurs noms à leurs ouvrages, mais seulement une devise, qu'ils répéteront dans un billet cacheté, renfermant leur nom et leur adresse. Ceux qui se feront connaître de quelque manière que ce soit, ainsi que ceux dont les mémoires seront remis après le terme prescrit, seront absolument exclus du concours.
Page 25 - Dans l'opinion la plus extravagante et la plus barbare qui entra jamais dans l'esprit humain, savoir, que tous les devoirs de la société sont suppléés par la bravoure ; qu'un homme n'est plus fourbe, fripon, calomniateur; qu'il est civil, humain , poli, quand il sait se battre ; que le mensonge se change en vérité, que le vol devient légitime ; la perfidie honnête, l'infidélité louable, sitôt qu'on soutient tout cela le fer à la main ; qu'un affront est...
Page 365 - Ces chantres sont de race divine, ils possèdent le seul talent incontestable dont le ciel ait fait présent à la terre. Leur vie est à la fois naïve et sublime; ils célèbrent les dieux avec une bouche d'or, et sont les plus simples des hommes; ils causent comme...
Page 26 - ... par la bravoure; qu'un homme n'est plus fourbe, fripon, calomniateur; qu'il est civil, humain, poli, quand il sait se battre; que le mensonge se change en vérité, que le vol devient légitime, la perfidie honnête, l'infidélité louable, sitôt qu'on soutient tout cela le fer à la main; qu'un affront est toujours bien réparé par un coup d'épée, et qu'on n'a jamais tort avec un homme pourvu qu'on le tue.
Page 363 - L/EN est donc fait enfin, tout est fini pour moi : Ce breuvage fatal que j'ai pris sans effroi, Enchaînant tous mes sens dans une mort tranquille, Va du dernier sommeil assoupir cette argile.